Les Trois chambres de la mélancolie : Critique presse
Les Trois chambres de la mélancolie
Note moyenne
3,6
13 titres de presse
L'Obs
Positif
Première
aVoir-aLire.com
L'Express
Les Inrockuptibles
Zurban
L'Humanité
Le Figaroscope
Libération
Cahiers du Cinéma
Ouest France
Télérama
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
13 critiques presse
L'Obs
par Pascal Mérigeau
Toute la force et la beauté du cinéma sont là, dans cette qualité de regard, cette intelligence et cette compréhension de l'autre, dans ces images d'une beauté à couper le souffle et à faire peur, qui en inscrivant l'humain dans le monde qu'il s'applique à détruire le renvoient à l'absurdité de ses choix et de ses comportements. Les Trois chambres de la mélancolie (...) est une oeuvre magnifique et essentielle.
Positif
par Jean-Christophe Ferrari
Si le film, dans ses méthodes aussi bien que dans ses fins, est un documentaire, la réalisatrice finlandaise ne nous donne jamais le sentiment que nous sommes en prise avec une réalité spectaculaire [...] et sélectionne un materiau qui confére aux êtres et aux situations une densité romanesque.[...] Outre la superbe et vaporeuse musique qui accompane les images et le spectacle de paysages intemporels, certaines scènes du film évoquent le monde des rêves.
La critique complète est disponible sur le site Positif
Première
par Olivier de Bruyn
Viscéralement poétique, le film stupéfie par son invention, sa beauté, sa tristesse sourde. Sur le fond, sur la forme, une oeuvre d'art unique.
La critique complète est disponible sur le site Première
aVoir-aLire.com
par Romain Le Vern
Tout ce grand charivari d'une puissance indiscutable flagelle les viscères et accouche d'une espèce rare à la beauté nue, d'une rigueur incroyable dans le propos et d'une inventivité formelle inouïe ; un film à haut risque, en danger, dont chaque plan s'arrache des tripes sa livre de chair, en quête d'une autre manière de montrer la connerie de la guerre. Sans conteste l'un des plus grands objets filmiques que vous verrez cette année au cinéma.
L'Express
par Christophe Carrière
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Les Inrockuptibles
par Vincent Ostria
Les Trois Chambres... est une oeuvre très travaillée, où la parole est périphérique ou absente, souvent remplacée par la musique, et où, au lieu de décrire une situation avec une pseudo-objectivité journalistique, la réalisatrice élabore au contraire un tableau très personnel, constitués de multiples gros plans, de scènes intimistes.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Zurban
par Waldo Lydecker
Admirable composition des plans, captant la détresse et la violence des visages. [...] Le film est lent, oppressant, révélant à chaque plan une vision du monde indignée, mais pleine d'admiration pour ce que Boris Cyrulnik appelle la "résilience" des enfants de tous bords.
L'Humanité
par Vincent Ostria
Documentaire sans jugement ni commentaires, où la cinéaste prélève des bribes de réel avec une caméra caressante, attentive aux gestes, aux attitudes et aux rituels, puis les recompose en les accompagnant d'une musique élégiaque. Personnel.
Le Figaroscope
par Françoise Maupin
Pirvo Honkasalo capte sur leurs visages leurs regards, fermés ou interrogatifs, anxieux ou tendres est éloquent. Rien n'est plus bouleversant que ces restes d'enfance qu'elle vole chez ces gosses qui ont perdu leur innocence. Un film unique, poétique et bouleversant.
Libération
par Didier Peron
La première partie, à Kronstadt, est de loin la plus intéressante. Les deux autres, en dépit de notre compassion [...], soulignent l'obsession de la cinéaste [...] le mauvais sort d'innocents promis à la boucherie. La musique omniprésente aggrave la dimension d'imagerie pieuse et de poésie liturgique, un rien déplacée dans ce conflit où le religieux est largement instrumentalisé. La singularité du film ne s'en trouve pas complètement entamée et on devine que les bâtons successifs mis dans les roues du projet l'ont orienté peu à peu de la dénonciation militante vers un lamento global sur la guerre et la méchanceté des hommes.
Cahiers du Cinéma
par Jean-Philippe Tessé
Les Trois Chambres insiste à se montrer documentaire poétique. Et ne bouge plus, croyant avoir tout dit quand il dit "poésie", appelant pour seul commentaire un rendu de ses impressions. Les Trois Chambres feint de chercher son accomplissement dans le monde, mais ne l'écoute déjà plus, s'écoute seulement lui-même.
Ouest France
par La rédaction
Un formalisme rigoureux et un parti pris de surenchérir dans la façon de provoquer l'émotion.
Télérama
par Pierre Murat
Le titre est magnifique, le film, moins. But évident et généreux de la réalisatrice : célébrer les enfants martyrs, orphelins ou rejetés russes, soumis à une discipline de fer dans une école militaire, petits Tchétchènes qui vivent et meurent sous les bombardements. Mais l'épisode de Grozny est pénible, tant la cinéaste semble se repaître de l'émotion : elle ne la recueille pas, elle la provoque. D'où une complaisance gênante, curieusement accentuée par le style choisi : lent, majestueux et affecté.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
L'Obs
Toute la force et la beauté du cinéma sont là, dans cette qualité de regard, cette intelligence et cette compréhension de l'autre, dans ces images d'une beauté à couper le souffle et à faire peur, qui en inscrivant l'humain dans le monde qu'il s'applique à détruire le renvoient à l'absurdité de ses choix et de ses comportements. Les Trois chambres de la mélancolie (...) est une oeuvre magnifique et essentielle.
Positif
Si le film, dans ses méthodes aussi bien que dans ses fins, est un documentaire, la réalisatrice finlandaise ne nous donne jamais le sentiment que nous sommes en prise avec une réalité spectaculaire [...] et sélectionne un materiau qui confére aux êtres et aux situations une densité romanesque.[...] Outre la superbe et vaporeuse musique qui accompane les images et le spectacle de paysages intemporels, certaines scènes du film évoquent le monde des rêves.
Première
Viscéralement poétique, le film stupéfie par son invention, sa beauté, sa tristesse sourde. Sur le fond, sur la forme, une oeuvre d'art unique.
aVoir-aLire.com
Tout ce grand charivari d'une puissance indiscutable flagelle les viscères et accouche d'une espèce rare à la beauté nue, d'une rigueur incroyable dans le propos et d'une inventivité formelle inouïe ; un film à haut risque, en danger, dont chaque plan s'arrache des tripes sa livre de chair, en quête d'une autre manière de montrer la connerie de la guerre. Sans conteste l'un des plus grands objets filmiques que vous verrez cette année au cinéma.
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Les Inrockuptibles
Les Trois Chambres... est une oeuvre très travaillée, où la parole est périphérique ou absente, souvent remplacée par la musique, et où, au lieu de décrire une situation avec une pseudo-objectivité journalistique, la réalisatrice élabore au contraire un tableau très personnel, constitués de multiples gros plans, de scènes intimistes.
Zurban
Admirable composition des plans, captant la détresse et la violence des visages. [...] Le film est lent, oppressant, révélant à chaque plan une vision du monde indignée, mais pleine d'admiration pour ce que Boris Cyrulnik appelle la "résilience" des enfants de tous bords.
L'Humanité
Documentaire sans jugement ni commentaires, où la cinéaste prélève des bribes de réel avec une caméra caressante, attentive aux gestes, aux attitudes et aux rituels, puis les recompose en les accompagnant d'une musique élégiaque. Personnel.
Le Figaroscope
Pirvo Honkasalo capte sur leurs visages leurs regards, fermés ou interrogatifs, anxieux ou tendres est éloquent. Rien n'est plus bouleversant que ces restes d'enfance qu'elle vole chez ces gosses qui ont perdu leur innocence. Un film unique, poétique et bouleversant.
Libération
La première partie, à Kronstadt, est de loin la plus intéressante. Les deux autres, en dépit de notre compassion [...], soulignent l'obsession de la cinéaste [...] le mauvais sort d'innocents promis à la boucherie. La musique omniprésente aggrave la dimension d'imagerie pieuse et de poésie liturgique, un rien déplacée dans ce conflit où le religieux est largement instrumentalisé. La singularité du film ne s'en trouve pas complètement entamée et on devine que les bâtons successifs mis dans les roues du projet l'ont orienté peu à peu de la dénonciation militante vers un lamento global sur la guerre et la méchanceté des hommes.
Cahiers du Cinéma
Les Trois Chambres insiste à se montrer documentaire poétique. Et ne bouge plus, croyant avoir tout dit quand il dit "poésie", appelant pour seul commentaire un rendu de ses impressions. Les Trois Chambres feint de chercher son accomplissement dans le monde, mais ne l'écoute déjà plus, s'écoute seulement lui-même.
Ouest France
Un formalisme rigoureux et un parti pris de surenchérir dans la façon de provoquer l'émotion.
Télérama
Le titre est magnifique, le film, moins. But évident et généreux de la réalisatrice : célébrer les enfants martyrs, orphelins ou rejetés russes, soumis à une discipline de fer dans une école militaire, petits Tchétchènes qui vivent et meurent sous les bombardements. Mais l'épisode de Grozny est pénible, tant la cinéaste semble se repaître de l'émotion : elle ne la recueille pas, elle la provoque. D'où une complaisance gênante, curieusement accentuée par le style choisi : lent, majestueux et affecté.