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    Sailor et Lula
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    Chris Art
    Chris Art

    79 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2014
    (...) Adapté du roman de Barry Gifford Wild at heart: the story of Sailor and Lula, le film nous conte la virée sombre et violente d’un jeune couple passionné, Sailor Ripley et Lula Fortune, vivant d’amour et d’eau fraîche et fuyant un monde tordu et hostile, à travers les routes américaines du désert jusqu’à la Nouvelle Orléans. L’amour triomphera-t-il du mal ?
    Dès l’ouverture du film sous forme d’un passage à tabac et de cervelle éclatée contre le mur, Lynch donne le ton. Cette histoire d’amour fou et pur entre le bad-boy au cœur tendre interprété par un Nicolas Cage inspiré, un cœur sauvage, fan de Lewis et à l’inoubliable veste en peau de serpent, et la copine sensuelle et souvent dévêtue, à la fois pleine de tourments et de grandeurs, campée par la sublime Laura Dern, ne sera pas une romance douce et tranquille, mais se déroulera, comme souvent chez le réalisateur, dans une Amérique de névrosés et de tarés en tout genre, hypersexuels et fascinés par la mort. Malgré un pitch simple, Lynch à travers cette romance aux résonances shakespeariennes revisite à sa sauce le monde du Magicien d’Oz de Fleming. Sailor et Lula marchent inconsciemment sur la route aux briques jaunes tout en rencontrant les différentes créatures du Pays d’Oz. Et elles ne sont pas gentilles, loin s’en faut !
    (...) Mais voilà, un Lynch compréhensible est-ce compréhensible ? Le réalisateur se serait-il assagi depuis Blue Velvet ? Aurait-il cédé à la tentation du film commercial grand public et plus rationnel? Si ce film est un des plus accessibles de la filmographie de l’auteur, on est encore loin de l’onirisme surréaliste de Lost Highway ou de Mulholland Drive. Les amateurs de Lynch peuvent être légèrement déçus par cette romance endiablée, mais trop sage, qui n’atteint pas la hauteur de True Romance de Tony Scott ou encore de Tueurs nés d’Oliver Stone, (plus tard il est vrai), et qui traine un peu en longueur dans la seconde heure du film. Ils savent que Lynch a fait mieux et fera bien mieux encore dans son approche expérimentale et psychédélique. Ils ressentent déjà les prémisses de Twin Peaks au niveau de l’ambiance et de la bande-son. Sailor et Lula est un beau film mais inégal, qui constitue néanmoins une porte d’entrée idéale dans la filmographie de l’auteur. A voir ou revoir en VO absolument.
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    28 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2014
    Lynch nous montre avec Sailor et Lula qu'il peut nous pondre un chef d'oeuvre avec une histoire ultra violente, malsaine, et extremement romantique.
    MC4815162342
    MC4815162342

    403 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2014
    Un David Lynch compréhensible ! Dingue non ?
    Compréhensible mais extraordinaire non, ce film est un sympathique délire romantique avec un casting top incarnant comme toujours chez David des personnages atypiques, une bande son qui claque, une bonne mise en scène et un scénario banal, rien de bien surprenant, c'est juste une histoire d'amour dans un monde rempli de personnes louches.
    On passe un agréable moment mais voilà rien de transcendant, une fois fini on en retient pas grand chose.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    1 005 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Après Blue Velvet, David Lynch s'est lancé dans l'adaptation du roman "L'Imagination du Cœur" de Barry Gifford, virée sombre et violente à travers les routes américaines d'une jeune couple vivant d'amour et d'eau fraîche. Road movie déjanté où nos deux tourtereaux inconscients vont faire des rencontres toutes plus dingues les unes que les autres, Sailor & Lula porte indéniablement la patte de Lynch, le film étant en apparence linéaire mais reste gorgé de séquences bizarres, de références évidentes et d'un grain de folie propre au metteur en scène américain... Visuellement, le long-métrage est d'un hypnotisme renversant, que ce soit le look rock'n roll de ses personnages (l'inoubliable veste en peau de serpent de Nicolas Cage), les lumières chaudes des décors désertiques ou l'hémoglobine écarlate des séquences sanglantes. Parallèlement, la bande son est dynamique, puissante, véritable miroir sonore des péripéties violentes de nos héros, une musique allant des ballades d'Elvis à la brutalité du groupe de speed metal Powermad. Entrecoupé des scènes d'amour torrides entre nos deux héros, le film nous entraîne dans une traversée jonchée d'embûches et de mauvais présages, comme si le destin souhaitait entraver cette love story peu commode entre deux jeunes fous que rien ne séparera. Sans cesse baigné dans des références directes au Magicien d'Oz, le film semble en être une allégorie, comme si Sailor et Lula marchaient inconsciemment sur la route aux briques jaunes tout en rencontrant les différentes créatures du Pays d'Oz. Naïf, complexe, déjanté, lyrique et parfois même dérangeant (vous n'échapperez pas à certaines séquences gore), Sailor & Lula est une œuvre incroyablement poétique, probablement la plus dans la filmographie de David Lynch qui signe ici un film à la fois tendre et monstrueux tout en dévoilant le talent caché de Nicolas Cage pour interpréter des personnages décérébré avec une certaine retenue. Culte.
    Grouchy
    Grouchy

    126 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Une fois que Lynch, cinéaste de l'onirique et de la nostalgie de l'expérimental, est lancé avec de grosses productions à sa garde, rien ne l'arrête pour ce qui est de créer des images mentalement impressionnantes. Sailor et Lula conte l'exil forcé de deux amants, histoire mille fois revue mais sous un angle particulier, surtout celui de Lynch, cela peut être intéressant. Ce qui est clair, c'est que la mise en scène dans ce film est le seul point fort ; d'abord expliquons : Lynch débute le film sur une explosion d'allumettes, symbole de la passion dévorante. Le motif des flammes reviendra à plusieurs occasions, sous la forme d'un incendie par exemple, pour montrer son effet dévastateur. Le montage image et son s'occupe aussi de la mise en scène : le craquement des allumettes ressemble à une explosion cataclysmique, les cris pendant le concert faisant penser à des hurlements de souffrance. Le grotesque est fréquent chez Lynch, et ce qui renforce son style, en contribuant à l'apport d'humour : la voix de canard du client de bistrot, les personnes agées tout droit sorties d'une caricature, la fin du méchant tellement illogique que ça en devient décalé. Mais derrière cette réalisation excellente se cache une mièvrerie de l'histoire romantique : les séquences de déclaration d'amour chantée de Cage frôlent le ridicule, surtout au final typique d'une comédie musicale niaise. Le jeu d'acteur est passable, sauf Dafoe qui, malgré une prestation scotchante, semble arriver de nulle part. Cage en fait dans le rôle du beau séducteur et Dern, insupportable actrice, ne peut s'empêcher de grimacer et de crier "Sailor" de façon hystérique. Les adversaires, la mère et le bandit, sont visiblement mis en retrait et remplacés par un duo identique dans le fond, celui de Dafoe et de la femme à la perruque blonde qui renvoie à la mère. Beaucoup d'éléments sont responsables de la faiblesse du film, on peut supposer que la réalisation de Lynch peut seulement valoir le coup.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    401 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Après le très bon "Blue Velvet", David Lynch réalise en 1990 "Sailor et Lula", qui remporta la Palme d'Or à Cannes la même année. L'histoire, Sailor (Nicolas Cage) et Lula (Laura Dern) couple follement amoureux s'enfuit sur les routes désertiques du Texas en quête de liberté. La mère de la jeune femme (Diane Ladd), désapprouvant cette union, se met à sa recherche aidée de son mari (Harry Dean Stanton) et d'un inquiétant gangster (J. E. Freeman). Les deux amants vont vivre une cavale faite de rencontres improbables et d'obstacles inattendus. Dès les premières minutes Lynch annonce la couleur avec cette scène où le personnage de Cage tue brutalement devant les yeux de tout le monde un homme ayant juste manqué de respect à Lula sur fond de musique métal, ce film se veux clairement sulfureux et extrême. Le réalisateur revisite en quelque sorte l'histoire de Roméo et Juliette en mode trash, mais avec des nuances poétiques, le passage du concert où l'on passe des riffs endiablés de heavy métal au chant doux et passionné de Sailor sur "Love me Tender" exprime parfaitement cette image. Ce film évolue lentement mais sûrement, un road movie fou à la mise en scène allant encore plus loin que son précédent long métrage, et qui montre déjà les prémisses de celle de "Twin Peaks". Le thème du conte est très distinctement identifiable (boule de cristal, sorcière, fée ...) et contraste avec cette débauche de violence et sa galerie de personnages tous aussi atypiques et macabres; d'ailleurs la prestation de Willem Dafoe est a souligner, il est absolument parfait dans son rôle de truand flippant et déjanté. Mais voilà, je dois bien l'avouer, "Sailor et Lula" est le Lynch que j'apprécie le moins, même si il a des qualités de réalisation indéniables, une belle palette visuelle et une interprétation globalement positive, je l'ai trouvé beaucoup moins captivant et immersif que ces autres films, les défauts que je trouvais à "Blue Velvet" se sont ici amplifiés. La bande son est également assez décevante ainsi que la fin du film, bizarrement trop "happy end". Néanmoins c'est loin d'être un mauvais film et il reste tout de même à voir si on s'intéresse au parcours du réalisateur.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    46 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2014
    Il me semble intéressant de comprendre pourquoi Lynch réussit à faire des films barrés et étranges là où d'autres échouent totalement. C'est qu'il arrive à faire des films simples sur la forme, que l'on peut suivre (plus que Lost Highway en tous cas, où il faut juste ne pas chercher à comprendre et se laisser porter), mais où tout est tellement barré, décalé, qu'on est pris dans une folie furieuse, sulfureuse, dont on ne sait pas trop quoi penser. Tout le film est comme ça. Dès le début tout est barré, taré, ça crie, le sang gicle, on ne sait pas où on est mais on y est et on le suit ce couple. On se permet du sexe, de la violence, et finalement c'est comme dans Blue Velvet, le mode (les usa) est taré, c'est rare de voir un film où tous les personnages sont aussi fous, sex-addicts, crient autant. Mention spéciale à Willem Dafoe, qui a un rôle juste énorme. C'est vraiment un rôle sur la folie, la folie du monde et l'envie de se défendre contre lui. Ça fait plus que plaisir de revoir Laura Dern enfin sur le devant de la scène, elle m'avait déjà bien plu dans Blue Velvet, et surtout Nicolas Cage, à l'époque où il avait de bon rôles et était dirigé par de bon réalisateurs. J'aime beaucoup toutes les petites scènes de folie, de danse très énergiques, parfois hypnotisantes, comme lorsque Dafoe vient "embêter" Lula et répète "fuck me" à l'infini (beau programme). Ce n'est pas aussi labyrinthique que Lost Highway, peut-être plus accessible (bien que je ne trouve pas qu'il faille surinterpréter ses films, au contraire), mais plus romanesque, plus fou, tout est fou, et c'est toujours mis en scène avec soin. La fin est géniale, Lynch se permet tout, tous les retournements improbables, cette fin donne un sentiment de liberté et de n'importe quoi complètement réjouissant, mais maîtrisé, ça n'est pas maladroit où n'arrive pas comme un cheveu sur la soupe froide. Pour résumer, c'est à voir.
    Benjamin A
    Benjamin A

    718 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2014
    Avec "Sailor & Lula", palme d'or au festival de Cannes 1990, David Lynch nous emmène dans son monde bizarre, romantique et violent (même si il nous a habitué à un peu mieux de ce point de vue là), pour suivre la cavale d'un jeune couple amoureux et paumé. L'atmosphère sensuelle et malsaine est prenante et l'étrange galerie de personnages que nous décrie Lynch est fascinante, que ce soit le héros en santiag, veste en peaux de crocodile et un peu sous-Elvis, sa sensuelle et un peu nunuche copine blonde, la mère de cette dernière un peu folle et psychopathe ou encore le déjanté Bobby Peru. Une mise en scène bien dans le style de Lynch, ce qui n'est pas pour déplaire loin de là, assez sombre et étrange. Le casting est à la hauteur de son talent, que ce soit Nicolas Cage, Laura Dern ou encore William Dafoe. Le récit se suit sans longueurs, entrecoupé de scène de sexe ou de violence, frôlant parfois le ridicule mais sans jamais y tomber. Ce n'est pas le meilleur film de son auteur (la concurrence est assez rude) mais ce serait bête de passer à coté de ce bon et original film, à l'atmosphère prenante et au style souvent fascinant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 janvier 2014
    Le deuxième vrai "Lynchien" des films de Lynch est un de mes préférés. Il mêle à la fois ses profondes et obscures obsessions et la poésie qui le caractérise. Ce film a plu car il présente des personnages qui sont des figures emblématiques, de vrais héros : Sailor, l'amant parfait, doux mais aussi fort et tumultueux. Il a ses idéaux (le manteau, "le symbole de ma personallité et de mon amour pour la liberté !") et c'est ce qui en fait un personnage total. Lula est charmeuse, d'une beauté subtile, elle est pleine de tourments et de grandeurs. Et en face, la mère, la sorcière des contes, le loup. Le film reprend donc, dans un contexte américain, fun, dingue et branché un schéma narratif de conte avec le style bizarre de Lynch. Evidemment, c'est réussi, évidemment c'est fun. Une fin emblématique mais oui, magnifique
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    "Sailor et Lula" est une formidable histoire d'amour mettant en scène les excellents "Laura Dern" et "Nicolas Cage" et qui emprunte aussi au road movie et au film policier. Complètement déjanté et rythmé, servi par une excellente BO signée par le grand Angelo Badalamenti, ce film culte n'a pas volé sa palme d'or au festival de Cannes en 1990. Excellent.
    Roub E.
    Roub E.

    999 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Variation sur le magicien d Oz et blanche neige; Sailor et Lula s il présente quelques beaux moments de cinéma et de belles trouvailles manque à mon avis de folie aussi paradoxal que cela puisse paraître. Je suis vraiment resté étranger à la passion entre les deux personnages signe principal selon moi des manques du film. Je retiendrai surtout la performance hallucinée de Willem Dafoe et le braquage à coup sur le grand moment du film.
    Hotinhere
    Hotinhere

    580 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2017
    La cavale sauvage de Sailor, bad boy au grand cœur, et de sa fiancée Lula, traquée par des tueurs. Un road movie trash et grandiose de David Lynch peuplé de passages inoubliables. Palme d’or.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    Un film exceptionnel. Passion, Obsession, violence toute relative chez les deux acteurs en couverture. On se niche d'emblée dans leur mode de fonctionnement, d'amour et de quête de liberté. On ne s'en lasse pas.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    150 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2013
    Le chef d'oeuvre de David Lynch qui réunit Nicolas Cage avant sa période de mauvais films depuis 60 secondes Chrono, Laura Dern avant la saga Jurrasic Park, William Dafoe avant Speed 2 et la saga Spider-Man , Isebella Rossellini avant Phantom, le masque de l'ombre , Crispin Glover après Retour vers le futur, Sheryl Lee avant Twin Peaks , le film, Vampires , Winter's Bone, Killing Fields !!!
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2013
    Juste pour la bande originale, juste pour Nicolas Cage, juste pour certains passages comme le braquage, merci Lynch...
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