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LB_66
6 abonnés
161 critiques
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2,5
Publiée le 19 juin 2007
Que dire? C'est un film qui m'a moyennement surpris et plu. D'après des échos j'ai entendu dire que "le patient anglais" était un film bien avec beaucoup de défauts et je constate qu'avec "Par efrraction" c'est un peu la même chose. Les acteurs sont assez bons, surtout Juliette Binoche qui est assez émouvante. Mais il y a des longueures à ne pas confondre avec des silences bien menés. Les sentiments sont biens ressentis mais il y a beaucoup de blabla. Bref ce film a un certain charme mais Minghella n'est pas au sommet de son art.
Trè bon film malgré mes deux étoiles.Je suis contente d'avoir découvert un nouvel acteur(celui qui joue le fils de Juliettte Binoche, j'ai oublié le nom).Et quel plaisir de voir du free running dans le film.Pour revenir au film c'est touchant et extremement bien interpreté.
Résumons. Des petits bourgeois londoniens traversant une crise relationnelle, pour se donner bonne conscience tentent de "sauver" King's cross et leur couple par la même occasion. Au passage on les voit sauver une famille bosniaque pour nous démontrer que ce sont des bons samaritains (forcément, ils sont riches, éduqués et portent des petits pulls en cachemire) Je ne sais même pas où placer l'aventure Jude Law/Juliette Binoche car je ne suis même pas sûre de savoir à quoi elle a servit, à part faire toute la bande-annonce du film... Enfin bon, heureusement qu'ils sont là ces deux là, sinon ce film ne serait pas seulement long, il serait carrément indigeste...
Par compassion. Le dernier Anthony Minghella plonge son nouveau "couple" dans un bain multiculturel. Après les Etats-Unis en pleine Guerre de Sécession dans "Cold Mountain", l’action de "Par effraction" se déroule dans le Londres actuel, ville cosmopolite où les problèmes ethniques sont le lot quotidien de ses habitants de "pure souche". Le nouveau cabinet d’architectes de Will ( Jude Law) et de son associé Sandy est la proie de vols à répétition. Après des soupçons injustifiés sur le personnel de nettoyage, Will prend sur le fait un jeune adolescent d’origine serbo-bosniaque. Il se rencontre qu’il l’a croisé, quelques jours auparavant, avec sa maman ( Juliette Binoche). Connaissant des problèmes passagers avec sa compagne ( Robin Wright Penn), Will va l’épargner pour mieux se rapprocher de cette jolie femme. Même si précédemment, Minghella a démontré qu'il était un très bon réalisateur, par sa manière subtile et esthétique d'adapter un roman ( "Le patient anglais") ou un classique du cinéma ( "Le talentueux Mr. Ripley"), mais aussi par son talent de directeur d'acteurs ( malgré le fait qu'ils sont déjà reconnus de la profession); force est de constater que la déception est au rendez-vous tant ce film est truffé de stéréotypes, gros comme des maisons ( normal puisqu'il y est question d'un architecte). Il est évident que "Par effraction", qui montre un Londres trop clinquant, souffre de la comparaison avec "Dirty pretty things" de Stephen Frears qui traite aussi des questions raciales, mais de façon ingénieuse et surtout très réaliste. Reste le bonheur procuré par le jeu sans fausse note de Jude Law et de Juliette Binoche, qui tournent de nouveau sous la direction de Minghella.
Un joli message de tolérance porté par des interprètes convaincants, en particulier les deux femmes du film : Juliette Binoche dans un role surprenant de réfugiée bosniaque et Robin Wright Penn délaissée par son Jude Law de mari. Toutefois, l'histoire est trop abracadabrantesque pour être crédible et, deux personnages secondaires sont de trop dans cette histoire : la prostituée cleptomane et la gamine hyperactive.
Superbe interprétation de Jude Law, Juliette Binoche & Robin Wright Penn. Film sensible, calme, respirant l'atmosphère londonienne et abordant avec justesse l'amour et les rapports humains.
Très bon film valant le détour pour son trio de tête d'affiche: Jude Law / Robin Wright Penn / Juliette Binoche. Beau scénario, bien interprété. çà fait plaisir.
Ce n'est pas un film transcendant mais qui reste toutefois pas trop désagréable grace à l'interprétation des acteurs. Mais Jude Law et Juliette Binoche ont déja fait beaucoup mieux. Globalement le résultat de ce drame "social" est assez positif.
Une belle histoire sur 2 classes sociales qui se rencontrent. Minghella a un vrai talent de scénariste romantique, il sait capter l'attention du spectateur avec une histoire ou des situations qui semblent déja vues. Et le trio d'acteur est vraiment épatant !
Daube! La bande annoncée laissait songer que le film serait un "thriller psychologique" haletant et mouvementé. Finalement, non, c'est juste un film long et pénible sur un mec qui veut à tout prix récupérer son ordinateur portable. Ajouté a ça, une histoire d'amour, de sexe, de couples, de pauvreté etc... Bref, ce film est d'une lenteur stupefiante!
Un film poignant, qui nous met face à un drame dont on pourrait être un jour l'acteur. Juliette Binoche est époustouflante, ainsi que les autres acteurs. Encore un film avec Jude Law que j'adore Je trouve cet acteur vraiment remarquable. Il touche, comme il peut faire rire ou pleurer...
Ce qui frappe le plus dans ce long-métrage, c'est la vérité sur les relations humaines, amoureuses ou non, qui parcourt l'histoire. Les personnages s'aiment, se déchirent, doutent des autres et surtout d'eux mêmes. La complexité des êtres humains et de leurs rapports entre eux est sincère et permet donc une totale identification aux personnages, tous très attachants. Ceci n'aurait sans doute pas été possible sans l'implication des acteurs, tous impeccables. Il est juste dommage que de nombreuses longueurs parcourent le film et le rende un peu ennuyeux par moment.
Will partage sa vie avec Liv, une suédoise qui a abandonné son travail pour s'occuper à temps plein de sa fille Bea, qu'elle a eu d'une relation précédente, souffrant d'une forme d'autisme. Liv délaisse quelque peu Will, happée par une sorte de mélancolie terrible. Will et son ami Sandy viennent d'ouvrir une grande gallerie où ils travaillent d'arrache pied pour concevoir des architectures révolutionnaires, en plein coeur du mauvais quartier londonien, King's Cross. Dès la première nuit, ils sont victimes d'un vol.
Menant son enquête (principalement en attendant les voleurs la nuit), Will poursuit l'un d'eux jusque chez lui et revient le lendemain voir la mère du jeune déliquant, une réfugiée bosniaque, couturière de son état. Et sous prétexte de lui faire repriser ses vestes de costumes, il va peu à peu tomber sous son charme.
Par effraction Miro est entré dans la vie de Will. Par effraction, Will va s'immiscer dans celle de sa mère. Son couple bat un peu de l'aile et Will se réfugie alors dans le coeurs d'Amira, cette courageuse femme qui élève seule un fils embrigadé par un oncle malfaisant, et livré à lui-même. C'est parfois un peu trop larmoyant, un peu lent aussi, mais Minghella parvient néanmoins à faire de ce film un bon moment de cinéma.
L'interprétation est irréprochable. Jude Law semble acquérir une maturité, Juliette Binoche s'approprie un accent de l'est, Robin Wright Penn joue la mélancolie et la lassitude de façon épatante. Les seconds rôles (à l'instar de Vera Farniga, la touche d'humour du film, et du jeune Rafi Gavron) sont irréprochables.