AU PAYS DES HABITUDES. A qui sert le crime? Le châtiment du je suis noir, je suis blanc. D'une banalité routinière, le crime ne paie pas et la couleur est terne. Une pauvreté scénaristique. Vite, à l'échafaud.
Ça commençait plutôt bien, puis ça s'enlise avec la fastidieuse battue dans le parc suivie d'une série de dialogues interminables et inutiles, le réalisateur semblant oublier que l'un des forces du cinéma est la concision. Quant au reste, l'enquête, sa conclusion et tout le tintouin autant dire que c'est extrêmement décevant, genre "tout ça pour ça". Côté interprétation les deux vedettes font bien le boulot et si Julianne Moore est agaçante, ce n'est pas de sa faute puisque le réalisateur lui a demandé d'être ainsi.
Nul, long et on a envie de baffer Julianne Moore pendant tout le film,... se rôle de femme complètement à la ramasse en crise de nerf ou en larme c est juste insupportable !
Un scénario un peu simpliste, pour un film qui doit beaucoup à la solide interprétation de Jackson et Julia Moore.; L'opposition de la communauté noire à cette enquête en son sein, rend un climat assez oppressant. Un suspens efficace.
Durant sa carrière bien remplie en tant que producteur, Joe Roth s'est essayé de temps à autre à la réalisation et après quelques comédies mineures, il s'essaye en 2005 au film policier pour ce qui sera à l'heure d'aujourd'hui sa dernière tentative. Pour faire simple, il suffit de prendre "Gone Baby Gone" et de lui enlever toute substance pour obtenir ce triste "La couleur du crime". Le point de départ est pourtant bien accrocheur avec une intrigue qui s'installe progressivement et un climat de tension dans une cité majoritairement noire. Mais déjà, on sent qu'il y a un soucis avec Samuel L. Jackson qui surjoue totalement et part un peu dans tous les sens, puis les enjeux, ou plutôt les non-enjeux, se dévoilent et là c'est à ni rien comprendre ! L'intrigue ne ressemble plus à rien, tout le monde surjoue et les dialogues deviennent interminables et soporifiques. On ne comprend pas bien où le réalisateur a voulu nous emmener mais ce qui commence en critique acerbe finit en noeud de boudin avec à peu près autant d'interrogations qu'au début. En plus de devenir ennuyant, le métrage n'a plus rien à dire et perd tout quelconque intérêt. Un coup pour rien.
Le réalisateur non content de confondre vitesse et précipitation crée des situations souvent improbables. Le résultat des courses c'est une bouillie artificiel crispante. Ce qui est dommage quand on dispose d'un duo d'acteurs excellents et plutôt en forme.
Une vision réaliste d'une certaine Amérique qui ne doit pas nous faire oublier qu'en France aussi on trouve des quartiers qui sont régulièrement mis à feu et à sang pour des raisons pas forcément plus légitimes...
Tout ça pour ça pfffffffffffffffffffffffffffff C'est pas une petite fille mais un petit garçon qui a disparu La fin est bien trop plat pour un scénario bien trop long
Cela commence pas mal : une histoire d'enlèvement avec pour contexte un climat anxiogène opposant noirs des cités aux blancs manifestement beaucoup plus réactifs lorsqu'il s'agit d'un des « leurs ». D'ailleurs, malgré l'aspect légèrement racoleur de la mise en scène, j'ai fonctionné un moment, le scénario proposant suffisamment de fausses pistes pour que l'on se demande quel sera le fin mot de l'histoire. Et puis, lentement mais sûrement, celui-ci finit par partir dans des directions de moins en moins contrôlées, mais surtout de moins en moins intéressantes, notamment avec l'arrivée des chercheuses d'enfants dans l'enquête. A partir de là, la messe est dite, que ce soit une révélation très décevante ou des dialogues n'en finissant pas, surtout pour ne pas dire grand-chose. Dommage, car l'ambiance pesante où une émeute peut exploser à n'importe quel instant était plutôt bien rendu, tandis que Julianne Moore crève comme toujours l'écran, malgré un jeu moins subtil qu'à l'accoutumée. Bien tenté donc, mais peu concluant.
Apparemment le film n'est même pas sorti en salles en france ("direct to DVD") et c'est pas franchement étonnant. Les situations sont invraisemblables, la pseudo-psychologie vraiment bas de gamme. Juilanne Moore n'est pas crédible et Samuel L Jackson semble faire du mieux qu'il peut mais ne tient pas vraiment le personnage du flic. Reste une volonté de message social intéressant.
Un navet direct to DVD entre drame et policier,où une jeune mère blanche accuse un noir d'être la cause de la disparition de sa fille.Malgré un pitch prétendument sulfureux,"La couleur du crime"(2005)empile les situations impossibles et la psychologie de bazar.Julianne Moore n'y croit pas une seconde,alors que Samuel L.Jackson utilise tous les tics de flic dont il est capable.A la benne.
Chronique d'une violence ordinaire, d'un clivage racial, de personnes qui ne baissent pas les bras, tentant d'apporter un peu d'humanité dans un monde qui l'a oublié. La mort accidentelle d'un enfant déclenche chez sa mère un comportement entraînant une série d’évènements dramatiques qui s'enchaînent en cascade. Julianne Moore, émouvante de vérité dans un rôle douloureux, Samuel L. Jackson, un policier animé par une humanité acquise au travers d'un vécu de père culpabilisant. Deux personnages qui n’auraient jamais du se rencontrer. Le film débute avec le sentiment qu'il n'y a aucune issue, heureusement la fin laisse espérer que tout espoir est permis.