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Maxime P.
66 abonnés
226 critiques
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4,0
Publiée le 21 mai 2007
Le pressentiment est un film assez étonnant , qui nous emmène la ou on ne s'y attend pas. En effet , ce récit d'un homme ayant fuit le monde mondain et bourgeois de Paris pour un quartier de la même ville beaucoup plus pauvre et simple nous emmène dans un film mélancolique aérien , à l'humour pince-sans-rire , ou se croisent des personnages basiques mais justes , ou cette homme incarné avec beaucoup de simplicité par Jean-Pierre Darroussin est un peu comme une bête de foire qui vient en aide comme il le peut à ses nouveaux congénères. Malheureusement , ses bonnes actions lui vaudront bien des malheurs et Darroussin dénonce dans ce premier film la méchanceté des gens , leur fausseté , leur goût des médisances. Le discours est présenté de façon simpliste mais il fait tout de suite son effet. La fin est absolument innatendu et la dernière phrase de Didier Bezace nous éclaire tout d'un coup et résume à elle seule la portée de ce film minimaliste mais riche de sens.
Charles Benesteau a quitté sa femme et son milieu de riche bourgeois pour aller sinstaller au milieu du « petit peuple ». Sur ce changement de vie, aucune explication. Daroussin nous inflige de temps en temps la présence exaspérante de lex-femme et des frères et soeurs. Tellements caricaturaux que lon est sensés en déduire nous même que Charles a quitté son entourage de connards beaufs caviar pour retrouver les vraies valeurs au milieu des vrais gens. Et le specateur se voit donc infliger tout au long du film la même rengaine lancinante : le monde est méchant (sauf Benesteau et la jeune fille quil héberge). Les acteurs, apparemment peu dirigés, font un peu nimporte quoi. Valérie Stroh est plutôt mauvaise, et que dire de la courte prestation du jeune qui joue son fils ? Quant à Daroussin, faute davoir un scénario ou même des dialogues à défendre, il daroussinne un maximum (traduisez : il regarde le monde silencieusement avec un air de consternation déprimée). Coté mise en scène, ça nest pas mieux, on na pas une seconde limpression dune vie dimmeuble, cela ressemble davantage à un décor en carton-pâte ou lon aurait planté quelques figurants. On attend en vain un petit grain de folie, mais rien ne vient : en plus, Daroussin se prend au sérieux. On ne laime pas quand il est comme ça.
Ce premier pressentiment de J-P Daroussin nous laisse un petit peu (beaucoup) sur notre faim ses qualités et ses défauts se compensent à peu près ce qui en fait donc un film moyen. Le fait que le pouls du film soit lent nest pas en soi un souci, le seul ennui cest que par moments on frôle larrêt cardiaque ce qui a tendance à laisser sinstaller un léger ennui et surtout une impression de faux rythme désagréable. Jean Pierre Daroussin joue admirablement bien cest net, il domine son sujet, sa philosophie de vie est très louable et bien interprétée. Cependant on regrette que les seconds rôles, tous sans exception, soient aussi anecdotiques, leur présence est à peine utile et aucun ne retient réellement lattention un peu dommage pour un film peut-être trop centré sur son personnage principal. Enfin le sujet, intense, est relativement bien traité avec une critique à la fois de la bourgeoisie et de la méchanceté en tant que qualité la mieux partagée entre chacun , de tout milieu quil soit, on ne regrettera finalement quune chose mais qui pèse beaucoup, le manque dimmersion du spectateur qui reste à sa place tout au long du film sans vouloir y pénétrer.
Jean-Pierre Darroussin? J'adore pourquoi? enfin il réalise son premier film, bon ben j'y cours alors. Et bien je n'aurais pas du aller si vite. Si comme on s'y attendais quelques moments sont profond de sincérité et d'émotion, le reste du temps seul l'ennui nous m'intient éveillé. Quel dommage!!
Triste film, ennuyeux. Darroussain est bon, mais un peu comme R.Duris dans le film"dans Paris", leur place n'est pas ici. J'aimerai qu'ils me fasse plus rêver comme la plupart de leurs autres films. J'espère bientôt les revoirs dans un film plus gai. Ciao
Un film poignant, qui déboussole et fait réfléchir. Il reprend de grands thèmes philosophiques : la connaissance de soi-même et l'existentialisme. Le film respire une douce ironie. Calme, lucide et déphasé, Darroussin est plus que jamais dans son rôle naturel, il réalise là un premier film à son image. Cependant, ce long métrage n'est pas une partie de détente, on trouve parfois le temps un peu trop long, les personnages un peu trop stéréotypés, les répliques un peu trop téléphonées, le scénario un peu trop niais et le fond du film un peu trop pessimiste...
Déception. Jean Pierre Darroussin comédien est formidable. Je m'attendais à passer un bon moment en sa compagnie. Mais non. Passée la première demi-heure, le film s'étiole en scènes prévisibles. Est-ce la faute aux acteurs, mais on n'y croit pas et l'ennui peu à peu s'installe. Dommage.
Ce film est paisible, quiet, reposant, apaisant même par son rythme, son histoire, ses acteurs. On a l'impression de s'immiscer dans la vie du personnage avec douceur. A l'instar d'Amélie Poulain, mais dans un quartier parisien nettement moins féérique, Darroussin rend service, tout simplement, et s'attire de manière paradoxale la méfiance de ses voisins. Avec une démagogie innocente et sincère on pourrait résumer ça par : non à la stupidité, oui à la bienveillance.
Le premier film de Jean-Pierre DAROUSSIN ressemble à son personnage, Charles Benesteau, venant dune classe aisée qui décide de changer de vie. Il quitte sa femme, son métier davocat, son environnement pour écrire un roman ou des poèmes, il ne sait encore. Sa volonté de passer inaperçu ne pourra résister à un enchaînement de faits qui va lui montrer un autre pan de la société mais avec toujours ses travers. Et pourtant, il prendra chaque évènement avec calme, sérénité, empathie. Changer de vie vous amène-t-il sur la voie du bonheur ? En dressant de manière schématique et en la chargeant son origine bourgeoise tandis quune affection particulière pour les habitants du quartier populaire de Paris se détache, on voit que le trait sans être forcé est tout de même idéalisé, même si les difficultés de vie ne sont pas cachées. Passé un moment, on est même tenté de donner au personnage, le pressentiment dune histoire avec la jeune fille mais il nen est rien, cest autre part quil faut chercher un retournement. Puis, les bons sentiments de cet homme qui pourtant parle peu, agit peu mais à bon escient, ramèneraient le souvenir dun film de Coline Serreau (Romuald et Juliette) surtout lorsque ce dernier nhésite pas à donner une forte somme dargent de lhéritage et dont son frère lui avait remarqué quavec sa nouvelle vie, il se demandait pourquoi il ne sen séparait pas. Le comportement reste le même, de la superficialité des gens branchés à la bêtise issue de la jalousie, le personnage semble bien éloigné et étranger à tout cela. En choisissant ce rôle de sage, Jean-Pierre Daroussin nous donne un film à son image, un passant, un passeur de bonnes intentions dans un monde qui nen a pas ou si peu. Autre question en filigrane, échappe-t-on à son destin ? Le film y répond dune manière douce sans amertume.
Film reflétant bien la cruauté humaine aussi bien du côté bourgeois dont on perçoit parfois le côté vain et la vanité (la scène de la critique d'art), le côté hautain et pragmatique, que du côté 'prolo' où on ne comprend pas la générosité simple sans maugréer.
Par contre, on voit mal Charles Benesteau dans son milieu à part dans un sublime décalage qu'on ne retranscrit pas.
Le rythme est lent (parfois un peu trop) mais colle bien aux longueurs de la vie que le personnage principal s'impose.
Un bon film mais si vous demandez du rythme et l'action, passez votre chemin.
Jaime beaucoup Jean-Pierre Darroussin et je pense même que cest lun des meilleurs et probablement le plus authentique des acteurs français du moment. Mais en tant que réalisateur, il est à lévidence lun des pires. Lhistoire, le rythme, la construction des rôles, les dialogues, tout est au niveau dune vidéo damateur. Beaucoup de dialogues sont là uniquement pour positionner les personnages et sonnent faux. A lévidence, ce ne sont pas des échanges entre personnage mais la parole du conteur qui maladroitement raconte son histoire. Mais le pire est le thème même. En fait, le titre devrait être « un homme cultivé et riche chez les pauvres » avec comme référence « Tintin au Congo ». Il y a dans ce film une condescendance involontairement méprisante vers les personnes modestes qui est insupportable. Jean-Pierre Darroussin garde Parfois, des films maladroits sont suffisamment plaisants pour que les spectateurs y trouvent un intérêt. A voir le taux de remplissage calamiteux de la salle de cinéma pourtant toute petite, je pense que je ne suis pas le seul à avoir trouvé ce film ennuyeux.
Une réflexion sur la vie que l'on peut tous avoir à l'age du personnage, un regard critique sur certains aspects de la société, un film que j'ai apprécié, réalisé et interprété avec une certaine intimité , avec sobriété qui , je pense, correspond bien à la personnalité de Jean-Pierre Darroussin. Je ne connais pas le livre mais le film m'a donné envie de le découvrir.
Film tout bonnement excellent,touchant avec un rhythme adapté,lent et voulu et subtilement tourné, un film dont on sort bouleversé,tant par sa justesse,son authenticité,Mr Darroussin fidéle a lui meme dans son film,attachant,subtil,intelligent qui livre un film sincére et quand c'est sincére et sans artifices...ça fonctionne.
Pendant réaliste à "amélie Poulain". Amelie poulain énervait les critiques par son côté conte de fée dans un paris populaire idéalisé.Le personnage de Darroussin souhaiterait lui aussi faire le "bien" seulement Paris et ses habitants ne sont pas aussi caricaturaux. Sujet assez austère mais réussi.
Un rythme laborieux, des personnages peu attachants, une histoire sans grand intérêt et peu réaliste, un scénario pas très bien construit ; bref, un film ennuyeux.