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gimliamideselfes
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4,5
Publiée le 28 août 2011
Juste après avoir vu le vent de l'est, que j'ai adoré, je décide de continuer à voir ce que Godard a pu faire avec le groupe Dziga Vertov. Ce film ressemble un peu à la partie centrale de notre musique, il est question de la Palestine, un thème cher à Godard. Ce film me fait penser à du Marker, mais vraiment, pas seulement dans les thèmes comme ça pouvait l'être pour le vent de l'est, mais aussi sur la forme, prendre des images, mettre des commentaires expliquant qu'on fait dire ce qu'on veut à l'image… Et ça, vraiment ça me fascine. C'est quelque chose que j'adore. Godard en voix off, je pourrai l'écouter des heures durant, il a une voix très typée, mais magnifique à écouter, du coup là pendant une petite heure il nous explique ce qui passe lorsqu'on l'on parle de la Paslestine, comment on modifie les images et leur portée initiale, non seulement c'est inintéressant d'un point de vue cinématographique, mais ça l'est également d'un point de vue politique. Je ne sais pas si ce n'est qu'une impression, mais je trouve que Godard essaye de nous montrer que le cinéma c'est un peu comme la vie, fait d'images et de sons, et parfois le son est trop fort, malgré les différences évidentes entre le cinéma et la vie. Sauf que son film il le place parfois du côté de la vie filmant plusieurs images simultanément qui doivent être mises à la leur place dans un film. Il y a un côté mise en abime qui est fascinant. Je pense encore une fois que ça ne plaira de loin pas à tout le monde, mais pour ceux qui se sentent préparé à un truc hors norme, il faut foncer voir ce film.
Grâce à la vidéo et sa collaboration avec Anne-Marie Mieville, Godard parvient enfin a monter ses images tourner en Palestine en 1970. Si les images, même a l'époque, était dépassé, la vidéo permet a Godard d'en faire un film cohérent où le montage et les effet donne un sens tout autre au image. Malgre tout, certain parallèle peuvent être interprète ou vu de façon assez limite, faisant de ce film un autre élément de la cinématographie politique de JLG. Au final, ce film n'est pas le meilleur Godard mais a le mérite de montrer des images rare et d'ouvrir la période vidéo de Godard.
"En 1970, ce film devait se nommer Victoire. En 1976, il se nomme Ici et ailleurs." Initialement, un documentaire sur la révolution palestinienne. Trois mois après le tournage, cela se transforme en massacre, et Godard repense alors ce documentaire et le transforme en quelque chose d'autre. Quelque chose de critique, d'ouvert, de supérieur qui nous apprend comment ne pas nous laisser berner par les mages que nous voyons, et par le monde dans lequel on vit. La révolution palestinienne ne devient plus qu'un prétexte pour questionner la nature même du cinéma.