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Un visiteur
0,5
Publiée le 21 mars 2007
Daube! La bande annoncée laissait songer que le film serait un "thriller psychologique" haletant et mouvementé. Finalement, non, c'est juste un film long et pénible sur un mec qui veut à tout prix récupérer son ordinateur portable. Ajouté a ça, une histoire d'amour, de sexe, de couples, de pauvreté etc... Bref, ce film est d'une lenteur stupefiante!
Un film léger , bien que subtil , des acteurs vraiment sublimes , un long metrage so british , où les sequences s'enchainent sans dialogues superflus ,et où tout est magistralement mis en scène. Un trio intimiste se met en place avec ce cambriolage , entre Amira , exilée de Sarajevo campée par une Juliette Binoche impressionnante , son fils , et Will architecte bobo londonien. En refusant tout cliché gnan gnan , Minghella livre ici un superbe long métrage , sur un sujet à priori peu original , mais qui à le mérite ici de nous captiver de bout en bout , teinté d'humour , de subtilités et de "métaphores" à l'anglaise...
En deux mots : très long. J'ai vraiment sentis passer ces 1h50... c'était franchement moyen... Certes les acteurs jouent bien, mais le scénario est vraiment pas terrible... on s'ennuit vraiment tout au long, sauf peut-être à un moment, où l'on a l'impression que le film va avancer, mais finalement non...
Heureusement que le printemps du cinéma était là pour que je ne paie pas plein pot !
Jude Law, et Juliette Binoche jouent vraiment bien mais ça s'arrete la... deux ou trois sourires par ci par là.
Un film avec une réelle ambiance. Superbes acteurs: Jude Law à tomber par terre, Robin Wright et Juliette Binoche très natures et crédibles. Un peu long peut-être mais très bien dans l'ensemble (personnages, acteurs, relations humaines). A voir!
Ce n'est pas le film mais du siècle, mais il vaut tout de même le détour. Pour les acteurs. Jude Law, Juliette Binoche, l'interprète de la jeune Bea sont irréprochables. Petite note : allez absolument le voir en VO, l'accent de Binoche est incroyable. Pour ce qui est de la réalisation, rien de renversant, quelques bonnes idées toutefois (les confessions à l'extérieur de la baignoire, face caméra), et en ce qui concerne l'histoire, elle traîne parfois en longueur et n'est pas particulièrement originale, si ce n'est la nationalité bosniaque de l'héroïne, nationalité trop peu connue. On se serait bien passé de certains clichés aussi, le coup de l'amour maternel sans fin n'est pas très convainquant... Mais au final, on passe un bon moment (surtout nous, les filles...). Un film émouvant.
Un titre attirant, une bande annonce aquichante, bref une belle affiche...un film sans rien de pariculier. Lourdeur et morale douteuse dans ce mélodrame où je n'ai pas vraiment compris le message.
Film américain à l'image de son acteur principal, Jude Law. Joli, superficiel, lisse, sans intéret. Le cinéma contemporain va décidément très mal puisque des gens arrivent à aimer ce film !
Minghella signe une intimiste étude de murs, de caractères et de sentiments, associée à une peinture sociale de sociétés cosmopolites. A travers lexpérience et la découverte dun autre monde, Jude Law va chercher lamour quil ne reçoit plus. Le réalisateur a visiblement appris à diriger son acteur fétiche ; celui-ci offre là une composition troublante et immorale. La mise en scène est précise, proche des corps et des passions.
A Londres un jeune réfugié Bosniaque commet diverses effractions. Au-delà de ce fait divers, une grande réflexion sur les relations qui se tissent entre les hommes, les femmes, les enfants, les cultures. Un très beau film qui nous aide à combattre les idées reçues.
Si vous cherchez un film réaliste explorant les méandres complexes des rapports humains dans notre société passez votre chemin parce qu'à ce niveau là faut quand même dire que y'a pas un seul truc de crédible dans ce film. 1 étoile donc parce que la plupart des réactions des personnages sont tellement énervantes qu'elles entretiennent tout de même un petit brin de mystère autour du dénouement...et quel sac de noeuds !
Par effraction met très longtemps à démarrer pour finalement pas grand chose. Le scénario est assez confus avec beaucoup de personnages peu crédibles (la prostituée, Béa,...). Le dénouement est en plus un peu baclé : tout rendre dans l'ordre et on n'en parle plus. Sinon, on peut voir ce film pour les cascades impressionnantes des jeunes cambrioleurs et aussi pour Rafi Gavron.
Retour au drame amoureux assez réussi pour le réalisateur acclamé du "Patient Anglais", mais c'est surtout grace aux talents de ses acteurs que du scénario débordant de clichés...
Comment profiter de sa vie ? C'est en quelque sorte la question diffusée à travers cette histoire chorale d'un couple déchu par leur relation, leur fille autiste et le destin d'une mère musulmane et de son fils bosniaque - et voleur acrobate a ses heures perdues. Le tout va délicatement se rencontrer lorsque le fils inconscient va voler l'industriel, qui, délaissé de l'amour de sa femme, va se laisser emporter dans un autre tourment d'amour avec la mère du voleur...
Le scénario - écrit par Mr.Minghella himself - est, bien que plutôt original et émouvant, dégoulinant de clichés déja-vus de l'amour et pourrait être embrouillé. Heureusement qu'il y a deux arguments de taille qui sauvent le film de l'ennui : la mise en scène est plus que sublime et efficace. Elle reste virtuose et maitrisée autant lors des scènes d'actions que dans les scènes les plus intimes - et poignantes. L'autre "équipe de sauvetage" du film, c'est l'impressionnant casting : le torturé Jude Law, l'innocente et naïve mais néanmoins impressionnante Juliette Binoche, la tristement impeccable Robin Wright Penn et la petite touche humoristique sulfureuse Vera Farmiga (toujours aussi géniale que dans "Les Infiltrés").
Un mélo entre adulte intéressant et fortement efficace, auquel vient s'ajouter de nombreuses questions malgré quelques défauts de fabrications.
J'adore entrer en salle sans en connaitre l'histoire. A peine ai-je vue l'affiche avec le nom de Minghella, realisateur du Patient Anglais - mon melo à moi, dans lequel je pleure toujours à la meme scene - que j'etais decidee a aller voir Par Effraction. Avec Robin Wright en plus, rare a l'ecran depuis She's so lovely. Kings Cross, ses bobos forcement au grand coeur, qui veulent bien faire, ses immigrés. Le combat est inegal, chacun lutte pour son bonheur. Mais pourquoi les problemes existentiels d'un couple dont la pré-ado est bourrée de tocs, seraient moins touchants, moins importants qu'une mere celibataire bosniaque refugiee de Sarajevo avec son fils qui penche du coté mafieux de sa famille paternelle. Minghella sait rendre l'humanité de chacune des situations. Rien n'est tout blanc ou tout noir. Il nous oblige a nous interroger sur nos vies, sur la simplicité des choses parfois. Tout en subtilité. C'est parfois un peu naif mais au final il nous livre une epopée moderne sur les victimes et les coupables. Nous sommes tous les 2.