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Dernier film avant de prendre le maquis pour le réalisateur, il y a quelques passages correctes mais dans l'ensemble ça reste poussif. La réalisation a mal vieilli et les histoires contés ne sont pas très élaborées.
L'histoire, en trois époques, avec des comédiens que l'on retrouve d'un épisode à l'autre, d'un château hanté par une malédiction. Les amours qui y naissent semblent
spoiler:
invariablement fatales à l'un des deux amants.
Dans le sillage des amours sublimes, allégoriques, chers à Prévert (et à Carné), le film de Raymond Bernard n'est pas très convaincant. Il manque à ces idylles soudaines -car, au moment même, on se prépare à un mariage d'intérêt- une véritable inspiration poétique. Pour tout dire, cette thématique de l'amour pur opposé au mariage arrangé par les parents semble aujourd'hui un peu surannée. Le ton du film est variable. Ténébreuse et sombre dans l'époque médiévale, trangique 200 ans plus tard, il est fantaisiste enfin, où Michel Simon se montre plus à son avantage, où l'inénarrable Saturnin Fabre fait son apparition. Finalement, il est paradoxal qu'on ressente peu le poids de cette malédiction ancestrale qui accable les personnages.
Dans le sillage des amours sublimes, allégoriques, chers à Prévert (et à Carné), le film de Raymond Bernard n'est pas très convaincant. Il manque à ces idylles soudaines -car, au moment même, on se prépare à un mariage d'intérêt- une véritable inspiration poétique. Pour tout dire, cette thématique de l'amour pur opposé au mariage arrangé par les parents semble aujourd'hui un peu surannée. Le ton du film est variable. Ténébreuse et sombre dans l'époque médiévale, trangique 200 ans plus tard, il est fantaisiste enfin, où Michel Simon se montre plus à son avantage, où l'inénarrable Saturnin Fabre fait son apparition. Finalement, il est paradoxal qu'on ressente peu le poids de cette malédiction ancestrale qui accable les personnages.
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