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Shawn777
587 abonnés
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3,0
Publiée le 20 mai 2019
Ce sixième volet de la saga "Police Academy", réalisé cette fois par Peter Bonerz et sorti en 1989, n'est pas trop mal. D'ailleurs, comme avec le précédent opus, ça m'étonne beaucoup car jusqu'à ce dernier, la saga n'était vraiment pas terrible. Nous retrouvons cette fois notre bande de policiers maladroits qui sont chargés de faire régner l'ordre dans une ville de plus en plus touchée par les vols et les crimes. Comme d'habitude, le scénario n'est pas bien original mais nous remarquerons tout de même que celui-ci a essayé d'y introduire un petit côté thriller, notamment avec l'homme masqué qui fonctionne d'ailleurs plutôt bien. Nous avons effectivement un petit twist final, chose qui manquait terriblement aux autres opus de la saga, qui est plutôt bien fait. En dehors de la cela, les gags s'améliorent de plus en plus, nous retrouvons bien-sûr les running gags, souvent en rapport aux personnages, habituels qui sont toujours aussi bons et qui ne sont surtout ici pas lassant. Comme dans le précédent épisode, j'ai franchement rit à plusieurs scènes et situations que je trouve très drôles, chose qui n'était auparavant jamais arrivé dans la saga, enfin en tout cas en ce qui me concerne bien-sûr. Du côté des acteurs, nous retrouvons toujours la même équipe qui joue toujours relativement bien et qui sont en tout cas très fidèles à leur personnage. "Police Academy 6 : S.O.S. Ville en état de choc" n'est donc pas la comédie du siècle mais se place tout de même dans les meilleurs films de la saga.
Que dire de ce sixième opus, si ce n'est qu'il ratrappe certes les gaffes monumentales du cinquième, mais qu'il reste bien inférieur aux quatre premiers. En dépit de la présence toujours fidèle de tous les acteurs, c'est malheureux d'en arriver à des gags ridicules, à une histoire vue et revue, à un ennui indubitable et à un certain désespoir devant l'incapacité totale de l'équipe du film à réussir la moindre bonne chose, hormis la fin où les duels gentils / méchants sont une bonne idée. La série est en perte de vitesse depuis le 4 déjà et rien ne semble plus pouvoir la sauver.
Ce Police Academy 6 ne sort pas du lot, et on sent même que le filon s'épuise. Il y a cependant un coup de théâtre assez sympathique (bien que prévisible) à la fin.
La sortie d'un nouveau Police Academy n'est plus un évènement et ce depuis longtemps. Désormais considérés comme des comédies ringardes et sans imagination, les films sortent chaque année et arrivent à peine à rembourser son budget. Ce sixième opus reste donc dans les clous, ramenant les personnages dans leur ville, les faisant affronter des gangsters locaux voleurs de bijoux, multipliant les gags sympathiques mais pas révolutionnaires. On sent les acteurs éreintés de s'être embrigadés dans une franchise interminable. Ainsi, c'est sans surprise que l'on regarde ce qui devait être le dernier opus des Police Academy, et ce ne sonr ni les bourdes de G.W. Bailey, ni le final entre les officiers et leurs ennemis qui viendront rehausser tout ça. Dommage. Reste un petit spectacle tout au plus regardable, avec quelques bonnes scènes rigolotes et une réalisation plus explosive. Et dire que c'était mon épisode préféré quand j'étais petit...
Un épisode de plus de la saga, la recette marche , beaucoup d'humour , des gags à profusion..On est plus proche de la série TV, que du grand cinéma, mais cela fonctionne encore et les aficionados ont toujours plaisir à retrouver ces policiers louffoques, ici chargés de maîtriser une bande de malfrats d'un quartier de N.Y.
Quand le "Move It! Move It! Move It!" typique au Capitaine Harris, encore bien interprété par G.W. Bailey, cela dit, ne me fait plus rire et est dit avec beaucoup moins de conviction que dans les deux précédents, c'est qu'on peut se douter que la saga s'essouffle.
Encore aurait-il fallu qu'elle eût démarré. Clairement, ce sixième opus est encore plus mauvais que les deux précédents, c'est dire. Le film n'est jamais détestable, loin de là. En effet, autant de nullité crasse appellerait presque la sympathie, parce qu'il essaie réellement de nous faire rire. Mais bon, ça reste quand même beaucoup trop mauvais et pathétique pour plaire à n'importe quel public. Matt McCoy, censé remplacer Steve Guttenberg est carrément nul, Bubba Smith n'a aucun charisme, Michael Winslow est de moins en moins utilisé, David Graf reste quand même plutôt sympathique et le duo Lance Kinsey (premier gag du film, pas original mais drôle) - G.W. Bailey marche comme toujours.
Mais avec un scénario vraiment insipide et une réalisation apathique, ce Police Academy se regarde avec un ennui mortel.
personnellement, on touche le fond. Les hommages à d'autres films, personnellement, ne rendent pas le film drôle pour autant. Les dialogues sont d'un creux affligeant, on souffre toujours de l'absence de Steeve Guttenberg, et les méchants sont tout à fait ridicule. Et puis ca n'est plus drole du tout, point à la ligne.
Il est brillant de voir qu'autant d'acteurs sont restés si longtemps dans la saga. J'aime toujours autant les bruitages du sergent Jones. Mais encore une fois, c'est mauvais et lourd à suivre si l'on n'accroche pas à l'humour et aux personnages qui sont exactement la ligné des précédents volets.
Je n’en reviens pas, une série comique qui abasourdie, cette brigade de démesurés surprend plus d’un. Les poulets du MPD de Colombia font biens leurs jobs humoristiques, au fur et à mesure des épisodes d’année en année, ces baroudeurs en uniforme ont acquis grâce aux compétences, une expérience de la voie publique. La patrouille fait cap sur le noctambule Los Angeles après les vacances de Miami, ce sont les mêmes selon la variation des villes, la distribution des contraventions pour les voitures mal garés, enlèvement demandé, direction fourrière. Sans préavis pour multiples infractions au code de respect routier et civique, ce sera difficile à contester, incluant du délit corruptible dans l’air, des policiers derrière leur apparence sont intègres, une bonne note dans mon rapport d’évaluation et de bons agents, l’excès de zèle ne vaut médaille d’honneur. Le commandant dans de beaux draps à la barre d’accusé, ses effectifs se démènent à enquêter et prouver son innocence par tous ce qui se passe comme idée de trouvaille. Des scènes phares de souvenirs qui revient de temps à autre, le gang ainsi démantelé par les meilleures flingueurs, karaté blondinette et kamikaze juke-box humanoïde. La révélation du coupable tire son chapeau au salut après tant de sketchs défilés et de gags assimilés, un test de Pinocchio comme interrogatoire détecteur de mensonge.