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Eselce
1 396 abonnés
4 238 critiques
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5,0
Publiée le 27 octobre 2007
De grands moments à vivre. Léger et décontracté. D'une douceur agréable. Voilà qui pourrait définir ce film. Sans oublier le soupir de la fin. On flotte encore sur notre petit nuage ^^
J'ai beaucoup aimé Odette Toulemonde, film qui m'a fait penser à Amélie Poulain, par sa légèreté, sa fluidité toute poétique, par son personnage à la fois drôle et philosophique, incarnation d'un idéal de vie. Une jolie fable avec un tandem d'acteurs (Frot, Dupontel) de premier choix. L'histoire est convenue, certes, mais portée par une narration et un montage qui l'habillent d'une texture inattendue.
La bande annonce n'avait pas exagéré sur la magie du film. L'histoire est à la fois légère, profonde, émouvante.
Un histoire belle et magique comme en voit peu dans le cinéma en dehors des films d'animation d'ailleurs classés injustement par certains dans la catégorie "pour enfant".
Pourquoi les adultes n'auraient pas aussi le droit d'aller au cinéma pour rêver, sourire et se dire que même les pires choses peuvent avoir une fin heureuse ?
De trés bons acteurs avec toujours la performante Catherine Frot qui décidément ne cesse de me séduire.
Ce film est pure merveille, un chef d'oeuvre du cinéma! J'y suis allé avec ma femme de 60 ans on a passé un moment extraordinaire! La musique est splendide sa me rappelle le bon temps! Et même dans l'euphorie du film nous avons effectué une mission commando entre les sièges et le pop corn (encore plus vieux que moi) puis nous sommes sortis 1 heure avant la fin tellement ce film nous a plu! A voir a revoir et a rerevoir!!
une bouffée d'air frais, d'humour léger et de tendresse, on respire, on se détend, on s'amuse. un petit film à la française, transporté par de grands acteurs. un nouveau genre plein de magie, merci pour cet excellent moment.
Cette comédie franco-belge peut être regardée comme une parodie de fable des temps modernes avec tout ce que cela comporte comme vision utopique, comme sensiblerie et comme naïveté dans le scénario. On y retrouve la plupart des clichés propres au genre. Odette, dun optimisme candide, est heureuse en dépit dune existence plate et insipide entre ses deux enfants caricaturaux et son stand de produits cosmétiques. Lui, séducteur riche et célèbre, nest pas heureux car il doit subir les affres et les durs aléas de la renommée dun écrivain qui traîne sa mélancolie et ses revers de fortune comme une âme en peine. Pourtant ces deux êtres atypiques que tout oppose vont se rencontrer dune manière aussi rocambolesque quinattendue. Ils vont apprendre à se connaître et à sapprécier, à défaut de saimer, établissant entre eux une relation bâtie sur une tendre complicité et sur le respect mutuel. Comblée par la présence de celui quelle considère comme son maître à penser, elle devient sa confidente et son inspiratrice, cherchant à lui redonner la confiance quil a perdue et sans laquelle il ne pourra continuer à écrire. Sous les traits dun personnage à la limite de linsignifiance mais empreint de générosité et daltruisme, Catherine Frot trouve un rôle sur mesure qui nous donne un nouvel aperçu de son grand talent. Albert Dupontel lui donne une savoureuse réplique dans le rôle dun séducteur en proie à un profond mal-être, prouvant une fois de plus ses bonnes dispositions pour les rôles dramatiques. Reste une comédie assez superficielle sur la notion de quête du bonheur, mais fraîche et agréable à suivre, dont le sujet a été inspiré à E-E Schmitt par une histoire personnellement vécue.
En adaptant son propre livre, l’écrivain à succès Jean-Emmanuel Schmitt fait ses premiers dans le 7e art mais démontre clairement qu’il n’a pas l'étoffe d'un grand réalisateur. Non pas que son "Odette Toulemonde" soit mauvais mais il manque singulièrement de caractère tout en se laissant aller à une morale bien pensante typique des bobos parisiens qui ne s’assume pas. Il est amusant de constater les efforts fournis par ce pauvre Schmitt pour montrer qu’il prend ses distances avec l’intelligentsia parisienne (la charge franchement démago contre les critiques littéraires n’est pas un modèle de subtilité) et avec la vie parisienne tout court d’ailleurs (le côté "je suis du côté des provinciaux un peu ploucs mais heureux" est assez navrants). En voulant à tout prix mettre en avant sa tolérance et son ouverture d’esprit, le néo-réalisateur fait dans le jugement de valeur condescendant. Quant à la réalisation en elle-même, elle vaut à peine celle d’un téléfilm France Télévision, dopé artificiellement de quelques effets de style maladroits (les séances de lévitation d’Odette ainsi que le final m’ont laissé dubitatifs). Mais, une fois encore, "Odette Toulemonde" n’est pas raté puisqu’il peut compter sur le charme de la ville de Bruxelles (où le film a été tourné en partie) ainsi que sur l’interprétation des ses 2 acteurs vedettes avec la parfaite Catherine Frot, toute attendrissante d’admiration et d’optimisme malgré une vie compliquée, et Albert Dupontel en écrivain à succès, qui n’en finit plus d’étonner avec ses rôles à contre-emploi. Les 2nds rôles sont également une réussite de Jacques Weber en critique détestable à Alain Doutey en éditeur sans oublier les découvertes de Fabrice Murgia et Nina Drecq dans le rôle des enfants de l’héroïne. J’ai également apprécié la BO de Nicola Piovani, pas forcément transcendante mais tout à fait dans l’esprit mignon d’un film certes charmant mais trop naïf.
Une comédie très très légère, l’ensemble est bien mené mais les les dialogues sont décevants de banalité et les clichés se comptent par dizaine. Dupontel est moyennement crédible ds son rôle d’écrivain. Heureusement, C Frot campe un personnage haut en couleurs.
Un film-manuel en 1250 leçons sur "Comment être heureux, que l'on soit riche ou pauvre?" Malheureusement, on se rend vite compte de l'arnarque et qu'il ne s'agit pas ici du manuel complet, mais d'une seule et même leçon répétée 1250 fois. Heureusement, Catherine Frot crêve l'écran, une fois de plus époustouflante. Elle crêve même un Dupontel perdu dans son rôle, écraser par l'actrice. Dommage, car l'affiche était des plus attrayante. Ne nous fâchons pas ... alors ne parlons pas de la mise en scène... Divertissant, agaçant, drôle (2 fois), insoutenable et redondant à la fois, on bachote on bachote on bachote pour ne pas oublier la leçon le jour de l'exam. Sympathique 1h.