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totoro35
102 abonnés
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5,0
Publiée le 16 octobre 2009
Quand on dit film culte rock, on pense le plus souvent au génial Rocky Horror Picture Show. Soit. Mais ce serait oublier bien vite qu'un an avant, un Brian De Palma pas encore auréolé du succès de "Carrie" avait mis en scène LE film culte par excellence. Volontairement kitsch, outrancier, baroque, décalé, drôle, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier cette oeuvre folle, sans aucun doute la plus réussie du cinéaste, ici en pleine possession de ses moyens. Variation rock et déjantée du mythe de Faust tout autant que du "Portrait de Dorian Gray" et du "Fantôme de l'opéra", "Phantom of the Paradise" est l'archétype même du film qui a autant de fans que de détracteurs. Conçu à une époque dingue où l'on pouvait tout se permettre (ou presque), il est un concentré de fun et de pur plaisir pour ceux que le film touchera, monument à la gloire de la musique et de la création, passant sur à peu près tous les styles musicaux du moment (folk, glam rock, pop...) tout en montrant le monde du showbiz dans toute sa monstruosité, monumentale machine broyant les plus naïfs. Réalisé avec un talent fou et un sens du rythme exemplaire (l'utilisation du splitscreen n'a jamais été aussi pertinente), porté par une bande son du tonnerre de dieu composée par Paul Williams (également grandiose en pourriture intégrale) et par un casting impeccable (inoubliable William Finley en freak spolié et revanchard), s'achevant dans un final bouleversant à l'ambiance délicieusement païenne, "Phantom of the Paradise" est un opéra rock magistral et fascinant, d'où l'expression "culte" n'est ici à aucun moment galvaudée. Et c'est accessoirement mon film préféré.
De Palma alors à son apogée met en scène ici un véritable show musical et visuel bourrée de références fantastiques avec bien sur en tête un hommage direct au fantôme de l’opéra, mais aussi à Dorian Gray, le giallo italien ou bien sur à son idole Alfred Hitchcock A ça il nous éblouis encore une fois avec sa mise en scène stylée truffée de trouvailles visuelles comme son désormais breveté split/screen. Du grand De Palma !
Que dire du film de De Palma, qui a bientôt 40 ans? Phantom of the Paradise reste encore aujourd'hui un chef-d'oeuvre, mise en scène avant-gardiste pour l'époque, une BO inter-temporelle a tomber par terre, une revisitation parfaite du mythe de faust.
Phantom of The Paradise reste un film sombre, hypnotisant, qui te prend au tripe, et ne te lache jamais, un vrai régal
Kitsch et décalé, ce film, devenu un hommage au rock des années 70, n'a rien perdu de son charme ni de son originalité, mais Brian De Palma rate le final en voulant tout expliquer par un mysticisme douteux, il détruit un de ses personnages pourtant fascinant au départ.
Un des plus grands films de Brian De Palma, un vrai chef d'oeuvre ! Une comédie musicale rock hyper-déjantée, bénéficiant d'une mise en scène extraordinairement virtuose et originale et d'une bande-originale terrible ! Chaque détail du film est irrésistiblement brillant, les acteurs, les décors, le coté exagéré, les costumes... du pur bonheur, un film unique en son genre ! De Palma rend hommage a de grands films par la même occasion (dont cette mémorable scene dans la douche, avec la ventouse a déboucher les WC !), tout en gardant bien intact le style de son œuvre, qui est maitrisée au plus haut point ! Une grande merveille, on ne s'en lasse pas. Il est également important de souligner la performance de William Finley !
Un film aussi barré que Phantom of the Paradise ne peut quengendrer des réactions opposées : de la fascination absolue à la détestation totale. Cest quil sagit dun film hybride, un curieux et inattendu mélange de genres : des scènes hilarantes succèdent à dautres plus émouvantes, ou plus cruelles. De Palma nourrit son oeuvre de nombreuses références cinématographiques (Alfred Hitchcock entre autres) et littéraires (croisement entre Goethe, Oscar Wilde et Gaston Leroux) et leur entremêlement font de Phantom of the Paradise un film hors norme, étrange et complètement décalé. Cest cette diversité qui donne finalement toute la personnalité de ce film, cet univers unique, baroque et gothique. Ce Phantom semble intemporel, à la fois moderne et très kitsch. Les séquences musicales sont géniales, offrant aussi bien des moments émouvants comme des totalement endiablés et irrésistibles (Beef et les Juicy Fruits sur scène). On pourrait trouver ce joyeux bordel un peu indigeste sil ne servait pas un scénario si bien construit de bout en bout (De Palma laisse de nombreux indices sur la vraie personnalité de Swan). Derrière cet opéra rock survolté se lit clairement une critique féroce du capitalisme : la manipulation, lavidité, le chantage De Palma adresse une critique générale aux producteurs, qui ne cherchent que la rentabilité en dépit de la vraie création artistique (Swan a sans arrêt recours au sensationnalisme, « pour plaire »). En résumé, un film qui a laissé son empreinte dans lhistoire pour son originalité et son décalage. Dans cet opéra rock cruel et endiablé, De Palma fait preuve dun humour noir piquant, dénonçant de manière sous-jacente les dérives du capitalisme. Fou, entraînant, drôle et provocateur. Culte!
Brian de Palma signe là une comédie musicale bourrée de références pop (notamment Rocky Horror Picture Show et Psychose),et qui est maintenant devenu une référence. Le kitsch rend le film encore plus barré et orinique. Puis comment ne pas succomber au charme de Jessica Harper lorsqu'elle se met à chanter Old Souls ? Quant aux personnages,ils ont très bien compris ce qu'on attendait d'eux (Paul Williams en producteur malhonnête et égoiste et William Finley en compositeur tragique et injustement volé). bref,un bon hommage aux midnight movies et aux séries B des années 70.Une grande oeuvre dans la filmographie du réalisateur de L'Impasse et de Les Incorruptibles.
C'est brillant, filmé de main de maître, complétement déjanté avec de véritables scènes de folie furieuse (surtout dans la première partie). Il est toutefois dommage que le film finisse par souffrir de quelques longueurs qui gâchent un peu le plaisir. Quant à la musique, elle est affaire de goût, c'est du Paul William, je devrais dire ce n'est que du Paul William…
A nul doute, le meilleur film de Brian de Palma avec "Blow up". Dégagé de ses sempiternelles scènes donneuses de leçon de cinéma, délibéremment déjanté, provoquant, délicieusement immoral, halluciné, ce "Phantom of Paradise" est une comédie musicale les plus dingues jamais tournées. A croire que De palma, de coutume si académique avec ses références pompeuses (dans les deux sens du terme) au cinéma Hitchcockien, avait fumé sur le plateau. Un film fou à voir et à revoir, avec en prime une excellente musique et mise en scène aussi étonnante que son scénario.
Un film fort réjouissant, avec un sens de l'absurde incroyable et une bande originale excellente. Brian De Palma ne fait pas dans la dentelle en tournant cette œuvre kitsch mais le résultat est pourtant particulièrement savoureux et la mise en scène dynamique et excitante. Les acteurs sont impliqués et, en développant leurs personnages comme des caricatures, font plaisir à voir. Les scènes chantées ne sont jamais ennuyeuses, même pour quelqu'un qui n'apprécierait pas la musique, et certaines sont vraiment très belles – en particulier l'audition de Jessica Harper, dans laquelle elle promène sa classe et sa voix magnifique avec désinvolture. Enfin, l'humour est omniprésent, augmentant ainsi l'impact de cette satire de l'industrie musicale : celle-ci est présentée, via le personnage de Swan, interprété avec brio par le compositeur Paul Williams, comme un marché vérolé et plus soucieux de faire de l'argent que de créer de l'art – par extension, il en est aussi de même de l'ensemble de l'industrie artistique, et notamment cinématographique, ce qui ne s'est pas amélioré au cours du temps. Un classique culte.
Chef d'oeuvre absolu !!! (bon... c'est vrai que, sur le coup, suis difficilement objectif vu que, depuis l'enfance, suis fan absolu de Brian de Palma... mais quand même...) Et même si, à (re)visionner de nos jours, il va de soi qu'on trouvera à juste titre que les effets spéciaux ont bien morflé 😁
Je n'ai jamais aimé les vieux films, mais il semble que la vieillesse de ce film soit sa force. J'ai rarement vu un film aussi réussit, abouti, parfait. Et pourtant, j'en ai vu des films. Mais l'ambiance de ce film est tellement énorme, décalé, juste incroyable! Je ne sais pas si tout le monde aura la même fibre cinématographique que moi, mais je vous souhaite en tout cas, un bon film!
Un film unique. Phantom of the paradise, tout comme The Rocky Horror Picture Show s'émancipe du cas classique de la comédie musicale pour en venir à quelque chose de beaucoup plus vicieux et visuelle. Brian De Palma découvre tout son génie pour cette oeuvre admirable, traversée de bout en bout par des split screen, ralentis, accélérés, multiplication des points de vue, presque jamais le jeu du regard n'a été autant travaillé. Le maestro a su créer un univers fantasmagorique, romantique, poétique, rock and roll, visuel comme personne ne l'a jamais fait. De ce point de vue, seul Stanley Kubrick pourrait rivaliser avec lui. William Finley et Paul Williams s'en sortent à merveille, Jessica Harper se révèle quant à elle, être une aussi bonne actrice que chanteuse. Les chansons sont extrèmement entraînantes de même que les chorégraphies. Les décors sont eux aussi fabuleux et originaux, et que dire des costumes !!!!!! Phantom of paradise est un chef d'oeuvre qui reçu en 1975 le grand prix du festival d'Avoriaz. Eventuellement, pour une comédie musicale rock, seul The Rocky Horror Picture Show l'égalerai. A voir absolument ! Un régal pour les yeux et les oreilles !
Avec "Phamtom of the Paradise" je découvre un Brian De Palma que je ne connaissais pas. Je le connaissais austère (obsession), classique (incorruptibles), et manquant parfois totalement d'inspiration (mission to mars), mais là il me surprend et me fait plaisir! Flirtant avec la comédie musical, et l'horreur, De Palma allie avec brio des genres aussi différents que contradictoires. L'histoire plutôt simple est sauvée par le jeu des acteurs tous formidables, surtout Gerrit Graham en rockeur déjanté. Ce coté extême et décalé de "Phamtom" rappelle un peu celui de Scarface. Mais à l'inverse de celui-çi "Phamtom" trouve une justification à cet esprit barjot. Puissament psychedélique, il nous montre des scènes sortant du réelle et de l'irrationel pour nous faire comprendre la face sombre du monde du spectacle. Phamtom of the Paradise est une espèce de grosse métaphore du Schowbiz qui ne se prend pas au sérieux une minute. La bande son est un régal pour les oreilles, les images fluorescentes et la mise en scènes sont un plaisir pour les yeux. Trés bon film à ne pas rater. De Palma est plus à l'aise pour filmer des délire dans le style: "Scarface" et "Phamtom" que de polar plagiant Sir Alfred. D'ailleurs il réalise un clin d'oeil au meurtre de la douche de "Psychose", sauf qu'ici, le clin d'oeil est une grosse farce, et je m'en réjoui!
C'est un film totalement génial. La musique est terrible. Ce film reprend des classique comme faust, le portrait de Dorian Grey ... Et une scène de douche digne de psychose!! C'est certainement un film culte!