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Tibo C.
8 abonnés
13 critiques
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2,5
Publiée le 7 novembre 2010
Une très bonne surprise, d'excellents acteurs (mention toute spéciale à Malik Zidi) un très bon scénario, le milieu littéraire étudiant (un peu bobo) bien retranscrit, on ne s'ennuie pas une seconde, on en ressort avec l'envie de lire un livre, ou de créer, une réussite...
Je suis un peu embeté car je n'ai rien a reprocher aux comediens vraiment attachants ,a l'honnete realisation ou a la bande son de ce film mais je n'ai tout simplement pas reussi a rentrer dans cette histoire relatant les relations de 3 etudiants en lettres.On croirait voir un film de Desplechin, même univers petit bourgeois étriqué et dont le discours ne semble s’adresser qu’à un cercle élitiste très restreint et éloigné de toute réalité.Trop de references litteraires et theatrales ainsi qu'un monde intello-parisien trop marqué ne m'ont pas permis d'apprecier a leur juste valeur la performance de jeunes et prometteurs acteurs.Pourtant au fil des minutes ,le poids des citations laisse la place a une etude des rapports humains plus riche et interessante (manipulation/lacheté/mensonge) qui ferait presque regreter cette longue 1ere partie assez impermeable pour les non initiés.
Un film qui se voulait de référence quant à la vie étudiante et à leurs relations communes, qui ne se révèlent être au final qu'un vaste mensonge, un film prétentieux, creux et sonnant la plupart du temps faux. En effet, Emmanuel Bourdieu s'est t'il jamais rendu dans une université de sa vie? Il est alors pu voir qu'aucun étudiant dans toute la France ne parle comme ses trois héros, personnages qui plus est vide, têtes à claques et particulièrement antipathiques. Même l'aspect fascinant qu'aurait du représenter le personnage d'André est mal traité, et on reste systématiquement en dehors de tout ça. Seule la fin permet de rattraper un peu l'ensemble, et encore, la prétention est toujours bel et bien présente. Reste la prestation des adultes (Natacha Régnier, Jacques Bonnaffé et Dominique Blanc, tous trois excellents), mais c'est bien insuffisant pour avoir à supporter cette parodie d'amitiés étudiantes franchement irritantes et à la limite du mépris pour ces mêmes étudiants. A éviter fortement.
Le titre était intrigant et la présence de Malik Zidi au casting plutôt motivante... Au final, le film se révèle être une plongée intéressante au coeur du monde estudiantin parisien. Qui n'a pas connu lors d'un cours en amphi un étudiant brillant et charismatique, semblant s'attirer les bonnes grâces du professeur à chacune de ses interventions ? Tour à tour maître à penser et personnage troublant, celui que tout le monde admire ne s'avère toutefois pas être le "modèle de réussite" auquel on s'attendait... En résumé, des comédiens peu connus mais convaincants pour une peinture acide des aspirations et désillusions de la jeunesse.
La figure de mentor vénéneux n’est pas nouvelle au cinéma, ici elle est représentée par un jeune étudiant en littérature qui considère n’être pas assez doué pour écrire et se sert de con bagout pour vampiriser d’autres camarades de promo . Fait-il ça pour les dévergonder et les pousser à se révéler ? C’est ce qu’il prétendra à la fin du film sans que ce dernier ne tranche vraiment et c’est dans cette indécision qu’est la principale qualité du film, à savoir une interrogation de la part de compromis à accepter pour socialement exister. Comme dans « Vert Paradis » Bourdieu se pose en parfait philosophe du cinéma (tel père tel fils) et se met dans la peau de l’observateur, celui qui agit peu et suit le cours des événements ; son cinéma est très proche de celui de Téchiné, avec sa foi dans la tragédie, ses personnages troubles et leurs actions exacerbées.
Scénario de qualité, acteurs fins (mention spéciale pour Malik Zidi qui n'a pas volé son César) j'ai passé excellent moment, ce film est un vrai bijou.
Avec un thème cruel qui ne laisse pas indifférent, et qui fait réfléchir aussi: la manipulation, le mensonge, et la cruauté en amitié.
Une histoire belle portée par d'excellents comédiens, dont le très séduisant Malik Zidi. C'est assez parisien, sombre, et complexe. Mais tout tient très bien. Ca a même par moments l'ampleur d'un thriller.
J'ai failli décrocher les 20 premières minutes en me demandant ce que c'était que ce film pseudo intello-littéraire (pourtant je suis littéraire !), je n'arrivais pas à m'attacher aux personnages ni à voir où on voulait en venir, et puis j'ai tenu bon car le personnage d'André donneurs de leçons m'agaçait tellement qu'il m'intriguait... L'histoire dans le fond est pas mal, ce jaloux raté mal dans sa peau, les autres les "gentils" (un peu trop quand même !)... Mais le film manque de relief, et j'ai trouvé Natacha Régnier bien fade. De plus, la fin m'a déçue... Je m'attendais ç ce qu'André arrive à la remise des prix avec une revolver et qu'il tire sur ses copains qui eux avaient réussi, ou alors j'aurais préféré qu'il se suicide ! je ne suis pourtant pas fana de sang et d'action à tout prix, mais ça aurait donné un peu plus de relief à ce film...
Film pretentieux, qui se veut intello et qui une phrase bateaux nous sont repetes 'pq les gens ecrivent ils ?'. le perso principal est enervant avec ces airs de leader, de donneur de leçon et de "moi j ai lu ça j'ai fait ça". bref prise de tete. le final, bah on se demande ou le film veut en venir pcq ça tourne en rond. deception total !!
Tous les romans d'Ellroy mènent en Amérique ! Grand Prix de la Semaine de la Critique à Cannes en 2006, "Les amitiés maléfiques" est le deuxième film de Emmanuel Bourdieu. De plus, l'acteur Malik Zidi a reçu le César du meilleur espoir masculin de 2006. A l’Université René Descartes, trois jeunes hommes vont se lier d’amitié. Alexandre, un futur jeune comédien insouciant, et Eloi, le fils d’une romancière ( Dominique Blanc), à la plume bien aiguisée comme sa mère, sont sous le charme d’André, à l’influence aussi néfaste que Satan. Ils ne vont pas se rendre compte directement que leur naïveté ( somme toute logique pour leur jeune âge) va leur réserver les pires surprises. Malgré la très juste interprétation de ses trois jeunes acteurs, ce film pseudo-intellectuel, à la façon du cinéma de Arnaud Desplechin ( sans en atteindre ses qualités), a un côté très pédant comme le public parisien l’aime tant. D’autant plus qu’il disserte sur la nécessité de l’écriture, et plus particulièrement de la critique littéraire, dans notre existence. Je ne vais pas me gêner pour prouver que la critique des "Amitiés maléfiques" est indispensable pour que son jeune réalisateur ne se prenne pas trop vite la grosse tête.
Pas croyable, insupportable. Vaniteux. Ca ne vaut pas le coup d'être le fils de Bourdieu pour écrire et réaliser un film pareil. Un grand malaise quand je regarde ce film. Je ne comprends pas quels sont les sentiments du réalisateur pour ses personnages. Le début est vraiment pénible à regarder (Mais de quelle jeunesse s'agit-il? Mon Dieu!!) Admettons, nous sommes dans une fiction, avec des étudiants transférés du 19ème siècle à aujourd'hui, l'élitisme est de mise. Ils sont beaux, jeunes, cyniques, fiers, ils publient, il y a aussi le fils de l'auteure, qui est ou qui devient (c'est la même chose ici) bien entendu, un grand écrivain lui aussi!! Mais quand le personnage du grand Morney déraille, on ne sait plus trop à quel niveau se situe l'imposture. Le voir s'emmerder à enseigner à des jeunes militaires "incultes", et on repense forcément à la réalité, le monde étudiant actuel. A part ça, les acteurs sont vraiment biens, rien à dire. Peut-être un film désagréable sur un milieu désagréable, qui vit dans un autre monde, hors du temps, obligé tout de même quelquefois de faire avec des faits réels. Mais je ne suis pas sûre que ce soit le sujet du film. Ou alors il y a vraiment un cynisme immonde qui rode dans ce film...PESANT!!
"Les Amitiés Maléfiques" où comment un étudiant qui se croit supérieur impose sa façon de penser aux autres, qui le suivent naïvement. Emmanuel Bourdieu nous offre ici un très bon film, avec des acteurs de talent et une mise en scène parisienne très soft. Un vrai régal.
Emmanuel Bourdieu filme des effervescences littéraires dévorées par lambition, par lenvie. Les Amitiés Maléfiques portent les espoirs du cinéma français par un trio de jeunes acteurs, tous admirables.
Tous les jeunes comédiens sont absolument épatants et arrivent à nous passionner pour leur personnage malgré ce qu'il pourrait y avoir de parisianiste dans ce film.
Remarquable ce film ! Paris, fac de lettres. 3 garçons et une étrange emprise de l'un d'eux sur les deux autres. Jusqu'au jour où cette situation va soudainement se renverser. Le film installe une drôle d'atmosphère très littéraire (l'autre sujet du film étant la nécessité ou non d'écrire) qui vous accroche lentement avant de vous scotcher au fauteuil. Très très bien écrit et pas mal réalisé, le film présente aussi l'originalité de présenter plutôt des inconnus dans les premiers rôles et des comédiens confirmés dans les seconds : Dominique Blanc, Jacques Bonnafé et surtout la lumineuse et solaire Natacha Régnier qui gravite autour de cet univers très masculin. Un des films les plus malins de l'année.