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Un visiteur
1,0
Publiée le 24 février 2007
D'entrée on pénètre dans un monde terrible. D'entrée la pression est énorme et le match de squash est très certainement un des très grands moments du cinéma français, acmée étouffante et oppressante menée par un Savin démoniaque et tentaculaire. Hélas passé la demie-heure, on végète dans un petit thriller décevant qui dillue la tension. On plonge alors dans des travers fort ennuyeux, on flotte, puis on coule et on se noie dans la facilité et le manque d'originalité. Dommage, le film était pourtant lancé sur les chapeaux de roue.
Même si tout semble exagéré, la tension est palpable et la fin est assez inattendu. Le seul reproche, c'est qu'on voit plus de sport que d'entreprise. Un petit plus pour Benoit Magimel qui m'a assez surpris dans le bon sens.
Très bon film français, on ne s ennuis pas du début a la fin. Un scénario original,une tension qui monte progressivement,de bon acteurs. Moi qui suis pas trop films français j ai étais séduit.
Film vraiment très très ennuyeux. Le film se décompose en tout et pour tout de 6 scènes: la séance d'aviron,la partie de squach,la partie de golf,le parcours sportif dans les bois,le canyoning et la scène de la fin entre un nouveau et un des aventuriers du canyon. Eh bien ces scènes sont toutes plus ennuyeuses les unes que les autres à par la scène du squach qui offre vraiment beaucoup de suspens. Cependant,le jeu des acteurs est impeccable et très bien choisi.
La bande annonce à l'air très intéressante mais hélas dès la deux premières scènes on s'ennuie très très vite. Tout le long du film on attend que cela se termine car le scénario est vraiment invraisemblable. Les acteurs ont fait ce qu'ils pouvaient dans leurs rôles stéréotypés et bien ennuyants. A mourir d'ennui....
Lidée est bonne au depart, mais il semble que le réalisateur soit un peu trop obnubilé par le sport, ce qui nous vaut dassister à une partie de squash in-extenso, ou encore une descente de canyon filmée pour le moins dans la longueur. Et dommage que tout cela soit si caricatural. Cette multinationale qui semble nêtre composée que de 5 personnes malhonnêtes et prêtes à tout nest pas vraiment crédible. Le pauvre Benoit Magimel en requin arriviste, serait comme toujours excellent si on ne lavait affublé pour quelque obscure raison dune moumoute rousse, dune fausse bedaine et de tenues flashy invraisemblables. Quant à Melanie Doutey en stagiaire nunuche, son personnage napporte rien au film et ne semble être là que pour grossir le groupe lors de la descente du canyon.
Reste des scènes savoureuses, comme le face à face entre Eric Savin et Jeremie Renier au squash ou la partie de golf avec lexcellent Jean Pierre Cassel.
un divertissement sans plus, trop court, benoit magimel n'est pas du tout à sa place dans ce film, histoire très éloignée de la réalité d'une entreprise
L'idée de départ est intéressante mais la mise en scène très lente et la réalisation chaotique font de ce film un Ennui.
Des personnages stéréotypés et peu crédibles, un véritable manque de rythme, des dialogues et discours vraiment minimalistes et "récités" par les acteurs.... non vraimant rien de positif dans ce film, hors mis l'idée originale du départ.
j'ai été un peu déçu par les jeux de Magimel et Cotillard, le film est sympa, mais parfois ça fait un peu téléfilm... Eric Savin est génial par contre !!!
Fair-Play est parti d'un court métrage, celui de la scène de la partie de squash (énorme) entre Jérémie Rénier et Eric Savin. Cette scène est le petit bijou du film autour duquel Lionel Bailliu a ajouté d'autres situations, toujours dans le cadre du sport entre collègues: l'aviron, le golf, le footing et le canyoning.
Film aux répliques acides, Fair-Play a le mérite d'avoir des dialogues bien sentis et des personnages que nous cotoyons tous les jours dans notre vie professionnelle, bien que leurs traits soient parfois exagérés. C'est aussi l'occasion de voir certains des meilleurs acteurs de la nouvelle génération dans des rôles cyniques (Magimel notamment) ou énervants (Cotillard).
Cependant, le fait d'en avoir fait 5 scènes, idée originale au demeurant, a aussi son pesant négatif. Moins consistant, moins dense que n'importe quel autre film, Fair-Play pêche un peu, notamment dans la plus longue de ses scènes, celle du canyoning. Ici, on atteint un certain degré d'improbabilité et d'excès avec une fin (pas si) inattendue que ça. Pas mal donc.
Un thriller français honorable, malgré l’ennui qui nous titille pendant 50 min avant la scène du canyoning, qui là, vous prend à la gorge jusqu’à une conclusion épouvantable.
Opressant et terrifiant,"Fair play",de Lionel Bailliu,nous offre un spectacle intense pendant près de deux heures avec une pléiade d'acteurs originaux et très bien menés.Bravo au réalisateur qui signe remier film très très prometteur.
Comme dans le sport de haut niveau, la performance et la concurrence dans l’entreprise sont érigées en valeur de base. Comme à la mi-temps d’un match ou après une défaite, si un salarié n’est pas performant, son manager a le droit d’utiliser la violence verbale et physique et son lot de pressions, humiliations, intimidations et menaces pour qu’il se reprenne avant d’être remplacé un chômeur. Le rêve de l’ultra-libéralisme, déjà en vigueur dans les pays anglo-saxons, où la politique d’insécurité professionnelle et sociale, avec sa multitude de contrats précaires, a pour but de pousser les salariés à donner le meilleur d’eux-mêmes, chaque jour, chaque heure, chaque minute sous peine de prendre la porte. La tension s’accumule lors de scènes sportives intenses et spectaculaires qu’il s’agisse de squash, de golf, de canyoning, véritables exutoires exacerbant la perversité d’un chef tyrannique, les souffrances endurées par les salariés pressurisés, une course à la promotion révélant les personnalités des uns et des autres (ont-ils un autre choix ?). Le séminaire, organisé pour resserrer les liens et unir l’équipe, se transforme en un tragique règlement de compte où laisser mourir un concurrent paraît la meilleure des vengeances. N'est-ce pas le fantasme de dizaines de milliers de salariés... A noter qu’Eric Savin joue, le même rôle de patron impitoyable que dans «Les heures souterraines », et que Jérémie Rénier aime figurer dans des films dénonçant la brutalité des rapports humains en entreprise (« Violence des échanges en milieu tempéré »).