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petithom
10 abonnés
473 critiques
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2,5
Publiée le 19 mars 2007
Minghella signe un film très élégant et en fait assez original.En effet, les réactions des protagonistes sont assez imprévisibles.Le film commence très bien pour un peu s'enliser par la suite.Toutes les scènes avec Jude Law et Wright Penn sont très réussies,par contre le personnage de réfugié joué par Binoche n'est jamais crédible.
Après nous avoir habitué à adapter des grandes fresques romantiques comme Le patient anglais ou Retour à Cold Moutain, le réalisateur Anthony Minghella change de registre en écrivant lui-même le scénario dun film qui se passe à notre époque dans un quartier de Londres en pleine restructuration.. Will, un architecte (Jude Law ) connaît une période difficile avec sa femme (Robin Wright Penn) à cause des graves problèmes psychologiques de leur fille qui divise leur couple. En même temps sa société qui vient juste de sinstaller est victime de plusieurs cambriolages mais Will en surveillant ses locaux, arrive à suivre puis à découvrir où habite un des jeunes cambrioleurs. Pour en savoir plus, il se débrouille alors à faire connaissance avec la mère Amira (Juliette Binoche) qui est une réfugiée bosniaque dont il va tomber amoureux. Par effraction évoque donc la difficulté de réussir sa vie malgré les imprévus du destin. Et en montrant un homme talentueux pris entre 2 femmes qui arrive à comprendre deux mondes opposés (celui des privilégiés et celui des exclus), lhistoire arrive à être sensible et juste car elle ne stigmatise pas la complexité des personnages. Même si la fin est assez convenue, ce film reste quand même une belle leçon de tolérance. Seul reproche, il manque parfois de rythme.
Ratage complet de Minghella qui nous a habitué à mieux. Voila un film qui veut traiter de plusieurs sujets à la fois (infidélité, condition des immigrés, drame Bosniaque, autisme, ...) et on final on ne retient RIEN !!!! Le film est lent, les acteurs jouent mal, aucun rebondissement qui tient le film en haleine. En plus on croirait une pub pour le futur quartier de King Cross. Deux heures de dialogues interminables pour une fin abracadabrantesque et trop peu crédible. C'est bien parce qu'aujourd'hui le prix est à 3,5O que je l'ai pas trop mauvaise... J'ai perdu l'occasion d'aller voir un autre film quand même....
2 étoiles c'est bien payé car autour de ce scénario qui aurait pu donner de bonnes choses, on complique tout sur certains aspects, on simplifie tout sur d'autres, on rajoute de l'inutile et on conclut facilement. Alors c'est vrai que Jude Law joue bien, qu'il y a un peu d'humour aussi (heureusement) mais je ne recommande pas le déplacement.
le film est bien. je trouve que jude law est rentré dans le personnage. quelques petites touches d'humour s'y ajoutent. une belle fin... *** Allez le Voir ***
C'est toujours un plaisir de découvrir le nouveau Minghella. Et lorsque les acteurs sont Jude Law et Juliette Binoche, on ne boude pas son plaisir. "Par effraction" reste une belle réussite sans être "le" chef d'oeuvre de Minghella. L'atmosphère y est une nouvelle fois prenante, la musique envoutante et les acteurs toujours dans le ton. Cependant, Minghella ne parvient jamais à faire décoller réellement son film. Les idées véhiculées y sont effleurées, sans réelle profondeur. C'est le seul reproche que je souhaite faire à ce long métrage très honorable.
A Kings Cross, dans un quartier de Londres rongée par des immigrés clandestins et des prostituées russes (ladorable Vera Farmiga), un architecte (Jude Law) décide dy installer son entreprise. Manque de bol, quelques jours plus tard, il se fera cambrioler. Au bout de la seconde fois, il décide de surveiller lui-même son entrepôt jusquau jour où il surprendra le malfaiteur qui nest autre quun jeune garçon. Il le suit jusqu'à son domicile et fait la rencontre dune femme à la fois fragile et courageuse, mais au passé douloureux, il sagit dune réfugiée bosniaque (Juliette Binoche). Lui, il est marié avec une femme dont il se délaisse inconsciemment. En effet, il se sent exclu de la relation quentretien sa femme (Robin Wright Penn) avec sa jeune fille autiste. Une vie de couple qui au fil du temps commence à partir en fumée, au moment où celui-ci commence à avoir quelques attirances pour la mère du jeune cambrioleur. Une relation tendue et compliquée sinstalle entre eux, jusquau moment où la vérité remontra à la surface, et dévoilera leur relation aux yeux des autres. Avec un scénario pour le moins trop mielleux, des intrigues à « tire-larigot », avec quelques plans en free-running, Anthony Minghella nous emporte au gré dune histoire romantico/dramatique et sociale où se côtoient des acteurs dune grande justesse qui nous font rêver ou nous attendrissent. Après Retour à Cold Mountain (2004) et son talentueux Le Patient Anglais (1997), où Juliette Binoche avait décroché son Oscar de la Meilleur Actrice dans un second rôle, il nous revient avec un nouveau long-métrage à la fois touchant et intimiste ou se côtoient crises existentielles et autres coups de foudres.
Résumons. Des petits bourgeois londoniens traversant une crise relationnelle, pour se donner bonne conscience tentent de "sauver" King's cross et leur couple par la même occasion. Au passage on les voit sauver une famille bosniaque pour nous démontrer que ce sont des bons samaritains (forcément, ils sont riches, éduqués et portent des petits pulls en cachemire) Je ne sais même pas où placer l'aventure Jude Law/Juliette Binoche car je ne suis même pas sûre de savoir à quoi elle a servit, à part faire toute la bande-annonce du film... Enfin bon, heureusement qu'ils sont là ces deux là, sinon ce film ne serait pas seulement long, il serait carrément indigeste...
Film plaisant à regarder. Jude Law a le rôle d'un personnage très fragile et Juliette Binoche est la mère d'un jeune Bosniaque qui vit en Angleterre mais a du mal à se reconnaître comme Anglais. Il ne va pas à l'école et préfère vivre au jour le jour. Anthony Minghella revient sur le devant de la scène avec ce film. C'est un bon retour après "Cold Mountain" même si la fin du film parraît un peu improbable.
A quoi ressemble le nouveau Anthony Minghella ? Après un décevant Retour à Cold Mountain, le réalisateur nous emmène dans une comédie dramatique qui, une fois de plus, déçoit. Par Effraction commence déjà mal. C'est la bande originale du film qui nous le transmet. La musique nous donne l'impression que l'on va voir un film banal, et elle a raison, c'est le cas. Une histoire de famille accompagné d'un amour impossible entre un homme marié et la mère du garçon qui l'a cambriolé. Après Closer - Entre Adultes Consentants, Jude Law revient avec une histoire de passion croisée, mais cette fois, le charme a disparu. Par Effraction possède un gros problème : il n'est pas structuré, les scènes s'enchaînent sans raison, sans transition, pas de structure pour que le spectateur soit à l'aise. Du coup, on s'ennuie fermement, jugeant le film beaucoup trop long pour une histoire de ce type qui n'intéressera pas grand monde. Ce n'est pas tout le jour que l'on voit un mauvais film avec Jude Law. A éviter donc.
Film tout en douceur et fort sentimental, où Juliette Binoche incarne à la perfection une mère bosniaque en pleine quête d'intégration sociale, et prête à tout pour son fils, même à mettre en péril un nouvel amour naissant avec Jude Law, architecte déboussolé au sein de sa vie de couple et en recherche d'affection!Un agréable moment de cinéma!
Ce film est tout simplement magnifique. Je ne pensais pas que j'allais autant aimé ! Les acteurs jouent très bien leur rôle. C'est un film émouvant... et drôle à certains moments !