Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 19 mars 2007
J'adore entrer en salle sans en connaitre l'histoire. A peine ai-je vue l'affiche avec le nom de Minghella, realisateur du Patient Anglais - mon melo à moi, dans lequel je pleure toujours à la meme scene - que j'etais decidee a aller voir Par Effraction. Avec Robin Wright en plus, rare a l'ecran depuis She's so lovely. Kings Cross, ses bobos forcement au grand coeur, qui veulent bien faire, ses immigrés. Le combat est inegal, chacun lutte pour son bonheur. Mais pourquoi les problemes existentiels d'un couple dont la pré-ado est bourrée de tocs, seraient moins touchants, moins importants qu'une mere celibataire bosniaque refugiee de Sarajevo avec son fils qui penche du coté mafieux de sa famille paternelle. Minghella sait rendre l'humanité de chacune des situations. Rien n'est tout blanc ou tout noir. Il nous oblige a nous interroger sur nos vies, sur la simplicité des choses parfois. Tout en subtilité. C'est parfois un peu naif mais au final il nous livre une epopée moderne sur les victimes et les coupables. Nous sommes tous les 2.
Joli film, rondement mené. "Par effraction" est plutôt bien interprété, plutôt bien réalisé, donc plutôt attractif; le problème restant ce "plutôt"!! En effet, même si c'est PLUTOT pas mal, ça reste tellement peu de ce qu'on pouvait attendre d'Anthony Minghella, réalisateur couronné de succès et de reconnaissance pour ses précédent(e)s (chefs-d') ooeuvres.
Une réussite totale .Un film au scénario construit où tout s'imbrique parfaitement avec nécessité et émotion, un film avec un thème porteur vu sous un angle original.Par effraction, un cambrioleur vole des ordinateurs. Par effraction, le propriétaire des objets volés pénètre dans la conscience de la mère du voleur.La relation entre les deux personnages que tout oppose va néanmoins trouver une relation sincère et intense. Par effraction, le personnage principal qui a menti à sa femme va pouvoir enfin l'affronter, la regarder véritablement et lui apparaître vraiment,alors qu'ils se cotoyaient dans une union factice. L'affrontement permet la connaissance véritable. Foisonnement des thèmes:milieux sociaux, urbanisme et société, intégration des immigrés, tout s'entrelace efficacement ,harmonieusement incarné par des acteurs qui jouent avec intelligence et sensibilité.
Bien qu'on ne s'explique pas toujours les comportements "décalés" des personnages face aux problèmes ou aux événements dans cette histoire, le charisme des acteurs, Jude Law, Juliette Binoche et Robin Wright-Penn parvient à capter notre attention de bout en bout, et au final, on peut dire que c'est un bon film et qu'on a passé un bon moment
Dans son style so bristish, Minghella nous livre une fois de plus un film sensible et émouvant. Toujours très proche de ses personnages et de leus psychologies, il dresse un tableau de l'amour oublié avec le temps et retrouvé "par effraction" (tromperie, crise conjugale...)sur fond de thèmes tels que l'immigration ou encore les milieux défavorisés. Avec un Jude Law toujours aussi passioné et expressif et une Juliette Binoche boulversante à souhait qui booste un peu ce film qui malgré tout, souffre d'une lenteur continuelle...
le film est bien. je trouve que jude law est rentré dans le personnage. quelques petites touches d'humour s'y ajoutent. une belle fin... *** Allez le Voir ***
Un film touché par la grâce, celle de 3 acteurs qu'on finirait par croire aussi paumés que leurs personnages, celle d'un réalisateur qui a enfin renoncé aux grandes envolées lyriques et aux paysages grandioses pour filmer au plus près ses acteurs et le quartier populaire londonien de King's cross tristement célèbre pour avoir subi des attentats meurtriers dans le métro.
Un film bouleversant de tout ce que ses personnages ne se disent pas et de tout ce qu'ils en souffrent; Je t'aime mais je ne peux pas te le dire, tu m'aimes et je veux te l'entendre dire parce que cela m'aidera à me battre pour ne pas en aimer une autre. Compliqué? LIMPIDE. Ce film en dit tellement sur "les hommes", sur "les femmes" et sur "les hommes et les femmes" qu'il en devient presque génant de vérité.
On en ressort le coeur serré mais heureux et, tres bizarrement, plus léger.
les français ne rivalisent pas avec leurs films sur ces couples echangistes et atteints du cancer qui se retrouvent au bout de 20 ans pour finir par se séparer parce que monsieur finit par se taper sa belle mere pendant que madame batifole avec le psy.
Merci Jude, Merci Juliette, Merci Robin, Merci Anthony, tu es enfin devenu grand.
Le désintérêt que l'on éprouve pour le nouveau film de Minghella est égal à la déception lorsque l'on sort de la salle. Comme le cercle que décrit Will, le personnage, on se sent en dehors du cercle tout le long. Le spectateur n'est absolument pas concerné par cette histoire, à laquelle on reste totalement imperméable, malgré l'effort juste d'interprétation des acteurs, qui nous y feraient presque croire. A force de vouloir jouer sur tous les tableaux, Anthony Minghella ne convainc guère, et ne s'attache à aucun personnage. Tout reste à la surface, sans jamais rentrer en profondeur. C'est le film qu'on aimerait aimer, mais à force, on est plutot lassé que charmé. Il est encore plus irritant de voir Juliette Binoche sous-exploitée dans ce film, où elle met, comme d'habitude, son âme sur la table. Elle aurait du se préserver pour un plus grand film. C'est là, un gachis total.
Rien de très original dans ce film à l'intrigue assez banale, qui est pourtant servi par deux colosses du cinéma... On pourrait même s'ennuyer un peu... Dommage.
Bof....des moments intéressants dans un océan d'ennui me semble caractériser au mieux ce film. Plusieurs histoires parallèles dont la plupart sont sans intérêt et semblent plaquées là, comme les démélées du héros avec sa femme et sa belle-fille (dont le personnage tête à claques est insupportable). Bref les seules scènes que j'ai appréciées sont celles avec Juliette Binoche, sauf la scène finale que je trouve complètement abracadabrante et peur réaliste...
Voilà une réalisateur qui ne me déçoit jamais. Il fait partie de ces anglais qui ont le bon goût de faire des films tout en nous racontant une vraie histoire, avec des personnages forts, chacun dans ses incertitudes et ses doutes. Bravo Mr Minghella ! Applaudissement spécial pour Jude Law (qui, comme le bon whisky se bonifie en vieillissant) et notre Juliette Binoche dont j'adore toujours le naturel incroyable.