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T-Tiff
92 abonnés
1 183 critiques
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4,0
Publiée le 24 avril 2014
"La Vengeance dans la peau" ressemble fortement à son prédécesseur, "La Mort dans la peau". La réalisation de Paul Greengrass est toujours aussi rythmé et dynamique. Les scènes d'action sont très bien tournées. L'astuce du scénario de remettre une scène de "La Mort dans la peau" au milieu du film est plaisante. Matt Damon est toujours excellent en Jason Bourne. Cependant, la fin est assez décevante car on se rend compte qu'on ne connait qu'une partie de l'histoire de Bourne. Des éléments nous manquent pour comprendre la psychologie du personnage. Dommage car "La Vengeance dans la peau" avait tous les avantages pour être un excellent thriller, il n'en est pas moins un très bon film plein de punch.
Un film rythmé au scénario prenant et avec un Matt Damon impeccable. Cependant la mise en scène reste terriblement impersonnel et souvent brouillonne. Le dénouement peu décevoir.
Enfin vu le dernier volet de la saga, dont le DVD traînait dans le placard depuis presque deux ans (si ce n'est plus). L'intelligence du scénario est encore au rendez-vus, puisqu'on n'a pas exactement affaire à une "suite". En effet, La Vengeance dans la Peau surprend beaucoup lorsqu'au beau milieu du film, on revoit la dernière scène de La Mort dans la Peau, montrant ainsi que la première moitié du film ne suit pas la chronologie. C'est une chose qui n'avait jamais été fait dans toute l'histoire des suites de film, je pense, et c'est vraiment bien pensé. Outre cette belle astuce scénaristique, le film dirigé encore par Paul Greengrass est plus ou moins du même niveau que le précédent, car les nouveaux défauts et les nouvelles qualités se compensent. On peut ajouter à la liste des "nouveaux défauts" une intrigue parfois un peu trop compliquée, même pour les spectateurs ayant bien suivi les deux volets précédents. Autre détail fâcheux : la mise en scène perd encore en qualité. La caméra à la main est parfois très agaçante et son omniprésence nous empêche parfois de souffler, et l'enquête qui tourne autour de Bourne est un peu trop clichée et classique dans sa construction. Enfin, le personnage de Matt Damon perd à mon goût en saveur depuis le premier volet. A présent, Jason Bourne est bien conscient de ses capacités hors normes et semble un peu exagérer la chose et réalisant des prouesses vraiment "trop" exceptionnelles. Cependant, le tout est toujours aussi réaliste et le film regorge d'idées sublimes qui, en plus de surprendre les adversaires du héros, surprennent également les spectateurs. C'est-à-dire que le personnage principal a toujours un coup d'avance sur ses ennemis, mais également sur nous. A mettre dans les points (très) positifs : le retour de Julia Stiles qui a un personnage à double tranchant toujours aussi intéressant. L'opposition entre Pamela Landy et Noah Vosen est également plaisante à suivre (même si le film insiste parfois trop dessus, ce qui implique des longueurs évidentes). Mais surtout, toutes les révélations de la fin de la saga, qui permettent de mieux comprendre l'histoire de Jason Bourne. Cependant, j'ai eu un arrière-goût un peu amer concernant la fin de cette histoire. En effet, on connait maintenant les origines de Jason Bourne (via une scène puissante que je ne vais pas révéler ici), mais la question qui suit est inévitable : qu'en est-il de David Web ? Le personnage de Matt Damon a eu finalement "trois vies" différentes. La troisième est celle de l'après perte de mémoire qui fait l'objet de toute la saga. La deuxième est celle de l'après-formation de tueur qui a transformé David Web en Jason Bourne et qui est dévoilée tout au long du film. Mais il subsiste la première vie du personnage, celle qui m'intrigue énormément mais ne voit aucune réponse. Il me parait pourtant indispensable de savoir ce qui a poussé David Web à lâcher toute sa précédente vie pour devenir quelqu'un d'autre, et c'est justement ce qui ne nous est jamais révélé. Légèrement dommage car je suis du coup inévitablement resté sur ma faim. Autre détail : il nous est suggéré un instant que Nicky était importante dans la vie sentimentale de Jason Bourne (avant sa perte de mémoire), mais ce petit mystère qui semble faire souffrir Nicky n'est jamais élucidé ou réglé. Cependant, le film est brillant et fort en émotion, et achève la saga sans grosse déception de ma part, d'autant que La Vengeance dans la Peau se conclut encore sur Extreme Ways de Moby, qui me file des frissons.
Ce troisième et dernier volet démarre très fort. Dés le début on nous rappelle que l'on est pas dans un vulgaire film d'action/espionnage mais dans la saga Jason Bourne, avec la scène de la gare de Waterloo. Toujours aussi intense que ses prédécesseurs, "la vengeance dans la peau" regagne en détails intelligents dans la mise-en-scène et en rebondissements, l'élevant ainsi au même niveau que le premier volet. Paul Greengrass a prouvé qu'il était capable de reprendre en main ce qu'avait commencé Doug Liman, sans le dénaturer, sans perdre en authenticité. Accomplissement final de cette trilogie, dans lequel Jason Bourne revient enfin à la source pour des révélations tant attendues! A la fin, spoiler: lorsqu'on entend aux infos que son corps a disparu et que son amie sourit, on sourit également et on se dit que ce mec c'est un bon, il est trop fort! Puis le générique de fin tombe! Excellent film, ultime volet d'une excellente saga.
Thriller d'action plutôt efficace, bien foutu et sans temps morts. Juste dommage que la trame de l'histoire ne change pas trop, le film avance sans grandes surprises pour le spectateur ...
Il était temps que justice soit faite à Jason Bourne ! Pour avoir vu à une semaine d'intervalle "La mort dans la peau" et "La vengeance dans la peau", je peux dire que c'est strictement le même film : mêmes scènes de chasse informatique avec poursuite dans la foule et transports en communs pour mieux jouer à cache-cache, même combat en corps à corps avec un adversaire forcément coriace, même course-poursuite de voiture, mêmes sauts sur les toits...quel manque d'imagination ! Il n'y a que le décor qui change. Cela aura été d'ailleurs une des trouvailles de la série Bourne : situer le film dans des lieux ordinaires, souvent européens, loin des clichés « club med » Bondiens ou des sempiternels films d'action US tournés à Los Angeles, Miami ou New York. Ce qui marchait très bien avec le premier opus de la série, et qui tenait encore debout au second, s'effondre ici. La saga Bourne devient une marque, un savoir-faire. Et ressortir Nicky, obscur second-rôle, de derrière les fagots pour en faire la nouvelle petite amie de Bourne, nous sommes la dans le cadre de la grosse tarte à la crème scénaristique. Enfonçons le clou : la mise en scène est horripilante. Même les plans fixes tournés dans les rares moments de calme bougent, c'est dire ! Film répétitif et épileptiques, "La vengeance dans la peau" se laisse quand même voir, mais on en tire le même plaisir fugace qu'un malabar : une fois un peu mâchouillé, il devient vite insipide.
Critique valable pour les 3 volets. La trilogie est parfaite. J'ai du revoir le film une dizaine de fois, aucun moment de lassitude. Espérons qu'un 4éme volet voit le jour!
"La Vengeance dans la peau" clôt habilement une trilogie (avec Matt Damon) qui tout en restant homogène aura toujours cherché à s’améliorer films après films.
C'est très rare de voir une trilogie qui ne faiblit pas ! La trilogie "Jason Bourne" l'a pourtant fait ! Le film en met plein la vue ; notamment grâce à un scénario toujours aussi astucieux et ingénieux , qui concilie parfaitement action et réflexion ( la scéne de la gare de Waterloo étant le meilleur exemple et de loin la meilleur scéne du film ). Bon on pardonnera la caméra toujours excitée de Paul Greengrass, que la superbe photographie et l'excellente mise en scéne parviennent à faire oublier ( enfin à certains moments, pas toujours malheureusement ). Et puis il faut avouer qu'à l'instar de "pirates des caraïbes", le film ne serait rien sans son acteur principal. Matt Damon c'est complétement approprié le personnage, on ne peut imaginer un "Jason Bourne" sans lui ( comme on ne pourrait pas imaginer un "pirates des caraïbes" sans Jhonny Depp ). Bref, même si la façon de filmer caméra au poing reste dérangeant ( et reste le gros point noir du film ), la qualité du scénario et de l’interprétation font de la trilogie "Jason Bourne" une trilogie incontournable. A voir.
Paul Greengrass est un mec têtu. Il ne fait QUE de la caméra à l'épaule. Ca lui a rapporté des bonnes critiques. Bien pour lui. En revanche, j'ai énormément de mal à voir ses films. Et celui-là est pour moi encore une purge à voir du point de vue technique.
Encore une fois, sur le plan narratif, c'est beaucoup trop rapide d'un coup (le début du film est super lent, et d'un coup, tout explose), mettant les nerfs du spectateur à rude épreuve. Heureusement, on a toujours l'excellent Matt Damon dans presque tous les plans, mais Joan Allen, Julia Stiles et David Strathairn ne sont ni bons ni mauvais, Albert Finney passe inaperçu, Daniel Brühl ne sert à rien et Paddy Considine disparaît trop tôt du film. Comme pour le deuxième opus, le spectateur que je suis finit par craquer et laisse Matt Damon et Paul Greengrass s'amuser comme des petits fous à leurs cascades peu réalistes malgré la caméra à l'épaule censé les rendre réalistes.
Le film n'est pas nul loin de là, mais trop peu intéressant. C'est dommage car ça aurait pu être vraiment bien.
le moins bon de la trilogie. çà courre dans tous les sens avec une caméra Parkinson, bourne cherche et recherche le pourquoi du comment. film décousu pour au final pas grand chose d'original. on a simplement copié les précédents sans nouveauté. webb ou bourne nous lassent tous les 2.