Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Redzing
1 118 abonnés
4 470 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 16 novembre 2021
Alors qu'un 3ème film Halloween se prépare, John Carpenter accepte de le produire, à condition qu’il n’ait aucun lien avec les deux premiers opus. L'idée était de construire une franchise ou chaque suite serait indépendante, et traiterait d'un thème autour d'Halloween. Une idée salutaire, Carpenter n’ayant plus rien à raconter sur le personnage de Michael Myers, après un « Halloween II » à l’intérêt déjà discutable. Cependant, le résultat a décontenancé la plupart des spectateurs à l’époque, déçus de ne pas revoir leur boogeyman fétiche à l’œuvre. De même, ils ont été surpris de découvrir un film d’horreur teinté de SF, plus proche d’un « Invasion of the Body Snatchers » que d’un teen-slasher ! A tel point que la franchise corrigera rapidement le tir, Michael Myers repointant le bout de son couteau dès le 4ème film. Quoi qu'il en soit, ce « Halloween III: Season of the Witch » n'est pas si mauvais qu’on a pu l’entendre. Il semble même avoir gagné de l’estime au fil des ans, se démarquant des autres suites de la franchise qui n’ont fait que recycler le personnage de Michael Myers jusqu’à plus soif. Ainsi, l'ensemble démarre de manière très correcte, avec une BO signée John Carpenter himself, et des scènes horrifiques très sympathiques (les premiers plans, avec une poursuite nocturne entre une individu et une voiture, évoquent « Christine », qui sortira 1 an plus tard !). L’ambiance glauque dans une petite ville dominée par une fabrique de jouets est réussie, et Tom Atkins est charismatique en médecin enquêtant sur un meurtre sordide. Le souci, c’est le scénario ! On peut franchement saluer l’idée de se détacher totalement du volet précédent, ainsi que l’intégration d’éléments amusants çà et là. Le hic, c’est que tout cela vire très rapidement au grand guignol. L’intrigue mêle maladroitement complot de fabricants de jouets, androïdes, masques piégés, sorcellerie, dans ce qui est sans doute l’un des plans de méchant les plus capillotractés de l’histoire du cinéma ! Sans compter de très nombreuses invraisemblances. spoiler: La fille de la victime qui oublie rapidement mort de son papa pour tomber dans les bras du protagoniste, 25 ans plus vieux et qu’elle connait à peine. Un héros dragueur aux mains baladeuses, dont l’alcoolisme ne sera jamais exploité dans l’histoire. Des méchants dont le plan est basé (entre autres) sur le fait que tous les enfants soient devant la TV en même temps à une heure fixe… dans un pays qui compte quatre fuseaux horaires. Des personnages aux réactions souvent stupides. Un final qui a de la gueule mais pas vraiment de sens. « Halloween III: Season of the Witch » fait donc partie de ces films qui partent avec de bonnes intentions, mais dont l’exécution laisse malheureusement à désirer.
Tentative d’élargir la saga Halloween qui devait devenir dans la tête de ses producteurs une sorte de festival de l’horreur. Exit donc Michael Myers (pour une seule fois vu le manque de succès du film) et à la place on a un marchand de masque décidé à décimer la jeunesse le soir d’Halloween. S’il y a un ou deux bons passages le film donne souvent l’impression de tourner en rond et il faut bien le reconnaître on s’ennuie ferme et on aimerait bien voir débarquer Michael et son grand couteau pour bousculer un peu tout ça.
Attention, Halloween 3 est un spin-off qui n'a (quasiment) aucun rapport avec la saga : pas de Michael Myers ni Laurie Strode (bien que Jamie Lee Curtis fasse un petit caméo vocal en jouant la standardiste téléphonique qu'on entend quelques secondes), et une réalisation de téléfilm à très petit budget, dont le scénario est équivalent à un roman Chair de Poule (ou une histoire des Contes de la Crypte, selon vos références). Ce qui ne nous dérange pas forcément dans le fond (on peut varier les méchants dans une saga, on trouve même logique de relier les contes qui font peur avec le titre "Halloween", puisqu'à l'époque on n'était pas sûr de poursuivre avec Michael dans les suites...), en revanche la qualité très médiocre de cet opus nous a constamment fait regretter les deux premiers. On ouvre sur un générique très kitsch avec à présent une citrouille numérique (qui se justifiera par l'intrigue du film, mais la première impression est "que c'est laid"), on continue avec le remplacement de Michael qui pique les yeux (concrètement : des gars rigides et filiformes qui ne sont pas masqués, font la tronche 24h/24h et ne font par conséquent pas du tout peur), et on s'étouffe devant le côté très nanardesque de ce film : acteurs qui jouent très mal, dialogues effroyables de bêtise, les "androïdes" qui sont juste des gars qui boudent et ont des gants (on en connaît beaucoup, alors...), spoiler: le héros qui se libère ultra facilement, le pouvoir de Stonehenge pour justifier tous les trous du scénario (ce qui devient vite tiré par les cheveux). Et surtout : il n'y a pas de fin. Non, vous avez bien lu, vous vous êtes coltiné 1h30 de série B mal réalisée pour que cela coupe net, sans que vous ayez le fin mot de l'histoire. Pour le coup, on se croirait vraiment à la dernière page de nos romans Chair de Poule avec la phrase finale horrifique à points de suspension qui fait un effet de style apprécié dans ce genre de roman, mais est complètement ridicule dans un film (surtout avec ce gars qui gueule : "COUPEEEEZ !!!" en gros plan... Il s'adresse au réalisateur, ou bien ?). On comprend bien l'hommage tenté aux histoires qui font peur à Halloween, et la critique faite à la publicité qui lave (littéralement) le cerveau, mais le film part dans tous les sens, n'est jamais qualitatif, et vous ferme le rideau au nez à 1h30 pétantes. Ce devait être l'heure d'aller chercher les bonbecs.
Rien à voir du tout avec les 2 premiers opus et le tueur en série masqué , à se demander pourquoi on l'a affilié à la célèbre franchise. Cependant cela n'en reste pas moins un film d'épouvante/thriller appréciable et de qualité avec l'un des plans les plus machiavéliques qu'il soit, destiné à tuer des millions d'enfants par une sorte d'industriel maléfique. Une histoire de fou comme je les aime.
S’il y a bien un film à part dans la saga Halloween, c’est bien ce troisième épisode. En effet, John Carpenter et Debra Hill estimaient que tout avait été dit sur l’histoire de Michael Myers à la fin du second et décidèrent de faire de la série Halloween une anthologie d’histoires se déroulant le soir d’Halloween mais sans autre lien les unes avec les autres. Halloween 3 réalisé par Tommy Lee Wallace est donc le prototype de cette nouvelle orientation que devait suivre la saga. Il ne faut donc pas espérer y voir Michael Myers, Laurie Strode ou le docteur Loomis (même si un clin d’œil au premier film se fait par la diffusion d’extraits de celui-ci comportant son célèbre thème musical sur des postes télévision). Dès le générique, la couleur est clairement annoncée puisque celui-ci est totalement différent puisque, s’il met toujours en scène une citrouille, celle-ci est une reproduction informatique dont l’aspect rappelle fortement les jeux vidéo du début des années 80 et est accompagné d’une musique complètement différente des précédents bien qu’étant toujours co-composée par John Carpenter (en collaboration avec Alan Howarth comme sur le second volet) : nous sommes ici plus dans une ambiance étrange qu’angoissante ! Seules les attitudes des robots tueurs, l’utilisation que fait Carpenter de la musique pour les accompagner et le style de réalisation de Tommy Lee Wallace, influencé par celle de son producteur, rappellent les premiers épisodes. Ce souhait de créer une anthologie était intéressant mais le résultat n’est que très moyennement convaincant. Le film est loin d’être aussi mauvais que le disent souvent ses détracteurs (sûrement déçu de son absence de lien avec les autres épisodes et la fin ouverte qui termine le film) mais n’est guère marquant : il aurait eu pleinement sa place dans la programmation des Jeudis de l’angoisse qui a fait les belles heures de M6 dans les années 90 mais aurait été tout à fait oublié s’il n’avait pas été labellisé Halloween et si le nom de John Carpenter n’y avait pas été rattaché. Une curiosité qui se révéla être un échec commercial qui fit abandonner cette idée d’anthologie au profit du retour de Michael Myers dès l’épisode suivant.
Out Mikael Myers dans ce troisème opus, et c'est la raison du boudage critique et public. Dommage ce petit film bien eighties, avec une bande sonore synthétique froide et répétitive à l'overdose pour la pub Silver Sharmock. Loin d'être dégueulasse, cette série B sort des chemins classiques du schéma horrifique de l'époque et offre une belle surprise.
Sans conteste le plus décrié de la saga et pour cause, Michael Myers est totalement absent de cet Halloween. Co-scénarisé par Carpenter, la volonté (et la condition) était de décliner Halloween chaque année avec une histoire horrifique différente. Cette fausse suite (donc), n'est pas un mauvais film et bénéficie de Tom Atkins comme tête d'affiche, déjà vu à l'époque dans Fog et New York 1997, deux réalisations de John Carpenter. Bien dans le thème Halloween, le film raconte la confrontation entre le Dr Challis et Conal Cochran un fabricant de masques pour enfants au dessein machiavélique et meurtrier.
wowowowowowowowwoow ! il est ou le raport avec halloween la ? ou est michael myers ? , ou est laurie ? , ou est le dr loomis ? nulle part dans le film ! y a aucun personnage du vraie halloween ! j avoue que les éfet spciaux sont bien fait mais les acteur j ai pas aimé leur jeu , j avoue que le scénario est bien mais franchment un halloween ça serieux? bref aucun raport avec la saga halloween 0/5
film qui serait qualifié aujourd'hui comme thriller. j'ai aimé cet épisode car il y a un méchant puissant et un sauveur faible. épisode à voir sans voir forcément les autres. je me fais toute la série avant de voir le tout dernier pour les 40 ans de la série. ... quel pied 😀
Certes, il s'agit d'un film plutôt "hors sujet" de la saga Halloween, mais je trouve que le choix est plutôt logique vu la conclusion du 2e film. Ce 3e film aurait permis de lancer une Nouvelle Vague à travers les films d'horreurs qui se déroulent le jour du 31 octobre. Probablement détesté à sa sortie, le Principe de partir complètement sur autre chose, ce type de film de la saga Halloween, ne verra plus le jour. Ce 3e film est donc un film sans Michael Myers. Avec une histoire originale et de bonnes idées, le film part avec de bonnes intentions de lancer une nouvelle vague horrifique à travers Halloween. Malgré de bonnes idées, ce film "Halloween" perd beaucoup de points, notamment le scénario avec des facilités aberrantes, ainsi qu'une fin rushé. Les intentions étaient là. dommage que cela n'ait pas suffit pour satisfaire le plus grand nombre. Un poil sous coté tout de même
Étrange suite d'une série de slashers qui a vite décliné. Cet opus 3 ne fait intervenir ni Michael Myers, ni Jamie Lee Curtis mais un obscur sorcier fabricant de diaboliques masques pour la fête de Halloween. La première vision déconcerte: une histoire de série Z sans surprises ni suspens qui exploite le succès d'un filon avec lequel elle est vaguement affiliée. Et en le revoyant, on se dit qu'il se situe davantage dans l'esprit des films d'épouvante des années 60 que dans celui des slashers des années 80. La sorcellerie, une antique divinité, un couple improbable, une fin ouverte... Rien à voir donc avec la saga donc, mais un petit film de genre imparfait pas si déplaisant.
Soit le projet de Carpenter d'innover. C'en est fini de Michael Myers (apparemment tué dans le 2), pour autant la soirée d'Halloween s'annonce toute aussi mouvementée... Puisqu'un fabricant de masques d'Halloween a décidé de trucider des millions enfants pour les offrir en sacrifice selon la bonne vieille tradition de Stonehenge... Très con comme scénario, difficile de dire le contraire. Néanmoins, il a le mérite de proposer quelque chose de neuf, et pour un peu que la mise en scène tienne la route, il y aurait de quoi faire une bonne petite série B. Ce que le film ne saurait être. Il se rapproche bien plus de la série Z à force de nous balancer des scènes d'horreur superflues (auxquelles on ne croit pas une seconde non plus). Tommy Lee Wallace manque de savoir-faire et ça se sent. Les effets-spéciaux (pas forcément moins bons que chez Carpenter) sont beaucoup trop exposés, du coup le film a pris un sacré coup de vieux. Ce qui fait toutefois toute la force du film, c'est son pessimisme ambiant, tendant vers le désespoir d'un apocalypse inévitable. Et cela est souligné à merveille par le duo Carpenter/Howarth, qui ont fait du très bon travail avec leur synthé. La musique psychédélique du film parvient en effet à elle seule à lui insuffler ce qui lui manque de suspense, de fantastique, de terreur. Évidemment, ce troisième épisode est plus proche d'un navet qu'autre chose, mais il reste tout de même injustement boudé, surtout en comparaison des épisodes suivants qui eux allaient nous offrir systématiquement la même boucherie, n'ayant que faire des invraisemblances (le personnage de Michael Myers et son alter-ego Donald Pleasance parvenant à ressusciter entre chaque épisode). Carpenter avait pourtant la possibilité de donner un bon virage à la saga. Mais il l'a fait sans trop de panache, et le résultat n'a malheureusement pas été concluant.
je suis étonné que la moyenn de ce film soit si basse, "halloween 3 - le sang du soricer " est pour moi un film d'horreur réussi et original . c'est juste que, ce qui a sûrement géné les gens à l'époque, il n'est pas la suite des 2 premiers, il n'aurait pas dû s'appeler "halloween 3 " . spoiler: La fin du film est énigmatique, on peut imaginer ce que l'on veut . . à découvrir .
Un hors série. Normal après tout ce qu'a mangé Mikeal dans le 2. Le film est assez sympa. Le jingle "happy hallowen..." très fun. Le film est cependant très moyen. ------Février 2013------
Hors-série de la saga Halloween, ce film est assez bizarre au premier abord. On s'ennuie assez longtemps, il n'y a pas d'action, ce n'est pas un slasher, il n'y a pas Michael Myers, ni même le docteur Loomis.
Tom Atkins le remplace le temps d'un film, et il n'est vraiment pas trop mal, même si Donald Pleasence est quand même assez irremplaçable. Les autres acteurs sont anecdotiques, si ce n'est la présence de Nancy Kyes, présente dans le premier Halloween. Sinon, le film n'est absolument pas effrayant mais risible, l'atmosphère est quand même plutôt pas mal. Il est mieux qu’Halloween II mais je doute que s'ils avaient continué dans cette idée de faire comme les Contes De La Crypte, ça n'aurait pas aussi bien marché. Quelques morts dans le film sont vraiment imaginatives mais il faut croire que 98 minutes pour un film d'horreur, c'est vraiment trop long.
Pour l'instant, la fin de cet Halloween est la meilleure fin que j'ai jamais vue pour un film d'horreur. Et ça, c'est vraiment un tour de force. Dispensable.