Derniers Avis : Fair play - Page 5

Un concept accrocheur qui se tourne malheureusement trop vers le danger de mort et le dialogue horrible "on va tous mourir". En effet, après une scène remarquable (le match de squash), le film perd en qualité et abuse sur le scénario (dialogues tournant toujours autour du licenciment). Entre boulot et sport de haut niveau, il faut choisir.

Pas très crédible... Le parallèle travail/sport est bien trop lourd, c'est répétitif et le coté manipulation n'est vraiment pas bien rendu. Pour un tel sujet, ça manque cruellement de finesse. Rajoutez à cela des acteurs qui n'ont eux-mêmes pas l'air d'y croire, et vous aurez une bonne idée du film.

Parfois peut-être un peu trop théatral ou exagéré, Fair Play a été tout de même l'unes de mes plus agréables surprises françaises dernièrement: le film est construit de manière visionnaire (seulement 5 décors), les acteurs sont géniaux (Benoit Magimel et Marion Cotillard !) et l'ambiance vire peu à peu à un délivrance en entreprise que l'on n'attendait pas du tout...

Il en faut une sacrée dose, de fair-play, pour dire du bien de ce film... L'idée de départ -régler ses comptes et faire évoluer une intrigue exclusivement pendant des phases sportives- est pourtant excellente. Mais l'accumulation des séquences finit par lasser comme un match qui n'en finit pas. Du coup les comédiens font ce qu'ils peuvent mais ne sauvent pas l'ensemble d'un naufrage programmé bien avant la fin. Seul Jean-Pierre Cassel tire son épingle du jeu dans une séquence qui est la moins mal fichue de toutes. Quel dommage qu'un tel projet n'ait pas été confié à un vrai cinéaste !

Opressant et terrifiant,"Fair play",de Lionel Bailliu,nous offre un spectacle intense pendant près de deux heures avec une pléiade d'acteurs originaux et très bien menés.Bravo au réalisateur qui signe remier film très très prometteur.

Très bon film français, on ne s ennuis pas du début a la fin. Un scénario original,une tension qui monte progressivement,de bon acteurs. Moi qui suis pas trop films français j ai étais séduit.

Un film prenant du début à la fin avec une ambiance oppressante et une tension de plus en plus forte au fil des séquences toutes plus originales les unes que les autres. Magimel y est absolument transformé et très inquiétant. Bravo au réalisateur qui signe ici son premier film très prometteur.

Mmmh... Comment résumer "Fair-Play"... Bon, alors : du sport, et de la tchatche !! Pendant toute la durée du film, ils ne font que du sport : aviron, swash, footing, etc... et en profitent pour parler. Evidemment, on décroche. L'intérprétation des acteurs parvient tout juste a relever le niveau (ce qui vaut cette première étoile), mais sinon, il ne sort strictement rien de ce film ! On se croirait sur le Téléachat, quand on nous présente des spots pour vanter tel ou tel instrument de musculation. Et ils parlent, parlent boulot, cul, boulot et cul. Enfin voilà, comme vous l'avez bien compris, un film où je me suis littéralement ennuyé !

Film sans grand intérêt, on apprend juste que le canyoning par temps de pluie, c'est dangereux
Mais ce film nous permet de voir des acteurs pour la plupart à l'opposé des rôles dans lesquels on a l'habitude de les voir (Magimel pour être plus précis)
Bon rebondissement à la fin

D'entrée on pénètre dans un monde terrible. D'entrée la pression est énorme et le match de squash est très certainement un des très grands moments du cinéma français, acmée étouffante et oppressante menée par un Savin démoniaque et tentaculaire. Hélas passé la demie-heure, on végète dans un petit thriller décevant qui dillue la tension. On plonge alors dans des travers fort ennuyeux, on flotte, puis on coule et on se noie dans la facilité et le manque d'originalité. Dommage, le film était pourtant lancé sur les chapeaux de roue.

Que de déception...Le casting était pourtant préstigieux. Marion cotillard, Mélanie Doutey...mais le film ne décolle pas, et on n'y croit pas vraiment. Le scénario est à la limite de la caricature et de l'invraisemblable

Un film plutôt étonnant sur le la pression psychologique que l'on peut subir en entreprise, le tout traité sur fond de défi sportif. Les scènes d'affrontement entre les personnages sont intéressantes mais parfois trop carricaturales. Les matchs de squash et de golf sont bien distrayants avec les deux interlocuteurs qui s'en envoie plein la gueule à chaque fois.
C'est un peu pareil au niveau des caractères des personnages : le patron dictateur, le jeune cadre aux dents très longues, le débutant martyrisé, la secrétaire "potiche", c'est un peu trop extrême comme situation.
Malgré tout on passe un bon moment, la mise en scène est bonne, le sujet est traité avec originalité, les séquences de canyoning assez belles.
Pour le jeu des acteurs je suis assez réservé, à part Eric Savin qui tient très bien son rôle de patron persécuteur, et Jean-Pierre Cassel qui tranquillement le "casse" bien, les autres sont moyens. Benoît Magimel n'est pas du tout crédible par exemple, et Marion Cotillard pas tellement non plus. On retrouve le beau sourire de Mélanie Doutey, mais elle n'a pas un rôle très important.
Au final un film assez cynique qui fait réfléchir sur ce qui peut se passer si la pression nous pousse à bout.
Pas exceptionnel mais pas mal tout de même.

La critique est parfois trop sévère et s'il est vrai que Fair play est parfois long et pesant,le scénario est cependant intéressant et original.
Les acteurs sont caricaturaux mais juste comme il faut et il est certain que le réalisateur est prometteur.Et même si tout semble exagéré,on est pas si loin de la réalité du monde professionnel pourri dans lequel on évolue chaque jour.
Donc,un film à voir avec un peu de recul mais c'est un film qu'on n'oublie pas.

Le sport, symbole du travail d’équipe et de la solidarité contre l’égoïsme et la rivalité des grandes sociétés capitalistes. Le metteur en scène met en exergue la rapacité d’une bande de trentenaire au sein d’une entreprise avec pour originalité de ne jamais situer l’action entre les 4 murs d’une société mais dans des activités sportives ou se noue les fils de l’intrigue du film.
Fournissant un film techniquement maîtrisé, Baillu sait faire monter le suspense comme un rien (la partie de squash et surtout le canyoning se transformant en survivol), mais le film ne parvient pourtant à se montrer à la pleine hauteur de l’ambition de son sujet. Filtrant de trop près avec des personnages au bord de l’hystérie et aux réactions souvent peu crédibles, le suspense est malmené à mesure que la caricature pointe le bout de son nez. Dommage, les comédiens, au demeurant bons, voit leurs efforts amoindris par la vision d’un metteur en scène à surveiller de près mais dont on espèrera plus de cohérence et de lucidité dans son propos.

Si le postulat de départ est intéressant, à savoir une peinture du monde de l'entreprise et du management moderne (avec son lot d'hypocrisies et de compromissions)au moyen d'un enchaînement de saynètes sportives (aviron, jogging, squash, golf, canyoning etc ..., force est de constater à regret que la sauce concoctée par Lionel Bailliu ne prend pas. La faute en revient essentiellement à un scénario inabouti, mêlé à des personnages archétypaux et hystériques que ne portent pas leurs interprètes (Benoît Magimel roux, grossi et binoclard est à la limite du pitoyable). "Fair Play" lasse rapidement et le spectateur assiste passivement au naufrage (dans tous les sens du terme)général.