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gooneur
48 abonnés
840 critiques
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1,0
Publiée le 18 octobre 2011
Film lynchien dispensable, largement dispensable. Juste utile pour se rappeler que Cage a autrefois été un acteur, que Dafoe méritait un rôle plus important et que les jurys successifs du festival de Cannes décernent leur palme à n'importe qui et n'importe quoi! Pour le reste...
Avec "Sailor & Lula", palme d'or au festival de Cannes 1990, David Lynch nous emmène dans son monde bizarre, romantique et violent (même si il nous a habitué à un peu mieux de ce point de vue là), pour suivre la cavale d'un jeune couple amoureux et paumé. L'atmosphère sensuelle et malsaine est prenante et l'étrange galerie de personnages que nous décrie Lynch est fascinante, que ce soit le héros en santiag, veste en peaux de crocodile et un peu sous-Elvis, sa sensuelle et un peu nunuche copine blonde, la mère de cette dernière un peu folle et psychopathe ou encore le déjanté Bobby Peru. Une mise en scène bien dans le style de Lynch, ce qui n'est pas pour déplaire loin de là, assez sombre et étrange. Le casting est à la hauteur de son talent, que ce soit Nicolas Cage, Laura Dern ou encore William Dafoe. Le récit se suit sans longueurs, entrecoupé de scène de sexe ou de violence, frôlant parfois le ridicule mais sans jamais y tomber. Ce n'est pas le meilleur film de son auteur (la concurrence est assez rude) mais ce serait bête de passer à coté de ce bon et original film, à l'atmosphère prenante et au style souvent fascinant.
Palme d'or au festival de Cannes 1990 ( grâce au président du moment - Bertolucci, sans qui le film n'aurait certainement pas reçu la Palme ), Sailor et Lula est un film aux résonnances Shakespeariennes, qui emprunte au genre du film policier, à celui du road-movie et à celui de l'histoire d'amour. Le film commence très fort: Sailor ( Nicolas Cage ), agressé par un malfaiteur, éclate la tête de celui-ci pour mieux protéger sa vie et celle de la femme qu'il aime: Lula ( Laura Dern ). S'en suivra un séjour de plusieurs mois de prison pour Sailor...Nous assistons par la suite aux péripéties des deux jeunes gens évoluant " dans le monde moderne et tordu " ( On y trouve par exemple un détective privé jappant comme un roquet, une rescapée d'un accident de voiture à la recherche de son rouge à lèvres ou encore un certain Bobby Perou, braqueur pervers et malfaisant...). Déjanté, rythmé, doté d'une BO décapante et de la très belle composition d'Angelo Badalamenti, Sailor et Lula reste au final un très bon film, mais certainement pas à la hauteur de Mulholland Drive ou Eraserhead ( du même David Lynch ) ...
Du faux "hard-boiled" (déja ça commence mal) remanié et à la B.O. branchouille rock ou les deux héros sont friqués, très étiquettés 90's ! ça pouvait plaire à l'époque mais le tout, qui se veut classique, prend surtout le chemin inverse et ne se revoit que péniblement. Le réalisateur tente de nous vendre son trip, mais le tout est surtout desservi d'idées et d'innovations. Et ce malgré les moyens: les personnages rient tous un peu trop fort pour apparaître crédibles, la gomme brûle, Sailor court, et la tournure que prend la fin ne démontre d'ailleurs que son coté artificiel.
Je n'aime décidément pas Lynch. J'ai trouvé que tout dans ce film était détestable et puant: les personnages sont tous plus bizarres et inquiétant les uns que les autres et croulent sous une avalanche de clichés insupportables, la mise en scène, éclatée d'effets incessants, est tout bonnement odieuse, et le film n'est qu'un long concentré d'esbrouffe vulgaire, morbide, et méchante de deux heures. Mais le pire dans tout cela, c'est l'humour de Lynch, qui caricature le monde entier à sa sauce, qui fait dire à une pauvre fille en train de mourir qu'elle a perdu son rouge à lèvres, qui délire complètement sur cette ballade psychédélique débectante et de surcroit esthétisante. Quelle horreur!
Ah ça, les films de Lynch sont reconnaissable au premier coup d'oeil: une réalisation digne d'un film porno (mais bon sang qui a oublié de payer la facture d'électrcité les gars? on va être obligé de tourner à la lampe de poche!) et des dialogues tout droit tiré d'un roman arlequin... bref c'est du lynch quoi, et moi je n'ai jamais pu supporter lynch dès qu'il a touché au technicolor. Voilà. Mon conseil? regardez elephant man et puis ne touchez plus à la filmo de lynch, on ne compte plus les réalisateurs qui ont fait mieux. Dans notre cas je citerai True Romance par exemple, tourné sensiblement à la même époque avec un casting brillant.
Un film de Lynch ! Tordu, tortueux, trash mais plein de beauté, au montage époustouflant : ça ne se critique pas, on se laisse emporter, de bout en bout (malgré un léger mollissement en miieu de parcours) ! Histoire d’un amour fou, pur et contrarié, au sein d’une Amérique de névrosés (la palme à Willem Dafoe et à Diane Ladd). Nicolas Cage dans un grand rôle, ça change d’aujourd’hui ! David Lynch confirmait sa réputation d’agitateur et d’esthète, un des plus grands du cinéma.
Une sorte de Roméo et Juliette à la sauce Lynch, donc des personnages hallucinants, des situations extraordinaires et une histoire centrale détaillé et hyper captivante autour d'un couple dont la liaisons est indéfinissable. Bref, un vrai roadmovie passionnant dont le réalisateur arrive à toujours surprendre via son imagination débordante.
L'incroyable scène d'ouverture du film donne tout de suite le ton. Nicolas Cage, frénétique, y fracasse en public la tête d'un homme l'ayant plus ou moins menacé. Intense, passionné, violent, "Sailor et Lula" raconte le périple d'amoureux échappant au contrôle hystérique de la mère de la jeune fille et traversant les Etats-Unis à la recherche de la liberté. Ils dansent, font l'amour, discutent... tentent de s'aimer dans un monde trop hostile pour leur innocence torride. David Lynch réalise un film brûlant et organique sur le désir, la passion comme remède insuffisant face à la méchanceté absurde du monde. Auréolés de la musique légendaire d'Elvis, Nicolas Cage et Laura Dern incarnent à merveille ce couple d'anges sexuels bernés par les hommes. Aucune femme depuis Lula n'a aussi bien incarné à l'écran un désir si violent qu'il en semble intolérable... A l'époque, les Palmes d'Or savaient vivre.
Excellent film de David Lynch avec une Laura Dern sensuelle et un Nicolas Cage cinglé qui forme un couple quasi fou d'amour. Road movie où tout repose sur la rage amoureuse qui unit le couple. Une photo superbe et une BO tout aussi rageuse peaufine l'écrin. Sans aucun doute un des meilleurs du maestro.
A peine vient-il de terminer son dernier long-métrage qu’il s’attaque par la suite à une série télé devenue culte avec les années : Mystères à Twin Peaks (1990). Enchaînant avec Sailor et Lula (1990) avant de retrouver sa série télé adaptée au cinéma avec Twin Peaks (1992). Pour Sailor et Lula, il adapte la nouvelle de Barry Gifford (Wild at heart : The story of Sailor and Lula), c’est un road movie alliant la romance à la violence. Et Lynch ne se fixe aucune barrière, comme en témoigne cette scène d’ouverture relativement gore ou le héros principal fracasse mortellement le crâne d’une de ses connaissances, où la scène du hold up qui se termine en mode fusil à pompe. Une première pour le réalisateur qui n’avait jusque là pas encore exploité le domaine du gore ou la violence pure. Le film marque le spectateur par sa violence, mais aussi par son érotisme, limite pornographique, qui aura d’ailleurs créé la controverse aux Etats-Unis au moment de sortir au cinéma. Le public trop puritain, la censure durent faire procéder à un nouveau montage pour les USA. Il faut dire que là aussi, Lynch n’y est pas allé de main morte, on assiste à une nouvelle version hot de Basic Instinct 1 (1992). Une histoire d’amour passionnante, drôle et très violente. Portée par des comédiens impressionnants, Willem Dafoe, Nicolas Cage et Laura Dern, une habituée du réalisateur (Blue Velvet - 1987 & Inland Empire - 2007). Une réalisation qui fut couronnée de la haute distinction, à savoir, la Palme d’Or lors du 43ème Festival de Cannes en 1990.
Le chef d'oeuvre de David Lynch qui réunit Nicolas Cage avant sa période de mauvais films depuis 60 secondes Chrono, Laura Dern avant la saga Jurrasic Park, William Dafoe avant Speed 2 et la saga Spider-Man , Isebella Rossellini avant Phantom, le masque de l'ombre , Crispin Glover après Retour vers le futur, Sheryl Lee avant Twin Peaks , le film, Vampires , Winter's Bone, Killing Fields !!!
Le film le plus méritant de sa palme d'or à Cannes. David Lynch nous offre une oeuvre déjantée à souhait comme jamais on en verra d'autres. Un film unique !!!
Cette nouvelle pépite de Lynch, c'est avant toute chose, l'histoire romantico-sexy, noyée dans le sang, de Sailor et Lula. Le film a d'ailleurs un petit côté "True Romance", notamment avec ce couple insouciant, rock'n'roll dans l'âme et qui prend la route en quête de liberté. Une chasse parsemée d'embuche, une poursuite maculé par toujours plus d'hémoglobine ! Un scénario purement jouissif pour le spectateur avide de sensations fortes. Et sinon formellement, je dirais simplement que c'est du Lynch, imagerie violente et hypnotisante, teinté d'humour loufoque, à la limite de l'absurde. Une mise en scène purement maitrisée, et quelque part on en attendait pas moins venant du prestigieux réal. La BO est une véritable bombe et les jeux d'acteurs sont tout aussi excellent, le cabotinage habituel de N. Cage sied parfaitement à l'atmosphère voulue pour le film et pour ce qui est de W. Defoe j'en reste sur le cul. Du grand grand film, une palme d'or amplement et largement méritée, un film culte que je ne saurais que trop vous conseiller !