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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 janvier 2009
Dans l'absurde, il doit y avoir un juste milieu, surtout quand on vise un genre précis. Comme à l’accoutumé, Lynch en fait trop ; victime de sa créativité il tartine son "thriller" de dialogue insipide, la première partie est d’une niaiserie incommensurable et ne donne pas envie d’aller au bout.
Pourquoi ai-je encore tenté de regarder un Lynch? Je ne suis absolument pas réceptif. Et comme beaucoup de gens je ne comprends pas la moitié des délires du réalisateur. Je ne referais plus ce genre d'erreur...
Lynch en fait trop dans ce film... il cherche désespérément a montrer qu'il peut faire de quelque de chose de simple une œuvre d'art en jouant sur le contraste histoire basic / mise en scène tordue.
Autant éléphant man et mulholland drive choquent et fascinent le spectateur car l'oeuvre vue dans son ensemble délivre un message cohérent qui a du sens... dans ce cas précis la succession de plan décalé, angoissant contribue a faire pesé un climat dérangeant autour d'une histoire qui l'est déjà...
La je voie pas l'intérêt... les plans un par un c'est vrai dégage chacun une atmosphère particulière (la marque de lynch en faite...) mais l'environnement dans lequel évoluent les personnages est surfait par rapport à l'histoire qui est quasi-inexistante. Ça rend le tout exagéré et ce qui peut parfois usé...
j'ai l'impression que lynch cherche trop à se démarqué avec sa mise en scène délirante mais tout de même très soignée... il devrait cependant faire plus attention au contenue s'il ne veut pas ennuyer ses telespectateurs.
Ouh ! Un gros choc dès le début avec la première scène qui m'as faite rentrer dans le film, mais un apspect trop décontracté de la personnalité du couple (c'est sur ils se sont bien trouvés) qui m'en on fait sortir. L'excellente prestation de Nicolas Cage comme à son habitude !
David Lynch n'a jamais rien fait comme tout le monde, ce n'est pas en filmant une histoire d'amour torride comme le feu qu'il va s'arrêter là. Voilà donc "Sailor et Lula", une œuvre fiévreuse dans laquelle le cinéaste laisse libre court à son goût pour la romance, pour l'hystérie, pour la violence brutale et gore, pour l'Amérique et tous les gens étranges qui la peuplent avec ses vices mais aussi ses moments de grâce. "Sailor et Lula", c'est un peu "Le Magicien d'Oz" dopé au LSD avec des images aussi brûlantes que Laura Dern (dont la sensualité n'a jamais été autant exacerbée) et une espèce de patchwork allant du romanesque au grand n'importe quoi trouvant pourtant toujours sa place chez Lynch. La sauce prend d'autant plus que le cinéaste, s'il sait filmer la bizarrerie et l'étrangeté, sait aussi maîtriser les moments plus tendres et plus mélancoliques comme en témoignent certaines scènes. Road-movie brutal et hautement romantique, ce conte de fées survitaminé doit aussi bien à son couple vedette (Nicolas Cage et sa veste en peau de serpent y sont inoubliables) qu'à ses seconds rôles parmi lesquels on croise Diane Ladd, Willem Dafoe, J.E. Freeman, Isabella Rossellini ou Harry Dean Stanton). Avec, bien entendu, l'incontournable partition d'Angelo Badalamenti pour agrémenter l'ambiance.
Plus drôle, plus outrancier, et certainement plus accessible que ses autres films, ce Sailor et Lula est lui-aussi une petite merveille de Lynch. Seul lui pouvait rendre cette escapade, à priori banale, aussi transcendante et jouissive.
Comme tous les films de Lynch, Sailor et Lula (Wild at Heart en V.O) est atypique dans le paysage cinématographique mais il l'est aussi dans la filmographie du réalisateur. En effet si on retrouve cette patte inimitable qui sait rendre un plan, un dialogue fascinant ici on a pas le coté froid, torturé et obscure qui fera sa renommé par la suite. Les personnages sont ici caricaturaux et l'histoire simple et raconter sans détour tortueux. Disons pour les connaisseurs de Lynch que ce film s'approche des parties oniriques des Lost Highway, Mulholland Drive et Inland Empire. Très attachant.
L'amour peut-il triompher du mal ? Eternelle question déjà posée par Carné & prévert dans "Quai des brumes". L'univers de David Lynch est à 10.000 lieues du réalisme, il est hystérique, dérangeant mais fascinant.
Explorant tour à tour les confins extrêmes de l’érotisme et ceux de la violence, "Sailor et Lula" nous embarque dans un road trip envoutant, parfois absurde, souvent drole, d’une beauté et d’une sensualité inégalable. De loin le meilleur role de Nicolas Cage.
une histoire d'amour melangeant "roméo et juliette" et "bonnie and clyde" parfaitement maitrisé part david lynch. nicolas cage et laura dern retranscrive parfaitement à l'écran leurs amour impossible dont la belle mère est contre. un road movie culte qui se déguste jusqu'à la fin, qui part ailleurs est cliché voir tiré par les cheveux.
Pour le moment, c'est mon Lynch préféré, et pourtant j'avais adoré Elephantman! J'ai adoré cette sorte d'univers tarantinesque, qui n'en est pas un puisque le film a été réalisé avant que Tarantino ne se fasse connaître, j'ai adoré cet amour si passionné que les deux protagonistes ressentent l'un pour l'autre. Nicolas Cage joue si bien avec sa fameuse veste en peau de serpent, et est ici la définition du vrai mec dont les filles rêvent.
"It's OK for me, peanut."
À noter les belles BO: Chris Isaac, Presley… Film à voir en VO absolument!
L’Amour violent, intégral par opposition à la sensualité. Une descente progressive dans la folie. Superbe sauf la fin qui méritait certainement autre chose qu’un happy end.