Un film de Álex de la Iglesia. ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Attention première rencontre avec un réalisateur et un style ... Unique !!!
Voici le premier film que j'ai découvert du réalisateur espagnol. Un film qui fut pour moi une révélation, je suis tombé amoureux de cet univers complètement décalé, fun et déjanté. J'en gardais de bons souvenirs, alors pour histoire de la redécouvrir je me le suis refait et une chose est sur ce film est encore meilleur que dans mes souvenirs !!!
Dans un grand magasin d'un centre-ville quelque part en Espagne, le poste de directeur d'exploitation est vacant. Tout se joue entre Don Antonio employé modèle qui gère le côté homme du magasin et Rafael, séducteur invétéré qui mène la grande vie, c'est lui qui gère le côté femme. Les deux hommes se vouent une haine profonde, mais quand c'est Don Antonio qui obtient la promotion, s'en vous en révélé trop, je dirais que c'est le début d'une nouvelle vie pour Rafael.
"Le crime farpait" c'est un humour noir, du cynisme, c'est complètement barré, ça ne ressemble à aucun autre film, le jour ou j'ai vu ce film, premièrement j'ai découvert un réalisateur vraiment très doué et deuxièmement j'ai pris une jolie baffe. "Le crime farpait" fait partie de ses films, que j'ai trouvé génial dès les premières minutes. Vous savez, ce moment terrible, ou l'on sait que l'on va tout aimer, alors que le film a commencé depuis quinze minutes seulement. Plusieurs fois, j'ai vraiment ri, alors que les situations vécues par les personnages sont terriblement dramatiques.
Álex de la Iglesia fait une caricature de beaucoup de choses et se moque aussi de beaucoup de choses. Il se moque de l'image des responsables de magasins, de la télé-réalité qui prend une sacrée gifle, de la caricature des vendeurs et vendeuses et fait une critique acerbe d'un certain mode de vie qui est trop souvent idéalisé.
Le script est aussi original qu'il est bon, l'histoire est étonnante et passionnante. On va de surprise en surprise, c'est excellent, je trouve que l'on n'a pas une minute de repos tant le scénario est riche en actions, qui en plus d'être prenantes sont crédibles.
Les comédiens nous offre un show d'enfer. Les deux têtes d'affiche s'oppose dans un "je t'aime moi non" plus assez burlesque. On rigole du pauvre Rafael, on a pitié de lui, je me suis dit qu'il avait ce qu'il méritait, mais en même temps je l'aime bien et j'ai envie qu'il s'en sorte, surtout que le personnage est brillamment campé par Guillermo Toledo. Face à lui, le diable incarné, le bourreau des souffrances de Rafael, elle n'est pas belle, elle est solitaire, amoureuse, sadique, elle travaille dans le rayon femme, elle s'appelle Lourdes et pour l'incarner, de la Iglesia, a vraiment très bien choisit son actrice, je parle de Monica Cervera. A elle toute seule, elle incarne le cinéma de son réalisateur, elle est fêlée, elle correspond complètement au style du film et d'ailleurs, je peux aller jusqu'à dire qu'elle est l'essence du film, que s'en elle il aurait certainement une autre saveur. Je l'adore dans tout le film, jusqu'à la moindre de ses mimics.
En bref , j'adore ce film. A mes yeux, c'est un film "farpait" .... euh parfait que nous offre le réalisateur le plus déjanté d'Espagne. Des surprise comment ça j'en veux tout le temps, merci Monsieur de la Iglesia !
La bande annonce :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18386452&cfilm=59903.html