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AMCHI
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Phantom of paradise fait parti des mes films préférés, Brian de Palma (un des meilleurs réalisateurs de sa génération) réalise là son film le plus original en nous offrant cette vison déjantée du Fantôme de l'opéra ; l'histoire est bonne, la musique est bonne sans oublier l'ambiance unique de cette oeuvre du 7ème Art. A voir à tout prix.
Claque absolue, un superbe film, poétique, musical, avec une atmosphère unique en son genre. Le scénario est très bien écrit tout comme les personnages, qui ont chacun une personnalité propre. Bref, un film superbement rythmé par des scènes toutes plus mémorables que les autres. Un chef-d'oeuvre !
Un opéra rock bien barré, bien baroque qui prend autant au "Portrait de Dorian Gray", à "Frankenstein", à la version Hammer du "Fantôme de l'Opéra" qu'au roman de Gaston Leroux lui-même, le tout avec un très gros soupçon de vous reprendrez bien un peu de Faust et une parodie hilarante et grotesque de la scène de la douche de "Psychose" (De Palma oblige !!!). L'interprétation fait fort, De Palma n'a pas peur de l'être aussi faisant fi ici de la crédibilité, en jouant même dessus, pour livrer un véritable feu d'artifices visuel et musical qui ne laisse aucun répit au spectateur par sa très grande fluidité, qui se fout bien avant l'heure de la télé-réalité dans la scène du casting ainsi que de certains groupes de l'époque. Une oeuvre particulièrement inspirée, dingue, drôle, passionnée et cool; rien que ça.
Dans le genre "film barré", "Phantom of the Paradise" est une référence qui se regarde encore aujourd'hui avec plaisir - même si, en l'occurrence, je ne fais pas partie des inconditionnels. A l'heure où la scène musicale est essentiellement affaire de marketing, on se réjouit de voir que dans les années 70, pacte faustien avec le producteur ou non, on savait encore faire de la musique inspirée et bourrée d'énergie, qui plus est dans des genres très variés. Le catalogue parodique qui nous passe devant les yeux est l'atout majeur du film: les "Juicy Fruits", le mémorable numéro de Gerrit Graham en Beef complètement dément, et les belles partitions de Winslow, mises à toutes les sauces pour notre plus grand plaisir. Personnellement, je ne suis pas fou de l'esthétique très flashy et hallucinée du film, qui parfois fait limite mal aux yeux, mais la cohérence du projet de De Palma est incontestable. Je ne suis pas fan non plus de l'histoire, satire féroce du monde du showbiz, maligne sur le papier avec ce mix de Faust et du "Fantôme de l'Opéra" assaisonnée de quelques pincées de Dorian Gray et de Frankenstein, mais qui finit par partir vraiment dans le n'importe quoi. Pas convaincu enfin par le jeu de Michael Finley et Paul Williams. C'est le lot des films hautement originaux: tout le monde ne peut pas adorer. Mais heureusement qu'ils existent !
Écrit et réalisé par Brian De Palma, Phantom Of The Paradise est une très bonne comédie musicale, qu'on ne peut résumer qu'à ce genre tant elle offre bien plus que cela à travers ce film atypique. L'histoire nous fait suivre un chanteur qui va se voir voler sa voix par un propriétaire de maison de disque peu scrupuleux désireux d'ouvrir un lieu de spectacle qui jouera sa chanson en introduction. Le jeune compositeur talentueux va alors signer un contrat avec le diable après avoir été défiguré et va chercher à se venger. Ce récit nous plonge pendant un peu moins d'une heure et demi dans une ambiance singulière adoptant un ton à la fois léger et dramatique à l'image de ses personnages mémorables interprétés par un superbe casting. Paul Williams incarne Swan une sorte de gourou voyeur et manipulateur secondé par son acolyte Beef campé par Gerrit Graham, qui vont causer beaucoup de tords à William Finley et Jessica Harper qui sont tout deux irrésistibles. Tous ces visages sont marquants. Les relations entre tous ces protagonistes fonctionnent parfaitement, jusqu’à ressentir de l'empathie pour un Winslow devant se cacher sous son masque. Ce très bon scénario est magnifié par l'esthétique globale du long-métrage qui est tout aussi travaillée. La réalisation est excellente avec sa caméra mouvante qui sait laisser vivre son récit à travers les scènes. Les environnements sont agréables et colorés ce qui offre une belle photographie. Tout ce visuel créatif est sublimement accompagné par une b.o. omniprésente pour notre plus grand bonheur tant celle-ci est qualitative. Ses compositions sont un mélange entre douceur et délire psychédélique rendant le tout envoûtant. De plus, on a le droit à beaucoup de chansons en live ce qui rend le tout d'autant plus vivant. Reste une fin réussie venant impeccablement conclure Phantom Of The Paradise qui assurément est une œuvre à part qui mérite d'être découverte.
Lyrique, déjanté, flamboyant, psychédélique, hallucinant, les termes ne manquent pas pour définir le chef-d'œuvre du réalisateur de Carrie au bal du diable. Allégorie jouissive mêlant les mythes de Frankenstein, de Faust, de Dorian Gray ainsi que du fantôme de l'opéra et/ou règlement de compte avec les majors du show-biz et d’Hollywood (difficile de faire abstraction des déboires passés du cinéaste avec la Warner ou de ne pas reconnaitre en Swan la caricature d’un Phil Spector à l’égo surdimensionné) le film de Brian De Palma traverse le temps avec une déconcertante facilité malgré une réalisation très datée seventies. De la bande son à la qualité irréprochable à la performance des acteurs totalement habités par leurs rôles respectifs, le réalisateur nous offre avec son fantôme du paradis un grand moment de cinema et inspirera par la même occasion son ami George Lucas pour son personnage d'un méchant des plus mythiques du cinéma fantastique, un certain… Dark Vador.
Une comédie musicale d'épouvante singulière, flamboyante, baroque, rétro', qui bénéficie d'une ambiance génialement kitch et de numéros d'acteur irrésistibles. L'histoire bien écrite par De Palma est particulièrement originale et étonnamment exhaustive dans sa richesse thématique puisqu'elle aborde aussi le fantastique, le mysticisme, la romance, la vengeance, la mythologie, le drame... etc La mise en scène alterne les ruptures de ton avec une fluidité exemplaire et réussie dans tout ce qu'elle entreprend, notamment dans ses clins d'oeils. La réalisation est très inspirée, notamment dans le montage et avec la façon dont elle joue avec les décors. Le personnage que devient Winslow est devenue un personnage culte du genre de par son charisme, son design et de part l'attachement qu'il renvoit. Une œuvre vraiment unique qui n'a pas volée sa réputation de classique.
"Phantom of the paradise" est un film hors-normes. Il fascine autant qu'il inspire la terreur et la moquerie. Débutant sur une comédie totalement déjantée, le film se concentre ensuite sur la noirceur des deux protagonistes pour créer un thriller puis du fantastique horrifique. Mettons les choses bien au clair: soit on aime le mélange des genres soit on se dit que le réalisateur et scénariste du film Brian De Palma était complètement allumé lorsqu'il a mis en scène ce long-métrage atypique. C'est un long-métrage qui a suscité bien des commentaires élogieux comme des commentaires rétrogrades. La façon de filmer est extraordinaire, on alterne la caméra à l'épaule, l'image coupée en deux, des personnages qui apparaissent et qui disparaissent comme par enchantement, bref ce film fait tourner la tête du spectateur, le réalisateur débutant lentement puis qui accélère le rythme et le mouvement des caméras à grande vitesse. Les musiques et les chansons sont magnifiques, c'est bien ce que tout le monde s'accorde à dire. Le film possède un scénario riche et qui étonne par ses rebondissements multiples et fantastiques car il faut bien le dire, le film dure une heure et vingt minutes mais on n'a pas le temps de s'ennuyer! Comédie, horreur, thriller, fantastique, musical, le long-métrage de Brian De Palma est un sommet du cinéma déjanté. Evidemment, la fin révèle tout, c'est pour cela qu'il faut suivre ce film jusqu'au final. Brian De Palma rend une fois de plus un hommage à Alfred Hitchcock en montrant le fantôme du "Paradise" déranger un homme en train de prendre une douche. Certes, l'issue de cete scène n'est pas dramatique comme dans "Psychose", le réalisateur privilégiant l'humour déjanté que la violence. Un film inattendu, incomparable, dénonçant quelque part la cupidité et la façon de détruire un artiste de talent naïf soumis à la loi d'un producteur sans scrupules. A noter la présence de Jessica Harper qui incarne l'amour et la beauté pour le protagoniste, l'actrice qui sera retenue un an plus tard pour "Suspiria" de Dario Argento. Malgré ce mélange des genres qui frise parfois l'absurdité, on peut toutefois dire que la réalisation de Brian De Palma est splendide!
Unique! Si vous voulez être surpris, être pris à contre-pied, ou tout simplement découvrir un cinéma nouveau, courez voir ce Phantom of Paradise. L'aspect expérimental donne quelque chose qui semble côtoyer le beau mais qui éparpille le propos et le rythme du fond et de l'intrigue. Le style de De Palma, reconnaissable entre mille, est très présent mais ne crée pas les mêmes effets de tension et d'émotion que dans d'autres films (Blow Out ou l'Impasse par exemple). C'est certainement du fait du ton absurde et excentrique adopté, qui ne m'a pas vraiment plu au final. De belles scènes viennent ainsi émailler une trame saccadée qui en perdra plus d'un.
"Pulsions", "Body Double" ou encore "Passion" m'avaient habitués aux effets kitschs de Brian de Palma. Et là je tombe sur "Pantom of the Paradise", opéra-rock déchaîné et hallucinant qui aligne les scènes de mauvais goût avec une virtuosité formelle saisissante et un humour décapant (la scène de la douche de "Psychose" génialement parodiée). Parfois cartoonesque dans sa mise en scène, le film parvient surtout à changer de tons grâce à ses personnages hétéroclites qui confèrent à l'ensemble un caractère baroque. Le méchant à la blondeur angélique pourtant figure du mal; la chanteuse à la fois fragile et électrisante (sensationnelle Jessica Harper); le héros défiguré en créateur génial puis en vengeur masqué: trois figures atypiques qui se mêlent dans un univers hors du commun, dans un film stupéfiant (même s'il convainc moins dans son dernier quart d'heure en jouant la surenchère scénaristique) et constamment incroyable. Unique, fascinant et réjouissant !
En bon film de Brian De Palma, "Phantom of the paradise" est une oeuvre magistralement kitsch et baroque, assumant de multiples références pour mieux affirmer son incroyable originalité. Côté scénario, De Palma convoque "Le fantôme de l'opéra", le mythe de Faust, "Le portrait de Dorian Gray" ou encore "La Belle et la Bête" pour en tirer un récit complètement fou, entre comédie musicale dynamisée par une b-o d'enfer, satire délirante du show-business et histoire d'amour impossible. Mais ce récit permet surtout au cinéaste de proposer une réflexion stimulante sur l'art et l'industrie, la création et la destruction, le sublime et le grotesque. Ces deux extrêmes sont aussi présents à travers les personnages, fascinants: le pathétique Winslow, le monstrueux Swan et la sublime Phoenix (Jessica Harper, au charme hypnotisant). Le réalisateur de "Body Double" parvient à donner de la consistance à ses protagonistes et à les magnifier par la seule puissance de son style visuel. Voilà donc un véritable ovni, au rythme à la fois cartoonesque et mélancolique, une sorte d'opéra-rock flamboyant plein de bruit, de fureur et de mauvais goût. Un film à l'image de son auteur: culte !
J'avoue avoir eu un peu de mal au début, les films musicaux n'étant pas franchement toujours ma tasse de thé, mais une fois rentré dans l'univers psychédélique barré et volontairement burlesque mis en place par Brian De Palma, je me suis pris au jeu de l'exercice satyrique entrepris par le réalisateur au renfort de sa double inspiration littéraire horrifique : « Faust » et « Le Fantôme de l'Opéra ». Les costumes, les décors, les chorégraphies, le physique atypique de Paul Williams, tout est fait pour marquer la rétine et passer à la postérité avec le statut de film culte. Décadence, pouvoir du fric, trahison, meurtres, vengeance et les hurlements détraqués de William Finley, rarement le « Paradis » n'aura autant ressemblé à un enfer. Avec sa mise en scène foutraque et son goût prononcé pour le grotesque, De Palma prenait un sacré risque avec un tel film en début de carrière. L'audace a payé, la caricature s'avère juste et l'aspect visuel reste longtemps en mémoire. Le scénario n'est certes pas le point fort mais ce n'est fondamentalement pas le but d'une telle œuvre, qui pousse l'expérimentation délirante jusqu'à son paroxysme, et c'est là tout le charme. Et puis les musiques sont franchement bonnes.
Un film musical ultra culte et visionnaire sur les dérives du star-system, sur la passion amoureuse et artistique. De palma revisite de nombreux classiques (le fantôme de l'opéra, la belle et la bête, Faust, le portrait de Dorian Gray...) et les intègre avec génie à sa tragi-comédie fantastique barock n' roll. Sa mise en scène est plus virtuose que jamais, avec des plan-séquences, des split-screen, des prises façon documentaire... Dans le scénario de De palma, le producteur est omnipotent et les artistes sont méprisés et interchangeables, comme dans la scène du casting qui n'est pas sans rappeler nos émissions actuelles de télé-réalité. Les personnages ont des noms symboliques (Swan, Phoenix, Winslow Leach...) et évoluent sur une musique pop aux influences diverses signée Paul Williams, compositeur de Bugsy Malone. Vous l'aurez compris, Phantom of the paradise est à voir et à revoir et à rerevoir et à...etc... En V.O exclusivement, pour la musicalité des dialogues - qui sont remarquables.
Il y a quelque chose de surréaliste dans ce film à la sauce Faust. Ou même de carrément baroque. Par les personnages d'abord : Winslow, Beef ; mais surtout cet incroyable Swan (le plus drôle, c'est qu'il a une certaine ressemblance physique avec un ingénieur du son connu) ! Le rock n'est pas ma tasse de thé, et pourtant j'ai trouvé quelque chose de fascinant dans cette musique. Quelques séquences mémorables entre autres : spoiler: celle où Swan, (le diable), en trafiquant le son sur sa console, "rend la voix" à Winslow. Ou encore cette autre trouvaille géniale : Beef foudroyé par un néon en forme d'éclair !.. Pour moi ce film n'a pas tant vieilli que ça.