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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un film beau et envoutant. J'ai cru passer une demi-heure dans la salle. Les Images, la musique et les acteurs s'accordent à merveille pour transporter le spectateur dans ce monde irréel. On ressort sur un nuage. Il faut absolument aller voir ce film qui n'est passé que dans trop peu de salles !!!
Depuis quand le cinéma français nous avait il offert un film aussi envoutant ? Le même film réalisé par un Lynch ou un Wong KAR Waï aurait fait se pamer la critique et le public (au passage bonjour le courage d'UGC qui n'a absolument pas défendu le film après l'avoir sorti en 1ere semaine). Une actrice absolument sublime, des décors portuaires fascinants dans ce va et vient de bateaux comme d'etres vivants, ces gens qui se croisent, et puis pour le huis clos, cette relation troublante, cette incroyable sensualité (mon dieu cette peau, ces escarpins....), tout ce qu'on ne comprend pas, tous ces indices...Voilà un film dont la sortie en DVD sera utile, pour sa vision en salle il suffit simplement de se laisser guider par Olga...
Enfin un film français qui n'a pas peur de délaisser les dialogues et la psychologie de bazar au profit des images et des sons. Enfin une vraie mise en scène, esthétique et sobre, une sorte de Wong Kar-Waï épuré.
Le film n'est pas sans défauts (les personnages secondaires sont réussis mais pas assez étoffés, les apparitions de l'enfant pas très utiles, etc...) mais L'Annulaire mérite qu'on s'y attarde tellement il est différent du reste de la production cinématographique française. On rentre dans ce film comme dans un rêve, et la beauté sensuelle de la sublime Olga Kurylenko (vraie révélation) joue beaucoup dans le pouvoir de fascination de cet oeuvre étrange et belle.
Une vraie curiosité, à découvrir pour tout amateur de films qui sortent du conformisme ambiant.
Un film à l'esthétique raffinée... et c'est à peu près son seul intérêt. Trop abstrait pour nous émouvoir, trop peu étrange pour nous étonner, il ne semble exister que pour mettre en valeur les mimiques (peu nombreuses) et le joli corps d'Olga Kurylenko. Seules les scènes avec Sotigui Kouyaté (le cireur de chaussures) réussissent à être quelque peu émouvantes. C'est bien peu...
-- Le scénario est original et instaure une atmosphère pesante et terriblement efficace. -- La musique, très bonne, contribue également à créer cette ambiance vaguement malsaine. -- Olga Kurylenko occupe tout l'écran avec grâce, du début à la fin. Reste quand même une austérité écrasante, qui peut se révéler dure à supporter. Un beau film, toutefois, qui brille par sa singularité et son interprétation.