AlloCiné
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Votre avis sur Hellraiser 3 ?
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Épisode sans grand intérêt il se démarque totalement de l univers et de l ambiance générale de la saga , il en devient même banale virant au ridicule. On sort pinkhead de la boîte et on lui fait faire des meurtres originaux en ville.... je résume le film on apprend pas grand chose.... les acteurs sont très moyens sans charisme vraiment dommage aucun frisson ou scènes dérangeantes un chapitre à éviter
Un très bon film d'horreur. Un très bon troisième volet qui revient sur les origines de Pinhead, le chef des Cenobites.
Comme c'était à prévoir, le niveau de la saga commence sérieusement à baisser avec l'arrivée de troisième épisode sur les rails. On a le droit à l'apparition de nouveaux cénobites et de bonnes scènes gores, mais bon là où le deuxième réussissait à faire honneur au premier, ce troisième volet des aventures de la tête à clous manque souvent d'idées novatrices et se réfugie dans les acquis des deux précédents opus, ce qui ne donne finalement pas beaucoup d'existence au film. Le casting n'aide pas non plus franchement à la réussite du long-métrage, et au final on assiste à une suite un peu fade et sans réelle ambition, bien que regardable. Dommage.
L'épisode 3 est déjà moins réussi que les 2 premiers épisodes.. notament à cause de cette pseudo histoire pendant la guerre du viet nam qui colle assez mal à l'univers de la saga... Certains cénobites sont vraiment sympas cependant (vive l'envoyé de cd) et il y a quelques bonnes scènes... A voir
C'est un peu l'effet "Freddy 2" de la saga Hellraiser. Faire une suite tout en faisant fit de ce qui a été mis en place à la base n'est pas forcément une bonne idée... Le film commence plutôt bien mais son scénario bancal peine à maintenir l'ambiance si particulière propre aux premier opus.
Shawn777
Ce troisième opus de la franchise "Hellraiser", réalisé cette fois par Anthony Hickox et sorti en 1992, est assez moyen. Une journaliste qui en a marre des petits reportages sans importance enquête sur la mort mystérieuse d'un homme en pensant tenir là un sujet en or. Ce qu'il y avait de bien avec les deux premiers films, c'est qu'ils ne faisaient qu'un et s'ils sont loin d'être parfait, ils avaient le mérite d'avoir développé un univers fascinant et bourré d'imagination. Ici, on commence déjà à tomber dans une suite commerciale, ce qui est très dommage. Alors, je ne dis pas que le film ne développe pas de bonnes idées, au contraire, mais nous avons tout de même quelque chose de beaucoup moins original. Comme le sous-titre original l'indique, "Hell on Earth", dans ce film, les Cénobites arrivent à pénétrer dans notre monde. Et là, nous avons tout de suite quelque chose d'assez lambda que l'on retrouve dans beaucoup de suites de films d'horreur, lorsqu'il n'y a plus d'idées, on change de décor et on recommence. Mais c'est ici très dommage car l'univers des Cénobites est tellement riche que les scénaristes auraient pu aisément développer beaucoup de choses tout en restant dans une suite cohérente aux deux premiers. En dehors de ça, le scénario tiens la route et il est moins fouillis que celui du deuxième opus notamment grâce à sa narration plus lisse (mais du coup, moins passionnante) et à son budget plus important, l'histoire y est donc plus facile à suivre même si la fin part dans des délires qui vont, à mon goût, un peu trop loin. Le film est également "connu" pour plus se concentrer sur Pinhead mais, personnellement, mis à part quelques petites choses, je trouve qu'on en apprend pas franchement plus que ce qui a déjà été dit dans le deuxième opus. D'ailleurs, le film créer d'autres Cénobites, originaux certes, mais pas franchement utiles. Les effets spéciaux sont quant à eux très beaux, surtout lorsque l'on voit le film dans sa version Blu-ray, de même que la réalisation qui nous présente de très beaux plans. Du côté des acteurs, nous retrouvons Doug Bradley qui joue toujours aussi bien et puis nous avons cette fois, entre autres, Terry Farrell et Paula Marshall qui jouent plutôt bien. "Hellraiser III : Hell on Earth" est donc une suite plutôt moyenne mais qui n'est pas encore totalement ratée.
Après les deux premiers volets qui étaient excellents, Dimension Films, filiale de Miramax, reprend les rênes de la franchise britannique et cherche à faire de Pinhead une sorte de Freddy Krueger. Dès lors, le personnage interprété avec talent par Doug Bradley devient omniprésent, ce qui est plutôt positif a priori. Malheureusement, le scénario ne tient pas la route et surtout le travail du réalisateur Anthony Hickox fait peine à voir. Non seulement les acteurs sont fades, voire carrément mauvais, les personnages sont à peine dessinés et caractérisés, mais il faut ajouter à cela une esthétique télévisuelle et des effets spéciaux numériques qui font peur à voir. Si l’on ajoute à cela de nombreuses touches humoristiques, on peut dire adieu à l’ambiance déliquescente et perverse des deux premiers volets de la saga. Un ratage dans les grandes largeurs.
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
Toujours cette mise en scène saugrenue et très sombre. L’atmosphère d'Hellraiser est assez atypique. Il est difficile d'y adhérer, à moins de se déconnecter les synapses. Ce 3ème opus n'est pas forcément plus réussi que les deux 1er, il est seulement mieux réalisé et donc plus captivant.. Malheureusement, le résultat reste assez bas sur l'échelle de la perfection. 2,5/5
"Hellraiser 3" est comme pour pas mal de films (surtout pour le genre épouvante-gore-horreur)à suite : un film de trop.
Hélas rien ne permet de rattraper ce film. Déjà, un scénario de départ tiré par les cheveux, auquel durant le film on a du mal à s'y retouver tant les personnages et l'intrigue initial sont mal présentés. De plus, nous ne sommes pas gatés par la mise en scène. Le réalisateur aime à multiplier les "travelling", par exemple, pour nous montrer la ville de New-York, celui-ci nous fait un travelling très rapide sur Manhattan et mettant en valeur les 2 tours jumelles, on retrouve cette facon de filmer à plusieurs reprises, et l'on ne comprend pas le but de la caméra puisque notre oeil n'aura le temps de se fixer sur quelque chose. Cependant, entre 2 séquences l'on verra sur le prochain plan, la ville de Manhattan, comme une simple photo pour nous situer le contexte...d'ou l'inutilité...en outre, le réalisateur multiplie les plans de caméra qui alourdissent les séquences en essayant de créer des "effets de style".
Le metteur en scène pour la direction des acteurs et des personnages ne se néglige pas en stéréotypes.
Aussi, l'on retrouve pour le personnage central le journaliste ainsi que le jeune macho devenu méchant...ne parlons pas des acteurs qui manquent cruellement d'émotions et de sentiments ce qui ne fait pas rattraper le film....mais le laisse en chute libre d'un bout à l'autre. Quant aux dialogues, digne d'un teen movie l'on a droit à des onomatopées pathétiques.
Enfin, des effets spéciaux "à couper le souffle"...meme pour 1992, sans le numérique, il est impossible d'y croire, toujours le réalisateur cherche à en faire beaucoup trop, à vouloir nous faire vomir avec toutes ces scènes gores dont le film est rempli qui arrive simplement à nous arracher quelques rires gênés par la bêtise de la scène.
Hélas rien ne permet de rattraper ce film. Déjà, un scénario de départ tiré par les cheveux, auquel durant le film on a du mal à s'y retouver tant les personnages et l'intrigue initial sont mal présentés. De plus, nous ne sommes pas gatés par la mise en scène. Le réalisateur aime à multiplier les "travelling", par exemple, pour nous montrer la ville de New-York, celui-ci nous fait un travelling très rapide sur Manhattan et mettant en valeur les 2 tours jumelles, on retrouve cette facon de filmer à plusieurs reprises, et l'on ne comprend pas le but de la caméra puisque notre oeil n'aura le temps de se fixer sur quelque chose. Cependant, entre 2 séquences l'on verra sur le prochain plan, la ville de Manhattan, comme une simple photo pour nous situer le contexte...d'ou l'inutilité...en outre, le réalisateur multiplie les plans de caméra qui alourdissent les séquences en essayant de créer des "effets de style".
Le metteur en scène pour la direction des acteurs et des personnages ne se néglige pas en stéréotypes.
Aussi, l'on retrouve pour le personnage central le journaliste ainsi que le jeune macho devenu méchant...ne parlons pas des acteurs qui manquent cruellement d'émotions et de sentiments ce qui ne fait pas rattraper le film....mais le laisse en chute libre d'un bout à l'autre. Quant aux dialogues, digne d'un teen movie l'on a droit à des onomatopées pathétiques.
Enfin, des effets spéciaux "à couper le souffle"...meme pour 1992, sans le numérique, il est impossible d'y croire, toujours le réalisateur cherche à en faire beaucoup trop, à vouloir nous faire vomir avec toutes ces scènes gores dont le film est rempli qui arrive simplement à nous arracher quelques rires gênés par la bêtise de la scène.
Moins interessant que les 2 premiers, des scenes gores bien présente mais qui ne cache pas le mauvais jeu d'acteur, les mauvais maquillage à plusieurs moment et les effets speciaux très douteux. Je pense que cet opus aurait pu etre evité pour ne pas decevoir les fans des deux premiers. Je n'y voit aucun changement, aucune nouveauté, juste de quoi le visionner qu'une fois avant de l'oublier. 2./5
Quatre ans après le deuxième film, revoici notre Cénobite favori dans un troisième opus cette fois-ci entièrement américain et par conséquent très différent des deux précédentes œuvres. En effet, terminés le romantisme morbide, les passages oniriques glauques et les apparitions sporadiques des monstres vêtus de latex. Place à une histoire suivant la mésaventure passée tout en s'en détachant où Pinhead, désormais une figure emblématique de la saga, est au centre de ce qui est indéniablement une série B horrifique. Nouveaux décors, nouveaux personnages, nouvelle ambiance : nous ne suivons plus le calvaire de la jeune Kirsty mais celui de Joey, une journaliste curieuse qui se retrouve mêlée au pouvoir du cube. De plus, le fameux Pillar of Souls vu dans l'épisode précédent est de retour, enfermant toujours Pinhead, qui tombe malheureusement chez un égocentrique patron de nightclub... Bien rythmée, cette deuxième séquelle n'a hélas plus rien à voir avec l'œuvre de Clive Barker, le scénario jouant la carte de la facilité narratrice adaptée à un spectateur moins exigeant. Car la facilité est le mot d'ordre pour ce troisième film, des circonstances de la résurrection de Pinhead à la transformation de gens lambda en cénobites en passant par quelques séquences bâclées. Dommage donc pour la mythologie originelle radicalement métamorphosée à l'instar du personnage de Pinhead, devenu ici un "simple" démon des enfers ne cherchant que destruction au lieu de l'explorateur des plaisirs charnels totalement neutre qu'il était autrefois. Toutefois, la réalisation dynamique d'Anthony Hickox, certaines scènes bien ficelées (comme la fameuse hécatombe dans la boîte de nuit) et le passé de Pinhead un peu plus creusé font de ce Hellraiser III un épisode tout à fait honorable, les effets spéciaux et autres effets gore étant particulièrement soignés. Ainsi, même si la magnifique base instaurée par Barker est ici bafouée au profit de plus d'action, nous ne bouderons pas notre plaisir face à ce déluge de n'importe quoi brillamment mis en scène, notamment lors d'un final explosif où de nouveaux monstres font une mémorable apparition, ce qui est le gros point fort de ce qui est le dernier "bon" film de la saga.
Yannickcinéphile
Hellraiser 3 est un épisode correct de la saga, mais ce n’est pas non plus un film génial, malgré de bonnes choses.
Le casting est tout de même tout à fait attrayant. Bien sûr ici le véritable héros c’est Pinhead, qui se voit mit en première place, et est toujours interprété avec talent par Doug Bradley qui joue son personnage avec un évident plaisir. Cependant, même si la créature est au cœur du métrage, c’est bien Terry Farrell qui hérite de la place d’héroïne, et que l’on suit tout du long. Elle est convaincante, et monte bien en gamme après un début timoré qui nous sert à la présentation d’un personnage sans grand relief. Elle est épaulé par la charmante Paula Marshall, au personnage déjà clairement plus intéressant, et qui apporte un vrai plus au film. A cela s’ajoute des seconds rôles de qualité, notamment dans les victimes de Pinhead qui ne sont pas si quelconque que cela.
Le scénario a des ratés. Dans la première partie c’est évidemment une phase d’exposition trop longue. Hellraiser 3 a du mal à passionner dans cette partie, et cela malgré l’abattage des acteurs. Dans la seconde partie ce qui est gênant c’est l’alternance rêve-réalité, qui s’avère assez mal menée par le réalisateur. Il en résulte un côté brouillon que la fin révèle bien d’ailleurs. Maintenant, en dépit de ces lacunes, Hellraiser 3 peut compter sur un univers solide, des scènes chocs dans la seconde partie, des créatures franchement étonnantes, du sanglant bien craspec, bref, un bon potentiel qui nécessitera d’être patient pour être découvert.
Visuellement Hickox s’avère très correct et surtout se débrouille à l’aise avec les effets horrifiques. On est encore à l’époque où le réalisateur était capable d’emballer un film solide, et cela se ressent, avec une belle manière de montrer les morts, un plaisir évident à cela. Quelques scènes sont un peu « naïve » j’ai envie de dire, notamment lors d’un passage où les créatures rentrent dans une boîte, sur un plan fixe pendant une bonne trentaine de seconde. Pour le reste Hellraiser 3 bénéficie toujours de l’environnement de la saga, avec des décors poisseux, une ambiance sombre, une photographie à la hauteur, et cela malgré des moyens que l’on imagine assez faible. Toutefois pour un métrage de 1992 c’est surtout au niveau des effets spéciaux, des maquillages que le film fait très fort. De ce point de vue rien à dire. Monstres excellents (on sent le maquillage de Pinhead sur les gros plans mais c’est loin d’être gênant), effets horrifiques très violents et audacieux, quelques effets pyrotechniques sont loin de démériter aussi. Là-dessus il n’y a pas à redire. Enfin le film exploite beaucoup le thème fameux de la saga, et ça c’est un point très positif, auquel s’ajoute une bande son métal plus classique mais bien dans le ton.
En clair Hellraiser 3 est un bon épisode, mais il reste à mon sens en souffrance par rapport à son scénario, trop lent et trop abstrait dans sa dernière partie, venant d’un réalisateur qui, malgré un travail honorable n’a pas su rendre les transitions rêve-réalité. 3.5.
Le casting est tout de même tout à fait attrayant. Bien sûr ici le véritable héros c’est Pinhead, qui se voit mit en première place, et est toujours interprété avec talent par Doug Bradley qui joue son personnage avec un évident plaisir. Cependant, même si la créature est au cœur du métrage, c’est bien Terry Farrell qui hérite de la place d’héroïne, et que l’on suit tout du long. Elle est convaincante, et monte bien en gamme après un début timoré qui nous sert à la présentation d’un personnage sans grand relief. Elle est épaulé par la charmante Paula Marshall, au personnage déjà clairement plus intéressant, et qui apporte un vrai plus au film. A cela s’ajoute des seconds rôles de qualité, notamment dans les victimes de Pinhead qui ne sont pas si quelconque que cela.
Le scénario a des ratés. Dans la première partie c’est évidemment une phase d’exposition trop longue. Hellraiser 3 a du mal à passionner dans cette partie, et cela malgré l’abattage des acteurs. Dans la seconde partie ce qui est gênant c’est l’alternance rêve-réalité, qui s’avère assez mal menée par le réalisateur. Il en résulte un côté brouillon que la fin révèle bien d’ailleurs. Maintenant, en dépit de ces lacunes, Hellraiser 3 peut compter sur un univers solide, des scènes chocs dans la seconde partie, des créatures franchement étonnantes, du sanglant bien craspec, bref, un bon potentiel qui nécessitera d’être patient pour être découvert.
Visuellement Hickox s’avère très correct et surtout se débrouille à l’aise avec les effets horrifiques. On est encore à l’époque où le réalisateur était capable d’emballer un film solide, et cela se ressent, avec une belle manière de montrer les morts, un plaisir évident à cela. Quelques scènes sont un peu « naïve » j’ai envie de dire, notamment lors d’un passage où les créatures rentrent dans une boîte, sur un plan fixe pendant une bonne trentaine de seconde. Pour le reste Hellraiser 3 bénéficie toujours de l’environnement de la saga, avec des décors poisseux, une ambiance sombre, une photographie à la hauteur, et cela malgré des moyens que l’on imagine assez faible. Toutefois pour un métrage de 1992 c’est surtout au niveau des effets spéciaux, des maquillages que le film fait très fort. De ce point de vue rien à dire. Monstres excellents (on sent le maquillage de Pinhead sur les gros plans mais c’est loin d’être gênant), effets horrifiques très violents et audacieux, quelques effets pyrotechniques sont loin de démériter aussi. Là-dessus il n’y a pas à redire. Enfin le film exploite beaucoup le thème fameux de la saga, et ça c’est un point très positif, auquel s’ajoute une bande son métal plus classique mais bien dans le ton.
En clair Hellraiser 3 est un bon épisode, mais il reste à mon sens en souffrance par rapport à son scénario, trop lent et trop abstrait dans sa dernière partie, venant d’un réalisateur qui, malgré un travail honorable n’a pas su rendre les transitions rêve-réalité. 3.5.
Anthony Hickox signe ici un très bon film d'horreur
mélant gore et dérision . On ne peut que regretter certaines longueur (la poursuite finale dans les rues de la ville). Le meilleur film de la série vu jusque là - le I et V n'ayant pas été encore visionné.
Dans son genre un bon film rythmé et qui respecte les précedents opus sans s'écarter de l'histoire originelle.
A voir si vous aimez les films classés dans la catégorie gore.
L'hémoglobine est au rendez-vous.
Mais le réalisateur ne se prend pas au sérieux -avec
un brin de dérision et d'humour - et il nous fait passer un très bon moment pendant 90 minutes.
mélant gore et dérision . On ne peut que regretter certaines longueur (la poursuite finale dans les rues de la ville). Le meilleur film de la série vu jusque là - le I et V n'ayant pas été encore visionné.
Dans son genre un bon film rythmé et qui respecte les précedents opus sans s'écarter de l'histoire originelle.
A voir si vous aimez les films classés dans la catégorie gore.
L'hémoglobine est au rendez-vous.
Mais le réalisateur ne se prend pas au sérieux -avec
un brin de dérision et d'humour - et il nous fait passer un très bon moment pendant 90 minutes.
Redzing
La saga initiée par Clive Barker traverse l'Atlantique, et perd peu à peu son identité originelle. Barker n'est plus que producteur exécutif (en réalité, il a été vaguement impliqué en post-production). Et la plupart de ceux qui ont travaillé sur les deux premiers volets ne sont plus là.
L'intrigue se rattache très artificiellement au deuxième volet, puisqu'il est question d'une statue (le pilier des âmes) aperçue à la fin de celui-ci. Qui permettra de faire revenir Pinhead. Sauf que l'on nous apprend que le chef des cénobites a éclaté en deux. Son âme humaine erre dans l'univers des rêves. Son âme de cénobite assoiffé de chair espère bien être libérée de toutes règles, et semer le chaos sur Terre.
Traduction : pour combler le public américain, toute l'ambiguïté est levée. Pinhead n'est plus le justicier de l'Enfer, punissant ou tentant les humains les plus salaces. Il est devenu un méchant générique de film d'horreur, juste bon à aligner le compteur de morts... et à transformer le premier venu en cénobite (c'est la crise de l'emploi en Enfer, maintenant ils recrutent n'importe qui ?).
L'histoire s'avèrera ainsi assez simple, voire idiote par moment. Tandis que les dialogues ne volent pas très hauts. Et les acteurs sont dans l'ensemble très moyens. Peu étonnant que certains n'ont/n'auront pas de grande carrière derrière. En tête, Kevin Bernhardt, une cigarette greffée à la bouche, assez mauvais en gérant filou de boîte de nuit... et poursuivra sa carrière comme scénariste. Bref, Doug Bradley surnage sans mal.
Il reste néanmoins quelques décors et designs sympathiques : les nouveaux cénobites, bien que totalement gratuits, sont amusants. Ou plusieurs scènes qui, même si elles trahissent l'esprit originel, font leur petit effet. Notamment le massacre dans la boîte de nuit.
Et puis une compilation de chansons hard rock alléchante (Motörhead, Triumph...). Pour l'anecdote, il était prévu que la musique du film soit également du rock. Mais à la suite de projections tests mal reçues, le compositeur Randy Miller fut embauché en catastrophe. Pour intégrer les thèmes de Christopher Young, et les faire enregistrer par un orchestre russe (!). Ce qui explique que la BO symphonique soit souvent en décalage relatif avec le film.
"Hellraiser III" n'est donc pas honteux, mais vraiment pas glorieux non plus. Enfin, ça reste très relatif, comparé aux navets que cette franchise nous pondra...
L'intrigue se rattache très artificiellement au deuxième volet, puisqu'il est question d'une statue (le pilier des âmes) aperçue à la fin de celui-ci. Qui permettra de faire revenir Pinhead. Sauf que l'on nous apprend que le chef des cénobites a éclaté en deux. Son âme humaine erre dans l'univers des rêves. Son âme de cénobite assoiffé de chair espère bien être libérée de toutes règles, et semer le chaos sur Terre.
Traduction : pour combler le public américain, toute l'ambiguïté est levée. Pinhead n'est plus le justicier de l'Enfer, punissant ou tentant les humains les plus salaces. Il est devenu un méchant générique de film d'horreur, juste bon à aligner le compteur de morts... et à transformer le premier venu en cénobite (c'est la crise de l'emploi en Enfer, maintenant ils recrutent n'importe qui ?).
L'histoire s'avèrera ainsi assez simple, voire idiote par moment. Tandis que les dialogues ne volent pas très hauts. Et les acteurs sont dans l'ensemble très moyens. Peu étonnant que certains n'ont/n'auront pas de grande carrière derrière. En tête, Kevin Bernhardt, une cigarette greffée à la bouche, assez mauvais en gérant filou de boîte de nuit... et poursuivra sa carrière comme scénariste. Bref, Doug Bradley surnage sans mal.
Il reste néanmoins quelques décors et designs sympathiques : les nouveaux cénobites, bien que totalement gratuits, sont amusants. Ou plusieurs scènes qui, même si elles trahissent l'esprit originel, font leur petit effet. Notamment le massacre dans la boîte de nuit.
Et puis une compilation de chansons hard rock alléchante (Motörhead, Triumph...). Pour l'anecdote, il était prévu que la musique du film soit également du rock. Mais à la suite de projections tests mal reçues, le compositeur Randy Miller fut embauché en catastrophe. Pour intégrer les thèmes de Christopher Young, et les faire enregistrer par un orchestre russe (!). Ce qui explique que la BO symphonique soit souvent en décalage relatif avec le film.
"Hellraiser III" n'est donc pas honteux, mais vraiment pas glorieux non plus. Enfin, ça reste très relatif, comparé aux navets que cette franchise nous pondra...
Dans le troisième épisode n'est plus un film d'horreur, mais un film d'action parodique avec pour héros maléfique pinhead. C'est parfois très drôle et le réalisateur a eu la bonne idée de ne pas se prendre au sérieux.
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