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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 août 2007
Intriguant, inquiétant, bizarre... et pourtant on ne peut s'empécher de voiloir en connaître la fin ! Je peux comprendre qu'il n'ai pas accrocher les distributeurs et grand groupe de cinéma, c'était vriament par hasard dans un coin perdu du magasin de location de DVD que nous l'avons découvert.
Je n'ai pas tout à fait compris la fin, mais elle coule peut-être de source pour celui qui aura lu la biographie de Diane Arbus
Ce portrait - trop - imaginaire de la célèbre photographe, alors qu'il semblait prometteur, n'est au final rien d'autre qu'une mille et unième version de La Belle et la bête, servie sur fond de Alice au pays des merveilles de la nature. Diane Airbus, dans son éveil à la photographie, est juste mentionnée par quelques stratagèmes superficiels qui ne convaincront personne. Le propos sur ceux que la nature a fait "différents" est simplifié à son extrême avec un défilé de "phénomènes", tout juste bon à montrer une Nicole Kidman - version revisitée de son personnage de Birth - dans la jouissance de ce "spectacle". Si encore on avait eu droit à un propos sur l'apprentissage, sur la découverte émotionnelle et artistique du personnage, mais non. Là encore, Shainberg préfère filmer le glauque. L'attrait de Diane Airbus pour la "différence" se réduit à la simple expansion de désirs trop longtemps refoulés, qui se rapprochent plus d'une certaine perversité, que d'un propos intelligent ou simplement utile. Tout ceci reste donc totalement prévisible, du début à la fin, ce qui n'aurait pas été si grave si le film s'était avéré légérement plus intéressant. On gardera donc quelques points positifs, comme ce travail merveilleux sur la lumière, ou cette scène, étrangement fascinante, où les deux protagonistes se retrouvent, inconnus, dans un bain pour simplement s'apprendre. A voir une fois, tout de même, pour se faire une idée.
Fascinée par les freaks, l’incongruité et les personnages singuliers, Diane Arbus est l’auteur d’une œuvre photographique parmi les plus marquantes du siècle dernier. Plutôt qu’une classique biographie filmée, Steven Shainberg a préféré l’hommage teinté d’onirisme. "Fur" est donc un portrait imaginaire, une tentative d’ébauche du déclic créatif de la photographe. Parce qu'il prend son temps, il laissera circonspects les spectateurs peu enclins à goûter aux métaphores. Le film de Shainberg est un exercice de style qui consiste non pas à nous raconter la vie d’un artiste mais à essayer de nous faire éprouver ses sentiments, ses états d’âmes et son cheminement intérieur. Comme une dissection des racines d’une Oeuvre. En cela, cette esquisse est une réussite qui nous transporte constamment d’un état de répulsion à un état de fascination. Exactement le genre d’impressions provoquées par les photos de Diane Arbus qui a érigé l’étrangeté en canon de beauté.
Curieux film qui porte bien son nom de portrait imaginaire. On est a mi-chemin entre le biopic balisé et le conte type 'la Belle et la Bête'. Malheureusement l'intérêt va un peu décroissant, allant de la mise en place d'une ambiance étrange et intrigante et de l'étude comportementale intéressante de personnages en proie à leurs manies (les poils dans la tuyauterie), à la comédie trop sentimentale... et un épilogue catastrophique complètement inutile... sans poil la bête n'a pas lieu d'exister.
J'ai simplement trouvé ce film intrigant. Diane Arbus est une femme intrigante dans la manière dont Nicole Kidman joue. C'est vraiment un très beau film, et les rapports entre les personnages et les personnages tout courts sont tellement ambigüs que ça me laissent étonnée. J'ai vraiment beaucoup aimé ce film, il dresse un portrait simple de ce qu'aurait pu être la vie de Diane Arbus et d'où est-ce qu'elle tire son imagination et son don pour la photographie. Son art est reconnu aucun doute là dessus ! Puis la prestation de Robert Downey Jr... et bien comment dire, c'était tout à fait lui ! Intelligent, détaché, amoureux... Il est tellement bien (le film hein :'p)!
A voir, pour l`incroyable esthetique de la photo et de la reconstitution de l`epoque, jusque dans les s details les plus triviaux. A voir, pour l`univers peu banal de l`appartement du voisin du haut, hirsute par mutation genetique. A voir pour la prestation impeccable de Nicole Kidman. A voir au second degre,comme une parabole , petition contre la societe bourgeoise etouffant toute velleite de reve d`enfance.
Fur est très beau et très intriguant jusqu'à ce que Downey Junior fasse son entrée. Il surjoue de manière assez pathétique, à grands coups de regards mystérieux et profonds poussés à l'extrême. Son personnage aurait pu être vraiment intéressant s'il était interprêté en finesse, et non avec des gros sabots (dans la soupe qui plus est). Mais ne jetons pas la faute uniquement sur ce pauvre Robert... Une fois son arrivée, le film se perd vite dans un délire plus émotif suintant que lyrique. Le final sur la plage achève de nous endormir. Bref, heureusement que Nicole est là pour donner un minimum de vie à ce long métrage caricatural.
Ce film a été pour moi une véritable révélation ! Je connais assez bien l'oeuvre de Diane Arbus, et je trouve magnifiquement juste d'en faire une biographie imaginaire. Car toute son oeuvre est nourrie d'un besoin d'imaginaire. Pas nécessaire d'en chercher la clé, juste se laisser porter par ce véritable jeu de regards que crée Shainberg avec une finesse époustoufflante. Ce film n'est peut être pas une biographie, mais une magnifique allégorie de ce qu'est l'art et l'espace dans lequel il se loge. Immédiatement après le film, j'ai couru me replonger dans diverses biographies et livres d'Arbus avec une envie, un désir nouveau. Enfin, j'adore ce que Shainberg se permet quand au genre, et qu'il n'hésite pas à créer ce personnage fantastique, le mystérieux voisin, qui aurait pu être ridicule mais qui ne l'est pas. Dernière chose : alors que l'art actuel se nourrit plus d'images que d'expérience, ce film remet à l'honneur cette façon de puiser dans la craie vie sa source d'inspiration. Bravo!
Moins complexe et plus alambiqué que son précédent film, Steven Shainberg a le mérite d’avoir retrouvé Nicole Kidman. Et prouve qu’il est un cinéaste de la jouissance ambiguë : la fessée dans La Secrétaire, le rasage ici ; deux très belles scènes.
Steven Shainberg nous invite à la lecture d’un conte passionné, onirique, sensuel, poétique, érotique à mi-chemin entre « La Belle Et La Bête » et « Alice Au Pays Des Merveilles », le portrait (imaginaire) d’une femme, Diane Arbus, à la découverte de sa propre personne et de ses propres désirs. D’une grande beauté visuelle : Shainberg filme ce monde merveilleux avec virtuosité et créativité, dans une reconstitution d’époque méticuleuse et séduisante, évoluant à travers les sentiments les plus intimes de ses personnages, et exerçant sur son spectateur une véritable fascination. Laissez vous emporter par le désir et la beauté, découvrez une femme hors du commun : FUR – PORTRAIT IMAGINAIRE DE DIANE ARBUS. Chef d'oeuvre.
Au secours! Je me suis accrochée pendant une heure rien que pour voir jusqu'où ils allaient oser aller...mais quand l'acteur principal à offert un manteau fait avec ses poils à Nicole K j'ai dit stop...un des films les plus crétins jamais porté à l'écran
Un film étrange et decevant car manquant singulièrement d'originalité sur ce personnage fascinant. Quelques scènes intéressantes (le début prometteur, le bain masqué, l'épilogue sur la plage) et deux assez bons acteurs sans l'étincelle.
Un beau film, plaisant, bien joué, touchant, esthétiquement très beau. Je ne connais pas l'oeuvre de Diane Arbus mais on sent vraiment que tous ceux qui ont travaillé sur ce film ont fait de leur mieux pour en faire quelque chose de BEAU... BRAVO A TOUS.