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this is my movies
714 abonnés
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4,0
Publiée le 18 septembre 2013
La quête de l'identité de Jason Bourne prend fin dans ce 3ème épisode de la saga qui a révolutionnée le genre. On reprend le fil de l'intrigue à Moscou, où Bourne échappe à la police russe dans la gare tandis que la CIA en a à nouveau après lui suite à la divulgation d'une mission top secrète appelée "Blackbriar". Une nouvelle fois pourchassé, Bourne va tout faire pour se mettre hors de cause et découvrir enfin qui il est. Il va une nouvelle fois voyager (Londres, Maroc, Madrid et enfin NYC) et bastonner un max d'agents de la CIA. Rythme alerte, rebondissements en pagaille, mise en scène efficace, scènes d'action scotchantes (comme le combat dans un appartement au Maroc, le meilleur de la saga), acteurs au cordeau : les ingrédients de la série sont tous réunis. Oui, mais certaines scènes d'action n'ont plus vraiment le réalisme d'antan (en majorité oui mais le spectaculaire a pris le dessus) et la recette est désormais connue (moins de surprises, hélas). P. Greengrass reste un réalisateur unique, au style qui peut paraître foutraque mais incroyablement linéaire (on est jamais perdu), M. Damon est impressionnant (intense dans son jeu et puissant lors des scènes d'action) et la musique de J. Powell (qui fera sans doute beaucoup d'émules) s'impose une nouvelle fois comme un standard du genre. Un film de qualité, entre le 2ème et le 1er volet.
Paul Greengrass achève de réinventer le genre d’espionnage mais surtout signe le film d’action référence de ce début de XXIè siècle, par son style documentaire nerveux et ses reflets politiques. La Vengeance de Jason Bourne s’organise comme une course-poursuite phénoménale et fracassante entre Londres, Tanger et Moscou dont on ne ressort pas indemne.
Il ne lui avait fallu que 2 films pour réduire James Bond au rang de vieux beau juste bon à touiller son Martini avec ses gadgets high-tech (avant "Casino Royale"), mais ça n'a pas suffi à Jason Bourne. Le revoici donc pour un troisième et dernier tour de piste, histoire de réaffirmer son statut de leader de l'espionnage, et de recouvrer intégralement la mémoire, maintenant qu’il connaît son vrai nom, et, vite fait, son ancien boulot. Une tâche qui va lui être facilitée par ses ex-patrons, qui décident de l’éliminer pour de bon et le mener aux quatre coins du monde (Paris, Tanger, Londres, Madrid, New-York), à la recherche des dernières pièces du puzzle que les 2 balles dans le dos offertes par ses généreux employeurs de la CIA ont fait de sa mémoire. L’urgence est donc le mot d’ordre de ce sprint final, ce que retranscrit parfaitement la mise en scène : sans cesse en mouvement, la caméra de Paul Greengrass reste collée aux pas de son héros, donnant à sa course-poursuite un aspect documentaire, et la rythmant à coups de recadrages sur le vif, et d’un montage très serré, qui ne nuit pas pour autant, à la lisibilité des scènes d’actions. Sans sacrifier les moments intimistes sur l’autel du grand spectacle, ces dernières, présentes en force, nous valent de beaux morceaux de bravoure (dont une formidable poursuite sur les toits de Tanger), tout en donnant plus d’ampleur à une histoire aux résonnances très actuelles. S’appuyant la paranoïa et l’obssession sécuritaire post-11 septembre, le scénario achève en beauté son exploitation de l’amnésie du héros, avec un refus du manichéisme qui apparaît dans l’image négative de la CIA, ou les actes peu reluisants de Bourne, auquel Matt Damon confère, une fois encore, une crédibilité et une noirceur assez rares dans le genre, en rupture avec sa tête de premier de la classe. Si son personnage affirme se souvenir de tout, au terme de son périple, il est certain que l’on est pas prêts d’oublier sa “Vengeance” de sitôt.
La saga Jason Bourne est cloturée en beautée avec un troisième volet assez réussit. James Bond peut prendre sa retraite avec ses gadgets ringards, le 21eme est en terme d'héros d'actions en espionnage viril, brutal et methodique avec, pour la télévision, Jack Bauer dans "24 heures chrono" et au cinema Jason Bourne, amnésique, qui cherche a retrouvé et cherché son identité dans "La mémoire dans la peau" de Doug Liman, qui voit sa compagne de cavale se faire descendre par un Sniper dans une poursuite sous ses yeux dans "La mort dans la peau" et le dernier volet qui vient de sortir, "La vengeance dans la peau" qui, comme le titre l'indique, découvre plusieurs vérités sur qui il est et les hommes qui veulent sa peau. Pour ma part, les trois volets sont à égalités les uns les autres, je n'ai aucune préférences, ils sont tous les trois excellents. Il ya du rythme, du suspense et des scènes d'actions brillament réalisés, avec notamment la scène de la gare de Waterloo et la course pousuite spectaculaire dans les rues d'une ville au Maroc. Les cascades sont en partie réels et non des effets spéciaux abrutissants comme on en voit dernierement dans les films Américains et ça fait plaisir. Peter Greengrass réussit avec brio a cloturé une saga alléchante, malgré une fin ou l'on s'attend un peu comment ça va finir. Matt Damon est impeccable dans le meilleur role de sa carrière, le trés athlétique Jason Bourne. David Strathairn, Joan Allen et surtout Julia Stiles, habitués a faire des "teen-movies" banales, sont excellents à ces cotés. Amateurs de films d'actions, ce film est pour vous.
On retrouve avec plaisir l'agent Jason Bourne dans ce 3ème opus de la série !!! Dasn la lignée des précédents films, le scénario tient la route et nous tient en haleine mais on peut regretter que les scènes d'actions soient filmées de manière aussi rapides : on ne sait plus où regarder!! Néanmoins, il en reste un bon film qui complète (ou achève??) la série Jason Bourne!!!
Tout simplement génial, mais bon on s'y attendait. Très proche du deuxième volet dans la réalisation et le montage, c'est dynamique à rendre malade un épileptique. La BO colle parfaitement à l'ambiance, comme toujours et le jeu des acteurs est génial. Bref, 4 étoiles très méritées.
Moins fatiguant et plus frénétique que la mort dans la peau, cette chasse à l'homme surprend par son efficacité, son réalisme, sa densité et son intensité.
Un troisième volet qui tient toutes ses promesses: une action décapante, un suspense haletant et permanent, de très belles trouvailles scénaristiques, et une originalité constante par rapport aux films du genre. Spectacle ahurissant mené à du 200km/h, et réalisé à la perfection par un Paul Greengrass virtuose: La trilogie est close. Mais après trois films aussi forts, on a fini par s'attacher à notre Jason Bourne, et c'est avec un petit serrement qu'on quitte la salle. Reviens-nous, Matt...
Mon attente aurat été largement recompensé ! Ce film est un véritable chef d'oeuvre, nerveux, efficace, brutal, tendu, intelligent...: voici les mots qui me viennent directement à l'esprit de ce film d'action / espionnage. Ce film serat aussi sans doute mon film de l'année 2007. Matt Damon étant mon acteur préféré, je doit dire que son talent ne m'etonne pas du tout et que justement ce rôle lui cole à la peau! Julia Stiles et Joan Allen sont aussi très professionnelle. Pour ce qui est de la réalisation, rien à dire sinon que les scènes de poursuite son certainement dans la liste des meilleurs de toutes l'histoire du cinéma que ce soit celle de Tanger sur les toits ou celle de New-York en voiture. Un petit bemol pour la fin qui à mon gout fini trop rapidement. Chef d'oeuvre a voir d'urgence.