Derniers Avis : Enfer mécanique - Page 2

"Enfer mécanique" est un pur film de science-fiction ésotérique. Le film relate et montre les apparitions, les meurtres et les disparitions d'une voiture blindée qui s'avère être l'incarnation du diable. Pour preuve, une scène nous montre un couple traversant la rue et un autre couple où l'homme frappe sa femme, il se trouve que la voiture s'écarte du second couple et percute le premier couple. De plus, la voiture n'entre pas dans les cimetières, preuve que cette voiture n'est pas conduite par un homme mais que la voiture incarnée par le diable a ses propres croyances et foncer sur des tombes bénies lui est impossible car elles sont bénies par Dieu et par conséquent il n'entre pas dans le cimetière. Mais la voiture a une personnalité propre, son but est d'écraser quiconque se montrera hostile envers elle et de n'accepter personne sur le chemin de sa route. La voiture peut apparaître n'importe où, le film relève bien du fantastique quand celle-ci se trouve dans le garage du héros incarné par James Brolin. Que faut-il retenir de ce film? Premièrement, la voiture-diable en 1977 était une idée inédite à exploiter, deuxièmement que le film nous réserve des rebondissements à nous faire friser les cheveux sur la tête et que ce film bien qu'il soit adressé à tous les publics risque même aujourd'hui à créer des angoisses et une peur palpable, preuve que le cinéaste Elliot Silverstein avait trouvé un scénario prenant qui permettait une plongée fluide et passionnante dans ce film qui effectivement dépasse toute l'imagination possible. Le réalisateur John Carpenter aura l'idée d'adapter un autre film six ans plus tard nommé "Christine". Mais revenons à Enfer mécanique, le réalisateur pose son film délicatement en racontant l'histoire d'un couple et de leurs deux filles bref on pouvait s'attendre à un film social jusqu'à ce que nous nous retrouvons à l'intérieur de la voiture où l'on entend une marche funèbre terrifiante avec des premiers meurtres horribles dont un est un lynchage pur et dur. Le problème est lancé et le film commence avec pour question "Où est la voiture? Comment s'en débarrasser?" Le final est explosif et vraiment magnifique graphiquement, ceux qui le regarderont comprendront pourquoi le final est si impressionnant.

Avant l'adaptation du roman Christine de Stephen King , Elliot Silverstein a déjà imaginé un excellent film d'horreur sur le thème d'une voiture possédé par le diable !!! Un film qui inspira les scénaristes de la série animée Futurama pour l'épisode de la voiture garoute qui est Bender et qui fera une petit apparition dans le générique spécial Halloween des Simpsons avec Maggie qui conduit la berline pour tuer Mulhouse !!! Un film culte !!!

Le problème d’Enfer mécanique c’est qu’il m’a déçu là où je l’attendais, et m’a un peu surpris là où je ne l’attendais pas. Le film est ainsi doté d’une belle flopée de personnages sympathiques, bien interprétés pour la plupart et entrainés par un très bon et charismatique James Brolin. Il y a une vraie volonté du réalisateur de créer un peu de relations entre ses héros, de leurs donner de la substance, et il y parvient plutôt bien. On est triste pour les victimes, surtout pour l’une d’elles, et cela renforce intelligemment l’antipathie que l’on peut avoir pour la voiture. Celle-ci est vraiment bien foutue, elle en jette, s’avère sans pitié, et elle a des idées de mises à mort redoutables (elle ne se contente pas d’écraser). C’est évidemment l’atout numéro 1 du film. Le réalisateur essaye aussi avec intelligence de contourner un manque de budget évident. Par ailleurs à l’époque pas d’image de synthèse. Même si ce n’est pas parfait, et que les séquences d’action sont un peu frustrantes du coup, on ne sera pas trop dur sur ce point. Maintenant les points faibles. D’abord le rythme. Enfer mécanique à des longueurs, il ne dure pourtant pas très longtemps (un peu plus d’1 heure 30), mais s’avère trop stagnant. Après un bon départ, qui met dans le bain, le film va subir un gros coup de mou, avant de se récupérer le temps d’une scène, et de se poursuivre dans une dernière partie plutôt molle jusqu’au dénouement final qui manque de force. Le problème vient surtout du fait que les décors désertiques sont pas mauvais mais ne fixent pas l’attention très longtemps, et qu’il n’y a presque pas de musique pour faire passer certaines scènes qui du coup sont parfois assommantes. La mise en scène est molle, avec des plans trop fixes, et les dialogues ne sont pas suffisamment savoureux pour combler honnêtement les trous. Par ailleurs Enfer mécanique ne propose rien du tout coté horreur. Pas de sang, rien. C’est tout de même décevant, car sans livrer un film gore, il y avait le potentiel de montrer quelques petites choses croustillantes dans ce « dent de la mer mécanique » car le film s’inspire clairement de ce modèle.
Bref au final c’est un film moyen, qui malheureusement a vieilli, et puisqu’il ne propose pas grand-chose, il pourra difficilement satisfaire beaucoup de monde aujourd’hui. Heureusement pour lui qu’il a ses acteurs, ses personnages, sa voiture, car sinon ce film se regarderait avec un ennui poli et une réelle envie, au bout d’une demi-heure, d’aller voir ailleurs.

Enfer mécanique a quelque peu vieilli (d'ailleurs à notre époque ou un remake ou reboot sort tous les mois il est étrange que personne n'a eu l'idée de s'attaquer au film d'Elliot Silverstein), je n'avais pas revu ce film depuis mon enfance qui m'avait à l'époque vraiment effrayé. Après un début un peu maladroit Enfer mécanique s'avère une bonne série B et si ce film d'horreur n'est jamais réellement angoissant, cette voiture du diable fait son effet et permet quelques instants pleins de suspense et d'inquiétude (comme cette séquence où les enfants avec les professeurs se réfugient au cimetière). Un honorable film qui est tout à fait appréciable sans son genre.

Vu récemment (merci Ciné FX) ce long métrage se regarde sans coup férir, des acteurs crédibles, une caisse d'Enfer... ^^


Ce film possède un cachet unique, témoin d'une époque où l'on faisait encore des films par passion et conviction, avec l'espoir que celui ci toucherait le plus grand nombre...

«Enfer mécanique», c'est l'histoire d'une voiture qui terrorise une petite région isolée dans l'état de L'Utah. Une berline noire, avec un pare brise teinté pare-balles, des pneus auto-gonflables, des portes sans poignées, pas de plaque d'immatriculation et surtout sans conducteur! S'inspirant des road movies américains des années 70 le film d'Eliott Silverstein n'en reste pas moins une imitation un peu pâle de certains classiques du genre. Bien que les scènes avec les voitures soient intéressantes, il faut reconnaître que l'ensemble sonne relativement creux, dommage. Au final, on assiste à une petite série B tout juste honnête et dispensable. Pourtant, il y avait de l'idée...

Certes cette petite série B sans prétention surfe sur 2 succès de Spielberg : Duel et les Dents de la Mer. Mais cela ne se fait pas sans ingéniosité de la part du réalisateur. Le film oscille entre efficacité et économie de moyen, mais le tout fonctionne malgré tout, et certains plans sont assez ingénieux. Mention spéciale enfin pour la voiture, réalisée à partir du châssis d'une Lincoln Continental, et dont le résultat est bluffant : un véhicule quasi improbable, qui dégage autant que le camion de Duel. Certainement la véritable touche angoissante du film.

Ce que j'aime bien dans ce film a part la voiture tueuse, c'est le côté très 70's de l'Amérique profonde, ses habitants, ses sheriffs, bref tout ce qui faisait le charme de ses années là. A part ça, le film est assez bon sans plus, à ne pas comparer même de loin avec " Duel " de Spielberg ou de " Christine " de Carpenter. Mais ça se laisse a voir sans plus.

Trés bon film.Dommage que je l'ai vu en VO non sous titré donc je n'est rien compris a ce qu'il ont dit.

Lol, les critiques d'escrocs! pas grand chose à sauver en dehors du design de la voiture et du sourire de Kathleen Lloyd.

Un bon petit film à suspense, où, à partir d'un postulat assez casse-gueule, il faut bien le reconnaître (une énigmatique voiture tueuse en réalité Satan dans un habitacle indestructible),le réalisateur parvient à installer une tension certaine et dote d'un aspect quasi animal le sinistre véhicule qui se comporte comme un prédateur; d'où les inévitables emprunts à ce blockbuster tourné 2 ans auparavant "les Dents de la mer": disparitions inexpliquées, attaques-surprises et paranoîa ambiante dans une petite bourgade où le bonheur règne...Ce qui n'empêche nullement le métrage d'avoir sa propre identité comme de démarrer dans le polar le plus quotidien pour progressivement basculer dans un fantastique assez jubilatoire. Du bon fantastique des seventies donc dans une copie magnifique.

Tout simplement excellent, avec la pointe de bon ton américain de l'époque, un pure moment de plaisir tellement on est plongé dans le suspense !

: simplement génial.

moyen moyen le film en sachant que je passe de Duel hier à Enfer mecanique aujourd'hui.

La quiétude de Santa Ynez est mise à rude épreuve le jour où, une mystérieuse berline déboule à tombeau ouvert et tue quiconque aura le malheur d’être en travers de sa route. Qui est au volant de ce bolide ? Est-ce un fantôme, un démon ou un psychopathe ? Le shérif va devoir tout mettre en oeuvre pour l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard.

Elliot Silverstein réalise ici une sympathique Série B qui n’est pas sans rappeler deux films de Steven Spielberg, à savoir Duel (1971) & Les Dents de la mer (1975). Le premier, pour la traque et la bestialité représentées par un monstre d’acier et le second pour la scène d’ouverture lorsque le bolide poursuit les deux jeunes cyclistes (le thème musical).

Enfer Mécanique (1977) n’est pas sans défaut, loin de là. Le manque de moyens et d’acteurs confirmés jouent en sa défaveur, mais il faut savoir apprécier le film à sa juste valeur. Sous ses allures de téléfilm du dimanche après-midi, Elliot Silverstein parvient à nous offrir de très bons moments d’anthologie, avec des plans particulièrement réussis et une tension qui monte crescendo (le réalisateur prenant un malin plaisir à ne pas dévoiler le bolide trop rapidement, afin de garder un semblant de suspens).

Sous ses airs de B Movie cheap, il faut tout de même lui reconnaître qu’il fait figure de film précurseur, 6ans avant le cultissime Christine (1983) de John Carpenter. A noter enfin, l’excellent relooking de la Lincoln Continental Mark III, complètement transformée, lui conférant un côté puissant et diabolique à la fois.

(critique publiée en 2009, réactualisée en 2023)

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