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    Halloween 3 : Le sang du sorcier
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    166 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2021
    Fini Michael Myers (non je rigole, ça commence à être l'apocalypse à partir du 4ème opus), et laissons la place à Halloween III : Season of the Witch, 3ème épisode qui a pour but de rallonger la lignée de la saga mais dans un chemin différent, en effet, c'est le seul épisode où Michael ne fait pas son apparition, et pourquoi ? Parce que notre fameux John Carpenter a eu pour idée de base de faire Halloween une saga d'anthologie où les épisodes n'auraient aucun lien, mais puisque Halloween III a connu un grand échec et que le public a préféré que le tueur masqué reste pour encore plus gagner sa notoriété qui est de "méchant de film d'horreur culte", bah.. ils ont repris avec le 4ème opus malgré son décès dans l'épisode 2.

    Mais finalement, un Halloween sans Michael, c'est pas si mal ? Alors que l'épisode 1 et 2 continue leurs histoire le même jour (donc le 31 Octobre) et la même nuit.. le seul défaut que je peux tirer c'est que leur scénario n'est franchement pas très original alors que celui d'Halloween III si ! D'ailleurs c'est le genre de scénario tout con que je n'aurais même pas réussi à trouver. spoiler: Le film commence en douceur avec un petit générique à l'ambiance épurée où la musique, très abstraite, m'a procuré une sensation d'être détendu grâce à son effet de bienfaisance. Deuxièmement on continue avec une deuxième séquence dans une rue où nous voyons un vieil homme effrayé cavaler dans la nuit en sachant que des âmes et des identités démoniaques sont à sa poursuite
    . Tout cette ensemble est parfait car la musique de Carpenter et Alan Howarth, ambiance à la perfection, c'est la cerise sur le gâteau. Bon je vais pas vous citer toutes les scènes du film, mais ça ne m'empêche pas de dire que certaines ont une ambiance bien épurée ^^ et rendent l'environnement très très agréable. Notamment la musique "Drive to Santa Mira", qui nous donne cet effet de voyager, et ça continue avec "Hey Boom", qui nous fait plonger dans une course-poursuite remplie d'action, de tension et de frayeur. Ensuite "Mask Test Tone" qui nous donne l'impression de se lever le matin, avec un temps ensoleillé où l'atmosphère et l'ambiance sont plutôt calme. "Robots at the Factory", où quand on l'écoute on a l'impression que on est dans un endroit pour observer car quelque chose nous intrigue et nous met sans cesse dans le doute. "First Chase", qui nous procure encore cette effet de vivre à l'instant une course poursuite. "Hello Grandma", qui nous procure sans cesse de la frayeur, en nous donnant l'impression d'être enfermé, se sentir seul dans un endroit, où on est rempli de tristesse et qu'on veut trouver une preuve malgré qu'on subit un parcours plus qu'effrayant. "The Rock" qui nous donne l'impression de découvrir un tas de trucs. "I Do Love A Good Joke", qui nous donne aussi l'impression d'être emprisonné et à la fois vivre le dernier instant de notre vie. "Challis Escape", qui nous donne l'impression de s'échapper, "South Corridor", on a l'impression qu'on a été démasqué. Bref toutes ces chansons nous fait livrer un message et nous fait à la fois, enrichir notre pensée. Ce qui nous fait dire et penser avec conclusion, qu'elles ambiance parfaitement et que la thématique est respectée.

    Mais je trouve ça tellement injuste que il soit aussi mal critiqué, pourquoi c'est encore une fois un excellent film mal apprécié ? Et pourquoi mérite-t-il sa place ? Bah parce que la fête d'Halloween y est ! point barre ! faut pas plus détailler que ça ! Je n'ai trouvé aucun cliché, le concept est original et tout est parfaitement compréhensible. Bref je n'ai jamais vu tant de spectateurs aussi c** et irréfléchi ne l'ayant pas apprécie juste à cause de l'absence du tueur masqué.. mais nous plongeons pas dans la négativité, les notes de ce film ont beaucoup montés entre-temps ^^ Car sur Imdb il est passé de 4.8/10 à 5/10, sur Metacritic de 5.3/10 à 6.2/10, sur Vodkaster de 2.28/5 à 2.35/5, et sur Senscritique de 4.6/10 à 4.9/10.

    Une petite foule de spectateurs reconnaissant grandement ses qualités qui n'ont jamais été aperçu auparavant.
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    2 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2020
    Sorti en 1978, Halloween de John Carpenter marqua le coup d'envoi à toute une flopée de slashers qui ensanglantèrent les écrans des 80's. Un phénomène qui dura une bonne décennie et dont la plupart des films ne firent finalement que dupliquer la recette créée par Big John. Un rien dégouté par cet opportunisme, celui-ci ne revint au genre que pour superviser la production chaotique de Halloween 2 confié à Rick Rosenthal, avant d'imaginer un tout autre concept à la franchise qu'il avait initiée. Sur les conseils de Nigel Kneale (célèbre scénariste des Quatermass), Carpenter décida alors de transformer la franchise Halloween en anthologie dont chaque film se présenterait comme une histoire indépendante avec pour seul point commun la fête d'Halloween. Il en soumit alors l'idée aux producteurs des deux premiers opus, Moustapha Akkad et Irwin Yablans qui collaboraient avec Dino De Laurentiis, et ceux-ci validèrent l'idée pour un essai. Exit donc Michael Myers et sa demi-soeur éplorée, Halloween 3 The Season of the witch nous proposa une toute nouvelle intrigue, pas moins horrifique mais clairement plus fantastique. Occupé à mettre la touche finale à son chef d'oeuvre polaire (The Thing), Big John confia l'écriture de ce nouvel opus à Kneale et la réalisation à son pote Tommy Lee Wallace (Ça), permettant au passage à celui-ci de faire enfin ses preuves derrière la caméra. Sans surprise quand il s'agit d'un excès d'originalité, le film fit un four au box-office à sa sortie et reste encore aujourd'hui injustement méconnu dans nos verdoyantes contrées.
    Pourtant Halloween 3 Le Sang du sorcier peut aisément se voir comme un des meilleurs films de la franchise derrière l'original et aux côtés du Halloween 2 de Rick Rosenthal et du Halloween 2 de l'ami Rob Zombie (avec Michael Myers qui hallucine sur des licornes en mode oedipe).

    Mais revenons-en à l'intrigue de ce troisième opus. Pourchassé par de méchants VRP en costard-cravate, Harry Grimbrige, commerçant de son état, visiblement en proie au délire, est emmené à l'hôpital d'un patelin sordide, où il est pris en charge par le docteur Daniel Challis. Quelques heures plus tard, Grimbrige est assassiné dans sa chambre et le médecin a tout juste le temps de voir son meurtrier s'immoler par le feu dans l'habitacle de sa voiture. Intrigué par cette affaire (franchement qui ne le serait pas ?), Challis décide alors d'enquêter aux côtés de la fille du défunt, Ellie, et se rend avec elle dans la ville de Santa Mira où se trouve l'usine fabriquant les masques d'Halloween que vendait Grimbrige en prévision des taquineries d'Halloween. Challis et Ellie s'infiltrent alors dans l'immense fabrique où ils découvrent le plan diabolique du vilain Mr Cochrane.

    Très loin d'un banal slasher (auquel il emprunte pourtant, dans sa première partie, quelques composantes évidentes), Halloween 3 se situe plus dans la lignée des cauchemars atmosphériques de la filmo de son maître d'oeuvre, les errances de son héros (Tom Atkins, déjà employé dans Fog et Escape from New York) et les élans horrifiques de son intrigue, préfigurant pour beaucoup ceux de Prince des Ténèbres et de L'Antre de la folie. S'il n'est ici crédité que comme producteur exécutif et compositeur (ses nappes de synthé caractéristiques en guise de signature) la part de Carpenter à la conception du film reste évidente tant l'intrigue, le style et la thématique révèlent des préoccupations proches de ses marottes habituelles (hordes d'agresseurs indistincts, petite bourgade isolée, perte d'identité, contamination du mal, résolution sous forme de promesse apocalyptique). De ce retour au culte de Samain (la fête celte à l'origine d'Halloween), il se dégage en plus une atmosphère d'inquiétante étrangeté au sens véritablement freudien du terme, l'essentiel du film donnant l'impression au spectateur de voir un film dépeuplé de personnages "humains", hanté par des simulacres imposteurs annonçant la fin du monde. Ces hordes de tueurs mutiques, sortes d'automates zombiesques empruntant les oripeaux de businessmen, apparaissent ici aux ordres d'un entrepreneur aux velléités de sorcier (le très inquiétant Daniel O'Herlihy, le "Vieux" dans Robocop), bien décidé à se servir de l'industrie moderne pour propager un culte sacrificiel oublié que Carpenter et Rosenthal évoquaient déjà le temps d'un plan dans Halloween 2.

    Fort d'une imagerie impressionnante, magnifiée par la photo de Dean Cundey, ce troisième opus révèle ainsi des morceaux d'étrangeté remarquables, à la lisière du fantastique pur, comme cette scène où le héros croit voir en un automate en mouvement, une vieille couturière mutique et inquiétante. Les archétypes ancestraux (automates, rites séculaires et sorciers) côtoient ici une vision kitch et post-moderne de la technologie, nourrie par l'omniprésence d'écrans télévisuels et de spot publicitaires entêtants qui critiquent, en filigrane, le pouvoir aliénant de la société de consommation véhiculé par les médias. On y trouve aussi une critique politique des années Reagan, l'omniprésence de caméras et de gardes en costume-cravate dans la petite ville de Santa Mira renvoyant de manière évidente à l'Amérique sécuritaire et ultra-libérale voulue par l'ami Ronald. Le script pointe aussi du doigt la main d'oeuvre robotisée : ici un vieil entrepreneur faussement philanthrope rejette toute main d'oeuvre humaine et élimine littéralement toute menace en s'entourant exclusivement d'automates à qui il délègue le fonctionnement de son entreprise.

    Au-delà de son propos sous-jacent, le film réserve quelques séquences horrifiques (la fameuse scène de la famille "middle-class" américaine, cruellement sacrifiée par Cochrane) tellement dérangeantes qu'elles pousseront, selon la légende, le scénariste Nigel Kneale à demander à Carpenter de ne pas créditer son nom au générique. Et si le dernier acte ne manque pas de rebondissements grotesques frôlant bon le nanar (la scène too much du bras dans la voiture), le tout s'achemine vers un final proprement traumatisant, ouvert à la suggestion d'une continuité apocalyptique (récurrent dans la filmo de Carpenter) et que le maître lui-même réemploiera dix ans plus tard de manière détournée, pour conclure son excellent L'Antre de la folie.

    Quelque peu oublié dans une saga cinématographique excessivement dédiée à son illustre croque-mitaine, Halloween 3 Le sang du sorcier, fait donc figure de jalon important dans la filmographie de son producteur. C'est aussi le meilleur film de Tommy Lee Wallace, lequel persistera un temps à marcher sur les traces de son mentor (It, Fright Night 2, Vampires 2) avant de sombrer discrètement dans l'oubli. Malgré quelques fautes de goûts et autres facilités plus ou moins évidentes, le film se laisse toujours regarder avec plaisir et parvient même par moments à choquer le spectateur par sa cruauté indicible et ses remarquables sursauts horrifiques. Cela reste au final un opus tout aussi original que réussi, qui révèle encore aujourd'hui le potentiel sacrifié d'une anthologie avortée, dédiée à la fête de Samain, aux silhouettes masquées et aux veilles de fin du monde.
    apotheme
    apotheme

    117 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 décembre 2020
    Quel catastrophe ce film sous le titre "d'halloween 3".
    Pas de mickael Myers mort dans le précédent film.
    Reprendre le nom d'un film sans que le meurtrier principal y soit n'y qu'on y fasse allusion et sans Jamie lee Curtis, on peut y voir que du marketing et en okus sans intérêt au vu de la piètre qualité de ce film.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    Halloween 3 : Le Sang du sorcier (1982) et son titre mensonger pourrait porter à croire qu’il s’agisse de la suite d’Halloween 2 (1981), mais il n’en est rien. Nous avons là, sans le moindre doute, l’épisode le plus WTF de toute la franchise. Le film n’a aucun lien ni de près ni de loin avec le film culte de John Carpenter : La Nuit des masques (1978).

    Il s’agit avant tout d’un film indépendant, surfant sur la cote de popularité de la saga pour créer une nouvelle anthologie horrifique en lien avec Halloween. Sauf qu’ici, il vous faudra donc oublier Michael Myers et sa gueule livide, oublier aussi le côté slasher pour un film fantastique lorgnant du côté de la sorcellerie.

    Le film nous entraîne au cœur d’une histoire tirée par les cheveux et que n’auraient pas renié les scénaristes d’X Files. Cela se passe pendant la période d’Halloween où une mystérieuse usine irlandaise de confection de masques laisse planer une menace insidieuse sur les personnes arborant les masques qu’elle fabrique.

    Le film prend le risque de perdre des spectateurs en cours de route, en trompant sur la marchandise, en multipliant les genres au sein d’un seul et même film (il y est question de robots, de croyances liées aux pierres de Stonehenge, de maléfices, …). Cela fait beaucoup et malgré tout cela, on s’étonne d’y adhérer pleinement. S’il faut bien admettre avoir mis un certain temps avant d’adhérer au film, contre tout attente, Tommy Lee Wallace parvient à nous tenir captivé, en grande partie grâce à Tom Atkins, aux innombrables rebondissements et à l’ambiance pesante et angoissante qui y règne tout au long du film.

    Pour son 1er film, Tommy Lee Wallace ne laisse clairement pas indifférent (son film est taxé d’être le pire film d’horreur des années 80 ou le pire de la franchise). Une agréable surprise, qui certes, accuse le poids des années (au niveau des SFX), mais qui mérite d’être vu et surtout, d’être reconsidéré.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    AMCHI
    AMCHI

    5 814 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2020
    Ce 3ème opus bien qu'ayant les mêmes producteurs dont John Carpenter est un peu un hors-série par rapport aux autres volets, bien que cela se passe lors de la période de Halloween jamais l'ombre du masque de Michael Myers ne pointera à l'horizon.
    Le concept était de faire un film en rapport avec cette période de l'année très prisée aux USA, de lancer une nouvelle saga car Michael Myers était sensé être mort à la fin du précédent film mais cela fut un flop.
    C'est Tommy Lee Wallace qui réalise ce film, il a travaillé auparavant avec Carpenter notamment sur le 1er film de la saga (c'est lui aussi qui trouva le fameux masque du tueur), ce n'est pas un grand réalisateur (il est surtout connu pour l'adaptation de CA de Stephen King).
    Il a écrit le scénario du Sang du sorcier, une histoire bien ficelée qui s'ouvre sur une bonne scène donnant de suite son ton au film, qui sera noir malheureusement sa mise en scène et un peu plate et il faut attendre la dernière demi-heure pour que le rythme s'emballe.
    On peut qualifier Halloween III de semi-ratage donc de semi-réussite, les scènes d'horreur sont bien faites surtout celle du gamin portant le masque spoiler: sa tête se transformera en insectes.

    J'ai bien aimé l'ambiance sombre presque désespérante à l'image de la dernière image avec ce gros plan sur Tom Atkins.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juin 2020
    Que ce troisième volet de la saga Halloween jouisse aujourd’hui d’un statut d’œuvre culte semble relever davantage de sa mise au ban de la saga, puisque boudé par une bonne partie du public de l’époque et jusqu’à récemment difficilement trouvable en support physique – remercions au passage la maison d’édition Le Chat qui fume, dont la restauration rend ledit film désormais accessible – que de sa qualité intrinsèque : quelques courtes séquences sur des enfants déguisés dans la pénombre, marchant comme marcherait une procession de sorciers, exhibent çà et là un potentiel gâché, miné par un scénario grotesque qui s’affranchit trop de l’univers mis en place par l’œuvre originale, si bien qu’il doit rappeler sa filiation par des extraits vidéo diffusés à la télévision… Hormis la musique électronique et l’atmosphère pesante – mais au poids nul –, Le Sang des sorciers fait table rase du passé, ce qui aurait pu permettre à l’équipe du film de renouveler sa mythologie, d’explorer ses fondements les plus obscurs et ancestraux : raccorder la fête d’Halloween à ses origines païennes constituait une excellente idée, dommage que celle-ci ne prenne vie que par des clichés mal intégrés au récit-cadre. Une vieille pierre dans un entrepôt vide, des références à la culture celtique, des puces électroniques, un curieux spot télévisé… Tout cela n’est guère crédible. Le long métrage de Tommy Lee Wallace est écartelé entre une volonté de renouveau et un recyclage des anciens « trucs » à la Carpenter : personnages statiques, nuits crépusculaires, voiture méchante. Du Village des damnés à Christine, voici le John Carpenter’s Universe ouvert ! Pas de chance pour lui, sa force de mise en scène a disparu – on s’ennuie de pied ferme – et la puissance destructrice du Mal qu’il représentait lorgne du côté de Phantasm avec son vieux croque-mort, le talent en moins. Halloween III est un film raté, une suite bâtarde qui s’écarte trop de son modèle là où le deuxième opus se contentait de le recopier. Heureusement, il y aura 2018, et David Gordon Green.
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Tentative d’élargir la saga Halloween qui devait devenir dans la tête de ses producteurs une sorte de festival de l’horreur. Exit donc Michael Myers (pour une seule fois vu le manque de succès du film) et à la place on a un marchand de masque décidé à décimer la jeunesse le soir d’Halloween. S’il y a un ou deux bons passages le film donne souvent l’impression de tourner en rond et il faut bien le reconnaître on s’ennuie ferme et on aimerait bien voir débarquer Michael et son grand couteau pour bousculer un peu tout ça.
    Pasthen
    Pasthen

    57 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2019
    Sans conteste le plus décrié de la saga et pour cause, Michael Myers est totalement absent de cet Halloween. Co-scénarisé par Carpenter, la volonté (et la condition) était de décliner Halloween chaque année avec une histoire horrifique différente. Cette fausse suite (donc), n'est pas un mauvais film et bénéficie de Tom Atkins comme tête d'affiche, déjà vu à l'époque dans Fog et New York 1997, deux réalisations de John Carpenter. Bien dans le thème Halloween, le film raconte la confrontation entre le Dr Challis et Conal Cochran un fabricant de masques pour enfants au dessein machiavélique et meurtrier.
    Stefano edbergo
    Stefano edbergo

    4 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Le mal aimé de la saga Halloween et pourtant l'un des trois meilleurs de la dizaine de films qui en résultent. Certes Michael Myers n'apparaît pas dans cet épisode mais il était question à l'époque qu'il était bel et bien mort.Cette histoire X-FILIENNE avant l'heure de complot et de masques d'halloween piégés est passionnante.L' horreur est au rendez vous autant que le slasher espéré des détracteurs de ce film. Bref très bon Halloween.
    Alexis C.
    Alexis C.

    4 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Un film qui se traîne une réputation de vilain petit canard alors que ce n'est pas justifié.
    Alors oui le film est loin d'être parfait, il accumule les clichés du genre et les pirouettes scénaristiques.
    Mais c'est agréable à regarder, il y a quelques passages flippants et sur le fond le scénario est pas mal.
    OMTR
    OMTR

    17 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Pas de Michael Myers, mais un message subtil dans ce troisième volet ingénieux et perspicace de la Saga Halloween, avec à nouveau une superbe bande originale d’Alan Howarth et John Carpenter.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2019
    John Carpenter n'était pas favorable à ce qu' "Halloween" devienne une franchise. Il avait accepté du bout des lèvres de participer à la première suite en se contentant d'en écrire le scénario, laissant la réalisation à Rick Rosenthal. Malgré le manque de conviction de Carpenter et les critiques défavorables, le film fut très rentable. Inutile de préciser qu'Irwin Yablens et Moustapha Akkad se manifestèrent très rapidement pour la mise en chantier d'un troisième épisode. John Carpenter et son amie productrice Debra Hill guère plus partants acceptent au final d'accoler leur nom au projet à la condition que désormais chaque épisode offre une variation autour du thème d'Halloween et ne mise plus uniquement sur la peur du croquemitaine incarnée par Michael Myers. Dino De Laurentiis qui se charge de la distribution du film se laisse convaincre que l'idée de Carpenter serait une manière attractive de diversifier le propos. Le scénario est confié à Nigel Kneale, le père de la série britannique Quatermass très appréciée de Carpenter et c'est son ami d'université, Tommy Lee Wallace qui se charge de la mise en scène, profitant de l'occasion pour faire ses débuts derrière la caméra. Exit donc Laurie Strode (Jamie Lee Curtis) et Michael Myers, pour remonter aux origines celtes de la fête Halloween qu'un magnat de l'industrie du jouet (Dan O'Herlihy) entend remettre au goût du jour via une puce introduite dans des masques conçus pour transformer les charmantes têtes blondes de tous les Etats-Unis en autant de petits Michael Myers par procuration. L'idée de base qui apparente ce troisième épisode au "Village des damnés" de Wolf Rilla (1960) dont Carpenter réalisera un remake avec Christopher Reeve en 1995, est plutôt réjouissante en cette période où le slasher est devenu la recette magique pour tout film censé donner le frisson. L'entame parfaitement maitrisée dans l'esprit des "Envahisseurs" lance de la meilleure manière qui soit les affaires, introduisant le docteur Daniel Challis interprété par le solide Tom Atkins (acteur récurrent des films de John Carpenter) qui va mener l'enquête pour comprendre le meurtre de l'un de ses patients arrivé le soir même hagard, ânonnant: "Ils vont nous tuer tous. Chacun d'entre nous". Accompagné de la fille du petit commerçant sauvagement assassiné, il remonte jusqu'à la petite ville de Santa Mira où sont fabriqués les masques qui envahissent les petits écrans à quelques jours de la fête d'Halloween. La ville semble sous l'emprise du directeur de l'usine, Conal Cochran (Dans O'Herlihy impeccable) aussi patelin en public qu'il semble inquiétant dans la manière dont il administre son personnel et ses clients. On peut le constater, on est très loin de ce qui fut aux origines du film mythique de John Carpenter. Les spectateurs n'ont pas beaucoup apprécié la démarche, faisant subir un sérieux coup d'arrêt au succès enregistré par les deux premiers épisodes. On reviendra très vite au schéma initial pour ne plus jamais l'abandonner. Pourtant le temps faisant toujours son effet, "Halloween 3 : le sang du sorcier" validera la volonté de John Carpenter de prendre des chemins de travers pour renouveler son concept initial. Le film distille une angoisse diffuse qui prend toute sa force grâce à la mise en scène de Tommy Lee Wallace qui joue parfaitement de l'ambivalence consubstantielle à la fête d'Halloween qui veut que l'on s'amuse tout en se grimant en croquemitaine. Longtemps considéré comme un accident au sein de la saga désormais riche de onze films, ce troisième épisode fait aujourd'hui figure de curiosité bienvenue, surpassant la monotonie née de l'enchainement des suites et reboots jusqu'à l'arrivée de Rob Zombie en 2007 qui proposa une plongée déroutante dans la psyché gravement perturbée de Mike Myers.
    Shannon.D
    Shannon.D

    29 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2018
    J'ai débranché mon mode fan girl de Michael Myers une seconde pour essayer d'apprécier ce film en le prenant comme une œuvre à part et non un spin-off ou une suite, mais je n'ai quand même pas réussi à l'aimer. Le rythme est extrêmement lent, les personnages ne sont pas attachants et j'ai plus au l'impression de regarder un sous James Bond spécial Halloween qu'un vrai film d'horreur. Ses seuls qualités sont pour moi l'idée de base ( spoiler: une société dirigée par un psycopathe qui vend des masques d'Halloween qui font fondre la tête des gens en en faisant sortir des insectes et des serpents parce qu'il trouve ça drôle
    ), qui n'aura permis de donner qu'une scène vraiment réussi et horrifique de tout le film ( spoiler: le petit garçon qui meurt devant son écran
    ) et une tentative de reprise de la démarche de Michael Myers à travers des automates tueurs.
    Xavier M
    Xavier M

    4 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2018
    Je viens de le revoir (en 2018!). Alors qu'il est assez malmené par la critique, j'ai voulu de revoir, avec un point de vue différent: en admettant qu'il n'a d'emblée aucun rapport avec la saga.
    Cet état de fait clarifié et accepté (serait-ce le plus difficile?), je lance le film.
    Et... à ma surprise, c'est loin d'être le navet qu'on assassine dans les forums !
    Il est gore et derreangeant, par son intrigue terriblement sinistre et macabre !
    je tiens à souligner l'originalité (et le culot) d'un tel senario, parfait même avant
    -gardiste/anticipation, l'ambiance anxiogène, la BO synthétique géniale, les cadrages propres au style inimitable de Carpenter (plans fixes et traveling propres).

    Alors oui, ne n'est pas LE chez d'oeuvre, et oui, l'appeler "Halloween 3: le sang du sorcier" fut une stupide erreurs commerciale.

    Mais une fois pris pour ce qu'il est, il est génial.
    Oui, j'assume. Un très bon film, surprenant.

    Mon conseil: oublié son titre et concentrez-vous sur le film lui-même.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2018
    S’il y a bien un film à part dans la saga Halloween, c’est bien ce troisième épisode. En effet, John Carpenter et Debra Hill estimaient que tout avait été dit sur l’histoire de Michael Myers à la fin du second et décidèrent de faire de la série Halloween une anthologie d’histoires se déroulant le soir d’Halloween mais sans autre lien les unes avec les autres. Halloween 3 réalisé par Tommy Lee Wallace est donc le prototype de cette nouvelle orientation que devait suivre la saga. Il ne faut donc pas espérer y voir Michael Myers, Laurie Strode ou le docteur Loomis (même si un clin d’œil au premier film se fait par la diffusion d’extraits de celui-ci comportant son célèbre thème musical sur des postes télévision). Dès le générique, la couleur est clairement annoncée puisque celui-ci est totalement différent puisque, s’il met toujours en scène une citrouille, celle-ci est une reproduction informatique dont l’aspect rappelle fortement les jeux vidéo du début des années 80 et est accompagné d’une musique complètement différente des précédents bien qu’étant toujours co-composée par John Carpenter (en collaboration avec Alan Howarth comme sur le second volet) : nous sommes ici plus dans une ambiance étrange qu’angoissante ! Seules les attitudes des robots tueurs, l’utilisation que fait Carpenter de la musique pour les accompagner et le style de réalisation de Tommy Lee Wallace, influencé par celle de son producteur, rappellent les premiers épisodes. Ce souhait de créer une anthologie était intéressant mais le résultat n’est que très moyennement convaincant. Le film est loin d’être aussi mauvais que le disent souvent ses détracteurs (sûrement déçu de son absence de lien avec les autres épisodes et la fin ouverte qui termine le film) mais n’est guère marquant : il aurait eu pleinement sa place dans la programmation des Jeudis de l’angoisse qui a fait les belles heures de M6 dans les années 90 mais aurait été tout à fait oublié s’il n’avait pas été labellisé Halloween et si le nom de John Carpenter n’y avait pas été rattaché. Une curiosité qui se révéla être un échec commercial qui fit abandonner cette idée d’anthologie au profit du retour de Michael Myers dès l’épisode suivant.
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