Certes, encore une fois, rien de fondamentalement inoubliable. Mais tout de même, une série B pas désagréable, et plutôt bien faite. Avec même, quelques petits moments fort et bien marquant. Une mise en scène plutôt élégante, et bien pensé. Un casting de vieux routard du circuit, et de bonnes têtes sympathique à retrouver. Une belle direction artistique générale. Vraiment rien de honteux pour un premier film. Au contraire. Même si c'était visiblement un film de commande. Le réal' a vraiment été prometteur, sur le coup. Bref, une production d'un intérêt, et d'une facture, très supérieur au deux épisodes précédents, qui sont pourtant dans une catégorie identique. Mais le gros soucie, c'est que le rapport direct, avec l'ambiance et l'univers de Clive Barker, est plutôt lointain, et un peu facile... ça sent un peu l'escroquerie intellectuelle, pour les fans du diptyque original... Un Hellraiser qui ressemble un peu à tout et n'importe quoi... Sauf à un Hellraiser...
" écoute. Le gars, direct, on le balance en enfer. Enfermé dans son bad trip personnel. Donc, pour le torturer, on peut lui faire arriver ce qui nous arrange. Du genre, on pique à droite et à gauche, des trucs qui marchent ces temps-ci dans d'autres films. Du style Seven, L’échelle De Jacob, Un Jour Sans Fin, ou même le jeu Silent Hill. On peut aussi recyclé 2/3 trucs de scénario avorté, qui pourrissent dans les tiroirs du studio. Alors bien sur, on garde en apparition discrète pendant tout le film, le cube et quelques nouveaux cénobites. Mais, on ne fait apparaitre Pinehead et ses fameuses chaines avec les hameçons, que 5/10 minutes max. Comme ça, après on est libre de faire tout ce qui nous passe par la tête. Et on appelle ça Hellraiser 5 Inferno. Les frères Weinstein vont adorer. Tu va voir " :D