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Un visiteur
0,5
Publiée le 8 février 2015
C'est ma prof de grec qui nous a montre à ma classe et à moi Électre, qu'elle considérait comme un chef-d'œuvre. Et bien il va falloir revoir la définition de chef-d'œuvre dans le dictionnaire. Electre est une tragédie grecque qui a été adaptée au cinéma. C'est l'histoire d'une vengeance. La première chose à dire sur ce film, c'est qu'il est chiant, mais alors chiant ! On a des plans de 20 minutes sur les personnages, des dialogues et des monologues interminables et les scènes de meurtre ou d'affrontement, qui auraient pu dynamiser le film ne sont qu'évoquées. La mise en scène est fade, les dialogues sont fades, tout est fade. Enfin je peux comprendre qu'on dise qu'un film a vieilli, mais l'ennui est universel et hier ou aujourd'hui, ce film est d'un ennui presque inhumain. Même à l'époque on a fait des films beaucoup plus captivants ( le meilleur exemple est La nuit du chasseur, qui est de mon avis l'un des meilleurs films en noir et blanc jamais tournés, si ce n'est le meilleur ). Bref Électre est le film le plus chiant que j'ai jamais vu. Un film à voir uniquement si vous n'arrivez pas à dormir.
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3,5
Publiée le 23 octobre 2011
Michael Cacoyannis qui nous a quittè en juillet 2011 fut le premier à faire connaître dans le monde le cinèma grec, dont il a ètè, dans les annèes 50, le meilleur cinèaste, avec peut-être Kondouros et Tzavellas, malheureusement deux metteurs en scène beaucoup moins connu! Après quelques hèsitations, il connut avec "Electre" un grand succès international pour avoir su remplacer la tragèdie d'Euripide sur le sol même de sa patrie malgrè un pathos assez inauthentique dans une ou deux sèquences! Qu'importe! Dans le rôle titre, Irène Papas, qui sera avant tout une tragèdienne grecque, est inoubliable, tout comme la musique de Mikis Theodorákis! Ours d'Argent à Berlin et Prix spècial au Festival de Cannes 1962, "Electre est devenu depuis un essentiel du cinèma grec servi par une très belle photographie en noir et blanc contrastè...