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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 avril 2009
Vraiment poilant !! Un film bien maîtrisé !! "J'étais fils unique. C'était horrible. J'avais un baby-foot, j'ai jamais pu y jouer" :D Ca fourmille de bonnes idées....
Un OVNI cinématographique mâtiné d'humour noir et de cynisme décontracté. Le film commence en fanfare avec un prestation époustouflante de Guillermo Toledo campant un personnage ambitieux, baratineur macho, dragueur et obsédé compulsif (à ce propos la scène impliquant Kira Miro est fabuleuse) L'intervention de Mónica Cervera permet un amusant retournement des valeurs, puisque c'est lui qui va être harcelé et pris dans un engrenage… Centaines scènes sont fabuleuses, (tout ce qui tourne autour du cadavre, le diner chez les parents, la grande roue et la fin géniale). La réalisation est sans faute avec des mouvements de foule très réussis, on regrettera juste un petit ventre mou au milieu de la seconde partie.
Un play-boy avide de réussite et croquant la vie a pleine dents, se retrouve mis a mal par une vendeuse laide, qui se l'appropriera, sous couvert de chantage.
Après maintes déceptions je me languissais de (re)tomber sur une sorte de petite perle de ce genre. Une idée originale et intéressante mais surtout un scénario qui suit; un côté décalé, du style, de la caricature, des personnages et leurs égos, une bonne réalisation, du rire, deux bons acteurs (et plus) avec en prime un doublage réussi... Bref un régal. Le seul revers (très minime) de la médaille, est qu'avec un si bon film il est difficile de trouver une fin à la hauteur.
Ah! Voilà une comédie qui a du panache et qui fait drôlement rire! Du grand cinéma espagnol on en redemande! acteurs excellents et personnages hilarants. Les situations sont cultes et l'histoire rocambolesque et pleine d'humour noir. Un très bon moment de rire garantie.
Encore un petit bijou de comédie noire pour le plus fantasque des réalisateurs espagnols. Non seulement ça fait rire. Mais en plus, on est gêné de rire vu le grotesque des situations et la mentalité de ce chef de rayon. Et en plus de tout ça, comme si ça ne suffisait pas, il y a un message derrière assez pertinent sur la société de consommation (spoiler: voir tous ces gens se ruer comme des morts de faim le jour des soldes m'a toujours rendu dubitatif) et la pression exercée sur les vendeurs. Pression créant entre eux une compétition exagérée par de la Iglesia mais avec de forts accents de vérité pour quiconque ayant travaillé dans ce secteur. Enfin, tous les acteurs, sauf le principal qui ironiquement en fera les frais, ont tous des gueules d'anthologie. En clair, ils sont laids, quoi. Mais vraiment moches. Seulement, comme les autres, ils ont des besoins. D'être remarqué. D'être reconnu. D'être aimé. Là encore, de la Iglesia critique cette société basée sur le physique. Ou tout doit être nickel, à la perfection et, pour s'en convaincre, il suffit de voir le physique impeccable des vendeuses avant que la tornade Lourdes ne prenne le dessus. Malgré une conscience trop présente, en réalité, c'est la mienne qui me titille. Faut-il avoir pitié de lui malgré ses actes ? Doit-on simplement rire de bon cœur de ce qui lui arrive ? L'a-t-il mérité ? Par certains côtés, il peut rappeler certains dindons de la farce de chez Molière. Il y a des bons et des mauvais côtés en cherchant bien chez chacun d'entre eux. C'est donc difficile d'émettre un avis tranché sur eux. Disons plutôt qu'ils ont tous un sacré grain et c'est pour ça que je les aime.
A croire que Cognac reste le seul festival où les prix ne sont pas attribués pour des raisons conjoncturelles, par complaisance cinéfilo-intellectualistes, ou encore pour des considérations mercantiles. « Un Crime Farpait » est un captivant polar, franchement drôle où l’on ne fait pas que rire. Certaines scènes sont ponctuées de corrosives répliques lacérant au passage l’indécence de la « télé réalité », le cynisme féroce des vendeurs, les effets lobotomisants des pubs... Après « Mes Chers Voisins », Àlex De la Iglesia nous confirme, s’il en était encore besoin, qu’il est une valeur sûre du cinéma espagnol.
Comédie noire espagnole, coécrite et réalisée par Álex de la Iglesia, Le Crime Farpait est un long-métrage divertissant. L'histoire nous fait suivre Rafael, un dragueur invétéré et excellent vendeur au rayon prêt-à-porter féminin d'un magasin, qui est sur le point de devenir chef d'exploitation de l'immense étage. En concurrence avec Antonio, le chef du rayon prêt-à-porter hommes, il n'obtient pas la promotion au détriment de son rival. Le soir même, suite à une simple discussion tournant au drame, il tue accidentellement son ennemi fraîchement promu. Désemparé, il tente de cacher le corps de la victime. Seulement, Lourdes, une vendeuse au physique repoussant a tout vu et, folle amoureuse, va le faire chanter pour qu'il accepte de devenir son conjoint en échange de son silence. Ce scénario nous embarque pendant un peu plus d'une heure et demie dans une histoire de vengeance romantique terriblement croustillante. L'intrigue est très plaisante à visionner de bout en bout grâce à sa succession de scènes au ton gentiment cruel et méchant. Celui-ci parvient à faire rire à de nombreuses reprises, notamment à la faveur de ses personnages sympathiques interprétés par une distribution agréable à commencer par Guillermo Toledo qui joue un homme arrogant et beau parleur, pas forcément appréciable aux premiers abords, mais pour qui on fini par ressentir de l'empathie au fil des mésaventures qu'il rencontre. Il est entouré par Mónica Cervera, Luis Varela et Enrique Villén pour les rôles les plus importants. Tous ces individus entretiennent des relations sous fond de suspicion, de mensonge et d'hypocrisie, ce qui donne un cocktail détonant. Surtout qu'ils sont soutenus par des dialogues de bonne facture. Sur la forme, la réalisation du cinéaste espagnol s'avère bonne. Surtout, sa mise en scène évolue dans un cadre ayant une vraie identité, à savoir un grand centre commercial, qui est, de plus, bien exploité. Ce visuel est accompagné par une b.o. signée Roque Baños, dont les compositions légères et appréciables sont dans le ton de l'action et des images. Ce chantage affectif s'achève sur une fin satisfaisante. En conclusion, Le Crime Farpait est un film recommandable pour passer un moment récréatif.
Un vendeur de vêtements flamboyant, arriviste, et séducteur commet un homicide. C'est alors qu'une femme marginale mais machiavélique le fait chanter, et demande qu'il soit son amant en échange de son silence. "Crimen ferpecto" est une comédie noire assez originale, qui détourne agréablement les films policiers et les romances. Si l'intrigue contient de petites lenteurs, le scénario propose beaucoup de bonnes idées. La réalisation de Álex de la Iglesia s'avère déjantée à souhait, appuyée par un montage très dynamique et approprié. Enfin, on notera un improbable tandem principal : Mónica Cervera en bonne femme impitoyable, et Guillermo Toledo, irrésistible en grand hypocrite qui s'embarque dans une descente aux enfers. Très amusant.
A. De La Iglesia est sans aucun doute le cinéaste européen qui excelle le plus dans le cinéma de genre et avec "Le crime farpait", il le prouvait encore une fois. Le titre fait référence à un film d'un de ses maîtres à savoir A. Hitchcock mais le déroulement du film obéit à ses propres obsessions comme le fait que la quasi-totalité du film se déroule dans un centre commercial, endroit qui fascine le réalisateur. Il y ajoute son côté complètement barré avec une bonne dose d'humour noir, une satire assez violente de notre société et surtout des acteurs dévoués corps et âmes au film et qui ne recule pas devant le ridicule. Le tout forme un ensemble complètement barré, bien rythmé, très drôle, inventif, mis en scène avec une virtuosité indéniable et on passe un excellent moment. Un polar qui ne ressemble à aucun autre, une comédie noire, une satire acide bref, un film de De La Iglesia. D'autres critiques sur