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weihnachtsmann
1 153 abonnés
5 137 critiques
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4,0
Publiée le 8 novembre 2024
Un beau film très émouvant avec en filigrane cet amour en attente. Une très belle interprétation et un final digne de madame X. Curiosité rare et bouleversante
13 735 abonnés
12 426 critiques
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3,5
Publiée le 7 novembre 2024
Merveilleuse Gaby Morlay dans le rôle de Louise Jarraud qui transcende son deuil pour devenir la madone des orphelins! Une performance très èmouvante de gouvernante de trois gènèrations d'enfants qui aurait pu sombrer facilement dans le larmoyant facile! Ce n'est, bien heureusement, pas le cas et grâce à elle, "Le voile bleu" (1942) est devenu depuis un classique du cinèma de l'Occupation! Pourtant il y a belle lurette que l'actrice est entrèe dans un demi-oubli injuste! Comme souvent! Et comme Charpin et Pierre Larquey sont particulièrement touchants dans cette histoire mèlodramatique! On notera que le film de Jean Stelli a eu lui aussi droit à son remake amèricain appelè "The Blue Veil" (1951) avec Jane Wyman et Charles Laughton! A quelques dètails près c'est la même histoire, mais à la sauce hollywoodienne...
C'est un beau film, émouvant grâce au jeu habité de Gaby Morlay, dans la veine des films doloristes en vogue à l'époque, mode qui a pas mal vieilli aujourd'hui. La fin est larmoyante, mais les rôles secondaires sont savoureux, joués par les vedettes d'alors, comme on savait si bien les proposer à cette époque.
Le film n'est pas si mauvais qu'on pourrait le redouter. Plus gros succès du cinéma de l'Occupation, il montre Louise alias Loulou passant sa vie à se dévouer aux autres, plus exactement aux enfants. C'est là que le scénario a la main un peu lourde, car, si l'intelligence de Louise n'est pas à mettre en défaut, il reste qu'elle tire systématiquement la mauvaise carte et se retrouve constamment en condition de précarité. On peut voir ce film avec cynisme, ou avec candeur. Deux lectures en sont dès lors possibles. Le rôle est porté à plein cœur par une Morlay grandiose qui hisse la générosité à hauteur de pathologie mentale. Réserves par contre sur le final, ridicule.