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Ykarpathakis157
4 480 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 15 mars 2021
L'histoire de Marebito est assez basique mais son exécution était au mieux bâclée. Le film est partagé entre un film numérique propre et un film numérique très sale et granuleux. Le numérique granuleux est censé être la caméra que le personnage principal porte sur lui. Tout dans le film est filmé à la main et bien que cela donne au film une qualité très réaliste la caméra tremblante devient rapidement désuète. À la fin du film j'avais l'impression qu'il s'agissait plutôt d'un mauvais film d'étudiant tourné avec une caméra bon marché et une technique bâclée. De plus la quasi-totalité du film est réalisée en voix off ce qui semble plus que paresseux. L'acteur principal peut voir les morts la femme à la fenêtre et la femme. Cependant, au lieu d'utiliser chacun de ces éléments à leur pleine mesure ils sont tous abandonnés en faveur de montrer un autre acteur suçant beaucoup de sang. C'est à peu près la majorité du film regarder ce type sucer du sang avec une voix off. Tant d'éléments intrigants ont été simplement oubliés par le réalisateur. Lorsque le film est finalement fini j'ai été très déçu qu'absolument rien n'ait été résolu. Dans l'ensemble il semble que ce film pose de nombreuses questions mais il n'offre aucune réponse...
Le réalisateur de "Thé Grudge" opte pour un registre plus expérimental.Ce Marebito est plus à classer dans la catégorie des films Underground Japonnais tél que "Pinocchio 964 " que dans la Jap horror classique.Même si l'ensemble peut paraître parfois un peu brouilon, il se dégage de ce film un réel parfum de surréalisme morbide.On retiendra l'excellente composition de Tsukamoto, qui montre qu'il n'est pas qu'un réalisateur doue.
Tourné sur une période très restreinte de 8 jours et avec une caméra DVD, ce film d’horreur de Takashi Shimizu à le mérite de posséder quelques séquences assez angoissantes et une interprétation de qualité. Mais malheureusement, "Marebito" se distingue aussi et surtout par un script extrêmement confus et brouillon dans sa seconde partie, et aussi par un esthétisme pas toujours très appréciable. Dommage, car la première demi-heure laissait présager un grand film dans le genre horrifique.
(...) Quelle boîte de Pandore a ainsi été ouverte ? Aucune importance : le héros se défile, puisque ça n’est pas rationnel, ça n’a pas de sens. Sa volonté d’absolu lui fait omettre toute approche holistique et alors même qu’il avance dans le délire, il passe à côté des évidences qu’il réclame.
C’est l’histoire d’un basculement sensoriel, le spectacle des convulsions d’un monstre. La victoire de Marebito est de faire partager la normalité interne et externe, le cheminement d’un serial-killer inspiré et curieux, mais absolument froid et pragmatique, dans sa vision, ses conclusions comme dans son comportement. Shimizu se concentre sur les déambulations de ce chercheur transi par ses découvertes et bientôt structuré selon sa psychose, faisant du monde réel et non plus de celui enfoui dans le sol ou dans sa tête, le terrain de ses expérimentations.
>> Lire la chronique intégrale : http://zogarok.wordpress.com/2012/10/26/seances-express-6/
Très étrange film que ce Marebito, qui ne cesse de s'aventurer dans de nouveaux territoires en voltigeant sans filets... Esquissant des pistes vraiment intéressantes, le film n'en développe hélas pratiquement aucune, sombrant à la longue dans un étant onirique / conte cruel où un type bizarre garde chez lui une créature en la nourrissant. Au final décevant vu l'immense potentiel de peur que le film pouvait susciter, Marebito est un étrange essai raté, mais pas dénué de bonnes idées. Dommage que le script n'ait pas été plus fouillé, plus abouti, il y avait matière à faire tellement plus...
Masuoka est obsédé par le sentiment de peur. Cameraman pour la télévision, il film dans le métro le suicide d'un homme terrifier, au visage marqué effroi. Il débute dés lors une chasse frénétique à l'explication et à l'ultime terreur dans les rues de Tokyo caméra à la main. Il est entraîné dans un monde souterrain inquiétant et surréaliste. Dans lequel il trouve une jeune fille dans cette enfer et la ramène dans son appartement tentant de l'éduquer.
Takashi shimizu est en 2004 très peu connu avant the grudge et réalise un ovni ''marebito'' avec un budget surréaliste de 32000 euro et 8 jours de tournage. Un véritable coup de maître, pour une expérience inouïe.
Caméra amateur à la main, musuoka nous conduit dans un périple à la recherche d'une peur froide où la mort est la seul porte de sortie. Entraîné dans une ambiance claustrophobique malgré un rythme quasiment inexistant, le réalisateur parvient à intriguer et tenir en haleine par des plans travaillés ressortissant une atmosphère lugubre. La recherche mène le protagoniste à la découverte d'une jeune femme sauvage.
Dés lors débute la véritable histoire entre horreur et thriller, menée par la jeune femme du monde souterrain ''F'' qui fait basculer musuoka dans la démence. Un réalisme froid et sanglant est mis en avant comblant le manque de rythme. Le scénario trouble, joue avec les sens du spectateurs, accentué par le discourt. On assiste à une plongée en folie, une perte total de repère et le goût ressenti pour la mort va conduire à sa perte.
Le final est mal conduit et perd en émotion mais reste surprenant. C'est la mauvaise note qui ne fait défaut à l'œuvre profonde de shimizu. Une réussite, d'un film décalé qui marquera les esprits.
Extrèmement déçue par ce film qui promettait pourtant d'être captivant! Que nenni, très peu de dialogue, une histoire bidon et pas du tout convaincante, une véritable catastrophe!! Rien à voir avec The Grudge!!!
Difficile de se montrer véritablement explicite dans son propos quand pour ce faire on ne propose au spectateur qu'une succession de rhétoriques savamment mises en scène certes,mais insuffisantes pour avoir la sensation de se trouver face à un vrai film. Exercice ô combien périlleux de montrer la folie sans paraitre fou,tout comme il semble raisonnablement étrange de s'adresser aux autres pour ne se parler qu'à soi même!
lent chiant pas toujours très clair une interdiction aux - de 16 ans injustifiée j'attendais autres chose et bien je suis très déçu d'habitude j'aime les films qui sortent de l'ordinaire qui bousculent le cinéma nos idées mais seulement quand c'est bien fait je suis contente de ne pas être allez le voir en salle
Oubliez tout ce que vous savez du cinéma et pressez "play" de votre télécommande pour entamer le fameux "Marebito".
Unique définirait bien ce film. Mais "choquant", "déroutant" ou encore "poussé" ferait très bien l'affaire ! Takashi Shimizu nous entraine loin dans la recherche sur la peur et sur la névrose a travers sa caméra (faussement) amateure. Les acteurs sont divinement bons et le scénario impeccable !
Bien sûr, ce n'est pas un très bon film, dans le genre il y a beaucoup mieux (2 soeurs, the eye 2, Kairo...) Pourtant ce film est néanmoins digne d'intérêt : déjà, il y a une réflexion intéressante sur la peur (malheureusement encombrée de dialogues beaucoup moins pertinents). Et puis, contrairement à l'habitude, j'ai trouvé ce film relativement mauvais dans le premier tiers (voir "nul"!), mais devenir de plus en plus captivant et surprenant, notamment dans le dernier tiers. Donc un film à voir si vous en avez l'occasion (ne vaut pas le détour cependant !).
Difficile de se montrer veritablement explicite dans son propos quand pour ce faire on ne propose au spectateur qu'une succession de rethoriques savament mises en scene certes,mais insuffisantes pour avoir la sensation de se trouver face à un vrai film. Exercice ô combien perilleux de montrer la folie sans paraitre fou,tout comme il semble raisonnablement etrange de s'adresser aux autres pour ne se parler qu'à soi meme!
Ce film est intriguant... Des images troublantes voir glauques, une réalisation qui joue sur les effets videos des webcams, des DV (style Blair Witch)... On ne sait plus si on navigue en plein réel ou dans la folie de Masuoka...
La bande-annonce laissait présager d'une bonne trasherie à la Miike (Audition vient à l'esprit) ou d'une de ces Ring-eries qu'on nous sert par pleines louchées en ce moment. Malgré une histoire se rapprochant de l'épisode Mermaid in a manhole de la série bien dégueu Guinea Pig et une alléchante interdiction aux moins de 16 ans, c'est malheureusement dans la deuxième catégorie que Marebito se range. Faites le deuil des scènes gores annoncées, on n'a pas droit à grand chose de plus que ce que présente le trailer. Question trash, un retournement de situation pas très original pourra peut-être faire obtenir au film la mention "des idées peuvent heurter" dans le classement de l'Office catholique, mais ne fera même pas sourciller l'habitué du genre. Il faudra d'ailleurs à celui-ci une bonne dose de patience pour supporter cette succession de déambulations dans les sous-sols de Tokyo et de plans fixes sur l'appartement du héros, tournés par-dessus le marché dans un numérique bien sagouin. En gros, on s'ennuie ferme entre les interminables scènes de couloir et les monologues ou dialogues abscons. Shinya Tsukamoto ferait mieux de retourner derrière la caméra au lieu de se prêter à ce genre d'inepties.