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Un visiteur
4,0
Publiée le 15 octobre 2006
Emmanuel Bourdieu a hériter de son père sociologue un certain goût pour les relations humaines et cest ce qui fait le charme du film. Car ce nest pas du côté de la mise en scène (assez classique) mais bien du côté du scénario, qui permet à chaque personnage dexister et pousse jusquau bout les situations, que réside l intérêt de ces amitiés maléfiques. Thibaut Vinçon (dans le rôle dAndré) illumine lécran à chacune de ses apparitions et fascine jusquau dénouement, peut être un peu trop symbolique. Néanmoins les amitiés maléfiques est une très bonne surprise, qui malgré son aspect dramatique noublie pas dêtre drôle.
"Les Amitiés Maléfiques" est une sorte d'ovni dans le cinéma actuel: délibérement intello-germanopratin, tout droit sorti d'un film de Truffaut ou d'Eustache des années 60, avec des acteurs à la diction théatrale, le tout dans un milieu insouciant de la réalité sociale environnante... Tout ça aurait pu en rebuter plus d'un. Mais le cynisme du personnage principal, André, son côté manipulateur, la fascination qu'il exerce, la force qu'il insuffle au groupe et, en fin de compte son profond désespoir, sont admirablement décrits. Tous les comédiens incarnent parfaitement leurs personnages respectifs, mention spéciale à Thibault Vinçon, Malik Zidi et Jacques Bonnaffé; et toujours le coup de coeur pour Natacha Régnier... Ces "Amitiés" littéraires sont réalisées avec délicatesse.
Le scénario est original, un mec qui se donne un air supérieur mais qui au fond est jaloux des autres. Les acteurs excellents mais je n'ai pas accroché.
Pfffffffff, un film intello dans le mauvais sens du terme se passant dans le milieu etudiant parisien. Ca raconte plein de trucs litteraire plus parce que ça fait bien que par conviction. Le problème c'est que le film est severement emmerdant, comme un prof chiant faisant un cours interminable en amphi. Je n'y ai pas cru une minute à ce film malgré les comediens jouant plutot pas mal, mais leur personnages tout le scenario, ne sont pas si bien ecrits que ça. En plus comme c'est mal filmé et l'image terne, ça n'aide pas à s'accrocher plus que ça.
Tous les romans d'Ellroy mènent en Amérique ! Grand Prix de la Semaine de la Critique à Cannes en 2006, "Les amitiés maléfiques" est le deuxième film de Emmanuel Bourdieu. De plus, l'acteur Malik Zidi a reçu le César du meilleur espoir masculin de 2006. A l’Université René Descartes, trois jeunes hommes vont se lier d’amitié. Alexandre, un futur jeune comédien insouciant, et Eloi, le fils d’une romancière ( Dominique Blanc), à la plume bien aiguisée comme sa mère, sont sous le charme d’André, à l’influence aussi néfaste que Satan. Ils ne vont pas se rendre compte directement que leur naïveté ( somme toute logique pour leur jeune âge) va leur réserver les pires surprises. Malgré la très juste interprétation de ses trois jeunes acteurs, ce film pseudo-intellectuel, à la façon du cinéma de Arnaud Desplechin ( sans en atteindre ses qualités), a un côté très pédant comme le public parisien l’aime tant. D’autant plus qu’il disserte sur la nécessité de l’écriture, et plus particulièrement de la critique littéraire, dans notre existence. Je ne vais pas me gêner pour prouver que la critique des "Amitiés maléfiques" est indispensable pour que son jeune réalisateur ne se prenne pas trop vite la grosse tête.
Si le sujet (l'influence, la manipulation et l'imposture) est passionnant, le film, malgré de très bons acteurs (Zidi en tête) manque de souffle. Je n'ai pas cru à cette "grande amitié" et très vite on se doute bien que l'exigence absolue d'André cache une peur ou un ressentiment. Mais le spectateur ayant une longueur d'avance sur les personnages, le trouble n'agit pas. On finit par s'agacer que les amis soient si peu facilement sous la coupe d'un orateur dont aucune scène ne vient vraiment nous donner à voir le brio. Ensuite la trajectoire des protagonistes est à la fois trop attendue (le donneur de leçon déchu) et caricatural (la réussite littéraire ne trouvant d'autres expressions qu'un titre dans le Figaro littéraire, une soirée mondaine). André aurait gagné à être un peu "sauvé" (sa tirade finale est décevante), à porter davantage son flambeau, la litterature à être moins ramené aux paillettes et le film à trouver une mise en scène plus ample et plus secrète. Décevant.
Ce film est remarquablement servi par de jeunes acteurs jusqu'alors inconnus(à part Malik Zidi et Natacha Régnier) au talent fou et d'une justesse de jeu académique. Il donne un regard peu souvent abordé au cinéma sur la jeunesse, ses exigences intransigeables, ses élans...Il y a dans cette histoire comme une indispensable nécessité d'absolu. On sent très nettement que les acteurs se sont complètement appropriés leurs rôles, leur texte. Bref, une très très belle histoire d'amour, d'amitié, d'idéal servie par des dialogues de haut niveau.
On aurait aimé que le film décrive davantage les mécanismes qui conduisent certains à se soumettre de façon si irréfléchie et contraire au bon sens, à la domination de certain meneurs dhommes. Comment le charisme et lassurance dAndré parviennent à hypnotiser aussi bien ses camarades que son prof... Mais tous ces thèmes sont balayés dun « Trois mois plus tard... » négligent... Le film sinstalle alors dans une petite histoire ronronnante. André semble tellement amusé davoir fait de ces trois garçons ses marionnettes quon ne comprend pas pourquoi il ne cherche pas à aller plus loin. Et à la fin, les captifs ne parviennent à se libérer du joug du tyran que parce que celui-ci pète un plomb. Le scénariste aura donc réussi à écrire une histoire de domination psychologique sans parler de psychologie. Cest clairement passer à coté du sujet. Les acteurs sont bons, Malik Zidi en particulier. Dans des seconds rôles, Jacques Bonaffé et Dominique Blanc sont excellents.
1 petit chef d'oeuvre français comme on demande! La qualité du jeu des acteurs, certes inconnus, le ton du film, et un enchaînement de situations, vous captivent tout au long du film. Un très beau film sur l'amitié avec les bons côtés et les mauvais. J'ai été bluffé par Thibault Vinçon qui joue magnifiquement le chef qui influence les autres.. A voir absolument!
Le film commence par une réflexion sur "l'écrire", continue sur la manipulation d'un jeune étudiant en lettres sur ses pauv copains de fac, et se termine en pathos assez sympa. Quelques grandes phrases, beaucoup de victimisation, peu de profondeur alors que le sujet était intéressant. "Les amitiés maléfiques" c'est aussi cette question : aime-t-on le jeu de ce Thibault Vinçon. Pour ma part, c'est non : il ne sait pas faire l'arrogant, et pourtant il y met toute sa gestuelle : insupportable.
Un film passionnant qui dépeint avec minutie et talent la lente emprise que détient un jeune étudiant intellectuel sur ses acolytes durant leurs années d'université. Original et réaliste dans la narration, le film démontre l'admiration qu'un pygmalion intelligent peut avoir sur des êtres qui ont besoin de modèles. Tout est passé au crible dans cette histoire d'amitié factice: le culte de la compétition entre étudiants, l'individualisme et le cynisme qui règne en faculté, le mépris qui résulte de la domination intellectuelle! En outre Emmanuel Bourdieu révèle une vraie connaissance du sujet, au point qu'on pourrait croire que l'histoire a été vécue. Il révèle également un diamant Brute en la personne de Thibault vinson, fascinant de talent. Rigueur scénaristique, talent d'écriture, cettte oeuvre aurait fait une honnête pièce de théâtre, elle n'est juste qu'un excellent film.
Film pretentieux, qui se veut intello et qui une phrase bateaux nous sont repetes 'pq les gens ecrivent ils ?'. le perso principal est enervant avec ces airs de leader, de donneur de leçon et de "moi j ai lu ça j'ai fait ça". bref prise de tete. le final, bah on se demande ou le film veut en venir pcq ça tourne en rond. deception total !!
Scénario de qualité, acteurs fins (mention spéciale pour Malik Zidi qui n'a pas volé son César) j'ai passé excellent moment, ce film est un vrai bijou.
Avec un thème cruel qui ne laisse pas indifférent, et qui fait réfléchir aussi: la manipulation, le mensonge, et la cruauté en amitié.
Un film pseudo intellectuel qui plaira à ceux qui ont fait une fac litéraire essentiellement... moi c'est pas le cas donc je n'ai pas été sensible au personnage, impossible de m'identifier à eux.