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Surfeurfou974
11 abonnés
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3,5
Publiée le 11 juin 2022
Ce film fait partie des grands films des années 90, par un réalisateur incontournable, il y a quelques scènes absolument magnifiques dans la profondeur de leur propos, notamment sur la route ou le personnage interprété par Nicolas Cage avoue son passé, beaucoup de moments d’émotion mais aussi beaucoup d’incompréhension concernant l’intrigue très tordue du film, William Dafoe est absolument exceptionnel dans son rôle d’ange noir,… Je pense qu’il faut laisser quelques temps pour que le film grandissent en moi
spoiler: David Lynch continue l'exploration de l'âme états-unienne, après Blue Velvet. Ici c'est Lula et Sailor, deux amoureux qui foncent, qui fuient en permanence. Personnages a priori hors la loi, mais qui sont poursuivis par en ensemble de monstres qui nous les rendent presque sympathiques: Diane Ladd dans le personnage de psychopathe; Willem Dafoe monstrueux physiquement et mentalement.
Le film est aussi brillant pour l'histoire d'amour entre Sailor et Lula qui est incarnée par leurs multiples relations sexuelles tout au long du film. Et d'ailleurs lorsqu’ils n'ont de relations sexuelles, c'est le début de la fin avec l'arrivée de Willem Dafoe: il et elle ne maitrisent plus leurs futurs.
Le film n'est pas sans évoquer Tueurs Nés de Oliver Stone qui sera réalisé quatre ans plus tard. C'est aussi une grande histoire d'amour avec des monstres qui tournent autour du couple principal et avec un message contre les médias pour Oliver Stone.
Quel est le message de David Lynch ? Peut-être est-il qu'il n'y a pas de place pour ceux qui ont un cœur sauvage dans l'Amérique ? Le personnage de Sailor et à la fois comique, ridicule et pathétique, mais attachant. Et parfaitement interprété par Nicolas Cage. D'ailleurs la bascule du personnage de Sailor est lorsqu'il commence à abandonner Lula, c'est-à-dire lorsqu'il commence à fréquenter Willem Dafoe, moment d'ailleurs qui n'est pas forcément réussi et semble un peu forcé ou plaqué par rapport à ce qu'on a vu avant du personnage de Sailor ; il se détourne subitement de Luna alors que pendant toute la durée précédente du film ce n'était jamais le cas. Cette bascule est le seul élément un peu raté du film, qui évidemment participe de l'arc dramatique, mais parait forcée.
Un des grands talents de David Lynch est bien évidemment sa direction d'acteur extrêmement subtile et notamment efficace avec cette distribution de haut vol avec Diane Ladd, Harry Dean Stanton ou J.E. Freeman.
Le talent singulier de David Lynch, dans ce road movie violent et bizarre. Nicolas Cage, qui montre son talent de chanteur sur des chansons d'Elvis Presley, et qui trouvait là encore des bon rôles de son calibrée avant de sombré dans des films de seconde zone, Laura Dern dont sa nudité, sa sensualité, est mis en avant, est parfaite, sa propre mère, Diane Ladd, joue d'ailleurs dans ce brûlot, qui joue le rôle de Sa mère, voulant tué son gendre. Harry dean Stanton, J. E. Freeman , et Willem Dafoe joue les salauts de service. Crispin Glover est là aussi. Des personnages haut en couleur. Comme les images psychédélique, volontairement grotesque. Le style du cinéaste. Choquant, émouvant et romantique.
Au rayon « roadmovie » d’une cinémathèque, ce film doit figurer sur le haut la pile. Au centre du jeu, un couple super glamour et passionnel que rien ni personne ne peut séparer ; ni même le temps. Faut dire que Sailor fait quelques séjours en prison durant lesquels la très attirante Lula l’attend sagement. Autour d’eux, on s’acharne à vouloir briser l’idylle ; des tueurs à gages patibulaires les poursuivent, mandatés par une mère possessive, nocive, nymphomane et criminelle elle-même. Mais le couple de Sailor et Lula semble indestructible ; d’une sensualité folle, ils sont un hymne à l’amour sans limite. Nicolas Cage et Laura Dern campent les deux héros et sont beaux comme dieu et déesse ; ils crèvent l’écran. David Lynch metteur en scène hors norme transcende une histoire qui serait très commune dans d’autres mains pour en faire un film baroque, à la violence sèche. Une belle claque avec une histoire simple, Lynch nous conduira plus tard dans des histoires plus tordues et complexes ; là son scénario est linéaire truffés de flashback mais très lisible. Et pour couronner le tout, la bande son est magnifique ; surtout quand Nicolas Cage entonne avec beaucoup de justesse « Love me » et « Love me tender » du King. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
David Lynch , le chantre du bizarre et genialissime réalisateur , signe ici une œuvre forte , amère, où l'n en sort parfois la bouche mauvaise. Nicolas Cage , désormais abonné au DTV , excellait dans ce rôle au côté de Laura Dern , une des actrices favorites de Lynch. Willem Dafoe , inquiétant, ajoute à ce magnifique casting un trio parfait pour un road movie inenarrable, dérangeant, excitant et déroutant. Un très bon cru lynchien. Attention à certaines scènes choquantes.
"Sailor et Lula" est en quelque sorte le " Bonnie and Clyde" des temps modernes, un road movie moderne façon Lynch donc assez singulier. En effet, Lynch y fait part de ses plus grandes obsessions : le rêve se transformant en cauchemar, la folie et la lubricité. La relation entre Sailor (Nicolas Cage) et Lula (Laura Dern) est emplie d'une grande tension érotique, d'une sensualité moite et sexuelle. Thème qui sera très présent dans sa filmographie (Twin Peaks, Blue Velvet, Lost Highway, Mulholland Drive). De plus, les personnages ont toujours des difficultés psychologiques, ils sont presque toujours possédés par des démons. On ne peut pas reprocher grand chose à ce film, il transpire la classe à l'état pure, c'est très esthétique et la musique de Angelo Badalamenti est subtilement choisie.
Pénétrer l'univers de David Lynch, c'est accepter de ne pas tout comprendre... Avec Sailor et Lula toutefois, on arrivera sans problème à suivre le scénario et l'intrigue, et on pourra donc tout à loisir apprécier cette galerie de personnages farfelus, tous plus déjantés les uns que les autres ! Outre Nicholas Cage et Laura Dern, j'ai adoré le personnage de looser consentant d'Harry Dean Stanton, et la dentition magnifique de Willem Dafoe. Ce film a bien vieilli, du moins me semble-t-il, et de la veste en peau de serpent à Love me tender, ce fut un plaisir de le re-re-voir...
Le road-movie sordide d'un couple fusionnel et sulfureux échappant aux noirs desseints d'une mère jalouse et diabolique. Un Lynch captivant et plutôt moins trituré que Mulholland Drive et Lost Highway. On y retrouve des codes Lynchiens empreintés à toutes ses productions: lumières rouges, adphalte, musiques jazz hypnotiques, freaks... on a d'ailleurs à faire à la plus grande colonie de dégénérés de l'histoire, ce qui rends le film assez souvent drôle et renforce son côté mystérieux et quel plaisir d'y trouver la majorité des acteurs fétiches du réalisateur. Comme souvent chez David Lynch, les choses ne se déroulent pas "naturellement" et l'on se prends vraiment à jouer avec le scénario. J'ai trouvé ça très bon même si la fée m'a un peu décontenancé !
Je vais rejoindre le clan des 1 étoile tant le film m'a franchement dégoûté dans son style atroce, son genre gore-malsain et ses personnages tous plus minables qu'autre chose. Cela fait longtemps que je n'ai plus de honte à détester des films cultes ou à adorer des navets. Mais là je ne peux pas. Détestable pour moi.
'Sailor et Lula' est de toute évidence un jalon essentiel entre 'Twin Peaks' et 'Mulholland Drive', à la fois parodique et en même temps fondamentalement sérieux. Bien que sa bizarrerie soit un peu forcée et que son ton parodique empêche une adhésion totale du spectateur, le film de David Lynch comporte plusieurs scènes d'anthologie, largement portées par deux acteurs - Nick Cage et Laura Dern - parfaits en jeunes sudistes à la dérive dans cet Enfer sur terre. 'Sailor et Lula' est donc un excellent divertissement, cinéphile et pop - même s'il lui manque un véritable parti pris moral - qui fait penser à une sorte de 'Pulp Fiction' avant l'heure. Sous acide.
Si j'apprécie Elephant Man et Mulholland Drive, le reste de la filmographie de David Lynch m’ennuie et ce film est peut-être le pire. C'est censé retracer un road movie suivi par 2 amants passionnés. pourchassés par une mère à moitié folle et un tueur mandaté par elle. C'est surjoué parfois jusqu'au ridicule, rythmé par des scènes de baise répétitives, les personnages sont caricaturaux. Il parait qu'il faut y voir le génie du romantisme. Il est sur que ce type de film fait pâmer les fans de cinéma intello-branché et esthétisant. Les autres, mais peut-être sont-ils plus bêtes et incapables se saisir la substantifique moelle, s’ennuieront ferme devant cette accumulation de scènes ridicules.
un film culte, à la fois baroque, romantique, violent, fantastique, érotique...le road-movie d'un couple éperdument amoureux, lui ancien malfrat aux pulsions violentes, elles midinette un peu nunuche et rêveuse, fuyant la mère de la demoiselle et tous les malfaisants qu'elle a lancés à leurs trousses pour tuer le jeune homme qui a refusé ses avances, escapade qui mènera jusqu'au Texas en passant par la Nouvelle Orléans, cigarettes au bec, soirées en boites de nuit, nuits torrides en motel et croisant au passage des sorcières, des tueurs sanguinaires et psychotiques, des personnages difformes et quelque peu felliniens, le tout accompagné d'une musique sublime et des chansons d'Elvis/ Le film part parfois dans tous les sens, tissant en arrière plan, l'histoire tragique de l'enfance des 2 amants, les milieux glauques dont ils sont issus et qui les a formattés. Il y a certes des ellipses et même des scènes dont on se demande ce qu'elles apportent à l'histoire. Le jeu des acteurs est volontairement forcé. La cigarette, les allumettes et le feu rythment les séquences. Les flash-backs se succèdent ou se superposent au présent. Mais, il se dégage de l'ensemble un rythme qui fascine et une sorte de beauté insolente des routes, des paysages, des personnages et de vigueur de la jeunesse
Ce film est soigné on ressent que c'est un réalisateur expérimenté, il y a une histoire, ce n'est cependant qu'une vision affreuse du monde en même temps que décousue. La fin est peu convaincante et avant cela on a une galerie de dégénérés et parfois du -16. Tous les personnages sont excessifs à ce point qu'ils donnent l'impression souvent de mal jouer et rien de bien intéressant ne se dégage de l'ensemble sinon une vision de la folie, notamment de la mère. Dans le sens de sa sophistication le film rencontre du succès mais n'est en rien recommandable et à peine pour compléter son horizon cinématographique.
Je viens de revoir ce film, et comme d'autres spectateurs, je m'interroge pourquoi ce film a reçu la Palme d'Or ? Tout au long du film, je me suis demandé si c'était si bien que ça et si j'aimais. Je reste très partagé ...
Road movie assez étrange mais on sait à quoi s'attendre avec les œuvres de David Lynch. Les personnages sont peu ordinaires, soit déjantés, soit plus ou moins niais. J'ai apprécié certains passages ainsi que la musique et la photographie. Seulement cela s'étire trop, étant donné la minceur du scénario.