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    Le Pressentiment
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    2,2
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    101 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 novembre 2006
    Le film ne vaut d'être vu que pour le jeu de de Darroussin (on notera également les apparitions réussies d'Hippolyte Girardot).
    Pour le reste le film oscille entre conte désillusionné, documentaire mal-façon "Strip Tease", fable à la morale sans conviction : il vaut mieux être riche parmi les pauvres que pauvre parmi les pauvres. Reste que Jean-Pierre Darroussin est lumineux en paumé du confort qui joue du carnet de chèque pour tenter de faire le bien là où l'on fait son miel des emmerdes des autres.
    CharlieBrown
    CharlieBrown

    16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2006
    Un petit bijou de délicatesse et d’humanité ! Pour son premier film, Darroussin impressionne par sa maîtrise et son sens du rythme, de la respiration… Ode à la lenteur et au temps de vivre, la forme colle au fond et rend cette œuvre salutaire à plus d’un titre. Les caractères sont finement dessinés et l’intrigue rondement menée. Ce film se trouve toujours là où on ne l’attend pas, renverse les codes pour mieux nous surprendre et va dénicher l’humanisme au cœur de l’humanité… On en ressort ragaillardi et plein de foi en l’être humain (ce qui n'est jamais gagné d’avance)… Petit bonus : Paris est filmée comme rarement, avec amour, dans toute sa beauté… Un coup d’essai, un coup de maître !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 octobre 2006
    On s'ennuie, on s'ennuie, mais on s'ennuie!!!!!

    C'est très rare que ca m'arrive mais je suis sortie au bout de 45 minutes. Trop d'ennui c'est usant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 octobre 2006
    Il y a quelque chose du "Goût des Autres" dans ce film de J-P. Daroussin - mais en plus pessimiste sans doute, ou du moins avec un fond désabusé.
    Les "petites gens", qui semblent au premier abord plus sensibles et plus "aimables" que la haute société, se révèlent avec leurs failles et leurs idées reçues - mais sans pour autant devenir antipathiques ni caricaturaux.
    Finalement, Daroussin met en quelque sorte en lumière les petites méchancetés humaines pour ce qu'elles sont souvent : de petites réactions sans graves conséquences, des faiblesses qui appellent plus la compassion que le rejet.
    Derrière une apparence de funambulisme misanthrope, ce film reste un tableau humain et finalement assez tendre. Et qui garde un message optimiste : même si la "bonne intention" peut être mal comprise, elle reste utile et apporte de la lumière à ceux qui en manquent.
    Le film pêche par moment par un rythme un peu désinvolte, mais comment le reprocher pour un premier film, surtout aussi réussi par ailleurs ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 octobre 2006
    Jean-Pierre Darroussin signe un film subtile, ingénieux et original. Etant à la fois acteur principal et réalisateur du film (pour la première fois), il a réussi à rester humble ( ce qui n'est pas si fréquent dans le monde du cinéma) et à nous offrir une mise en scène inventive et pourtant tout en retenue, ce qui suppose un talent de cinéaste non négligeable. Son film aborde entre autre la question des rapports de classe et de la manière dont la société cherche à nous imposer des attitudes, des manières de vivre; ce qui est "convenable" et ce qui ne l'est pas. mais ce film nous interroge aussi sur la liberté de l'artiste, et plus généralement sur l'absurdité de la vie. Un grand film donc, tout en finesse, avec un Jean-Pierre Darroussin trés inspiré et que l'on espère retrouvé trés vite derrère la caméra.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2006
    Je trouve que Darroussin, partagé entre ses deux fonctions, est sur quelques scènes moins convaincant qu’à l’accoutumée, lui qui est d’habitude un acteur parfait de bout en bout ; ce qui ne l’empêche pas de camper son personnage avec force. Voici pour mon habituel côté obscur de la critique, et je vais maintenant me confondre en éloges. Quel film magnifique ! Par où commencer… Tout d’abord, la transposition du roman de Bove dans le Paris actuel est brillante tant sur le fond (le conflit intérieur d’un homme qui souhaite se détacher de la société tout en conservant son humanisme) que sur la forme (simplicité, subtilité, unité de ton, cohérence temporelle). Un scénario béton donc, qui permet aux acteurs d’incarner leurs personnages au plus intime puisqu’il savent où aller, de surcroît dirigés par un metteur en scène qui a une vision très précise de son projet et s’ancre dans la sobriété pour laisser son film respirer. Cette démarche est transcendée par le travail remarquable de l’équipe technique : la conjonction de la prise de vue (cadrage et couleurs), de la prise de son et du montage permet au film de retranscrire fidèlement l’atmosphère parisienne, et surtout de capter dans un même plan la réalité et la magie du monde. Par son aspect contemplatif (mais sans lenteur), elle renforce la subjectivité du personnage principal, à la fois dans la vie et détaché de l’existence. Comme l’indique avec pertinence le générique de fin, ce film généreux est dédié à ceux qui l’ont fait ; je les remercie tous pour ce moment de pur bonheur cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 octobre 2006
    Petite précision : Je ne suis pas prof de collège, je ne corrige pas une copie, je ne peux pas me permettre de "noter" des mois des travail en 5 minutes sur un coin de table... mais comme Allociné m'oblige à mettre une étoile...
    "Le Pressentiment" n'est pas un film inregardable; à la télé un dimanche soir, on peut même peut-être l'apprécier. Mais au cinéma, je pense qu'on peut s'en passer : sans être tout à fait une caricature de film français, Le Pressentiment confond une fois de plus dépression et existentialisme : un personnage à la dérive qui se regarde complaisament sombrer, ça s'appelle la dépression, pas de quoi se prendre pour un poète incompris et torturé, et surtout, pas de quoi donner des leçons au monde. Car c'est le second problème de ce film : comme tous les films qui essaient de faire passer un message "moral" (càd les 3/4 des films), il est "sociologique" : les personnages n'existent pas en tant que tels, il n'y a que des produits d'un milieu social, caricaturés si possible pour bien qu'on comprenne la démonstration. La démonstration en question est confondante de naïveté et ne doit émerveiller que les bourgeois qui, n'ayant jamais vu de vrai pauvre, fantasment les milieux prolos : "chaque milieux social a sa culture et sa logique". La belle affaire! Un grand bourgeois qui décide de se retirer chez les prolos, quelle transgression! C'est surtout une occasion de plus pour aligner des clichés sur les pauvres, lorsque les riches les regardent : nécessairement désespérés, fatigués, ralentis, les pauvres vivent nécessairement dans la misère sociale (ce qui n'a pourtant rien à voir avec la pauvreté), méritent la compassion, méritent qu'on les aide, et a fortiori s'ils satisfont aux critères esthétiques bourgeois : à la fin, le héros "sauve" deux femmes de la "misère", parce qu'elles ont la grace et méritent ce "salut". Ce film très moyennement réalisé transpire une fois de plus la morale bourgeoise, et n'est sauvé que par la bonne prestation de Darroussin
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 octobre 2006
    J'ai honte. J'adore Jean-Pierre Darroussin. Et je suis scandalisée.
    Contre une production pourtant reconnue qui permet le mico dans le champs à pas moins de 10 reprises, de façon complètement amateur.
    Contre un distributeur et une salle ( le MK2 Bastille) qui ose balancer pour un plein tarif une vieille copie presse pourrave avec le peigne sur les deux premières bobines plein pot. Le public appréciera.
    C'est contre productif vis à vis d'un film sensible qui n'avait pas mérité tel traitement
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 octobre 2006
    J.P Darroussin nous montre un belle exemple de fraternité. En incarnant un personnage fort et sensible qui n'attend pas forcément un retour à se qu'il donne.
    Le pressentiment est un film plaisant qui peut nous faire réfléchir sur le rôle que l'on peut jouer dans un quartier. :)
    robert_ginty
    robert_ginty

    12 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2006
    Les dialogues et la direction d'acteur sont ratés : alors que le film tente de coller à une certaine réalité, les intonations et les mots utilisés sonnent complètement faux, et Darroussin, d'habitude excellent, livre ici une prestation assez médiocre. En outre, il est affublé d'une perruque fort laide qui parasite chacune de ses scènes. C'est bien simple, on ne voit que ça ! Par-dessus le marché, on ne peut pas dire que l'intrigue soit des plus passionnantes... Et pourtant, Le pressentiment est loin d'être un film antipathique, grâce à une ambiance nonchalante qui sied particulièrement à l'image publique projetée par l'acteur, et la volonté de s'attarder sur un Paris populaire bien souvent laissé de côté par une production cinématographique se cantonnant aux sites touristiques ou aux prétendûment beaux quartiers. Sans être une réussite, le film laisse entrevoir le potentiel de Darroussin en tant qu'auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 octobre 2006
    Le rendu à l'écran de livre de Bove n'est pas tres sensible et l'on navigue sans émotion dans un film tout en errements et en vides. Le scénario est tres sage et je regrette le manque d'entrain. La petite musique mélancolique me laisse indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 octobre 2006
    Très Décevant, par rapport aux critiques ou à la bande annonce. Le film a trop de longueurs, et pourrait se tenir en 30 minutes maxi. En plus, le thème du changement de vie n'est quasiment pas développé, tandis qu'on a de longs plans de "réflexion"...Je me suis donc franchement ennuyée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 octobre 2006
    Pour moi, ce n'est pas une grande oeuvre de cinéma. Par contre ça donne envie de lire le livre, de s'arrêter sur les réflexions d'un auteur à découvrir, de s'y intéresser... De cette façon, le pari de Darroussin n'est-il pas gagné, au fond?
    BirdyNumNum
    BirdyNumNum

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2006
    Moi aussi je l’avais le pressentiment ! Je savais que j’allais sûrement voir un bon film. Gagné ! Et on peut même rajouter que c’est ce qu’on a vu de mieux depuis le début de l’année. Toujours aux aguets du meilleur film de l’année, je crois que je tiens le cru 2006 !

    C’est un régal du début à la fin. Tout est juste, vrai, sur le bon ton. Le ton du décalage, du recul du sage ; celui de l’univers de cet ex-avocat avec celui de ses nouveaux voisins par exemple ou encore celui qui lui donne envie de réaliser des choses qu’il n’a sans doute pas fait souvent : emmener sa fille (ou son fils) au restaurant, rendre service gratuitement… Voire se faire arnaquer avec plaisir ! Décalage encore entre ce que pensent les gens, ceux de son nouveau quartier qui voient d’abord en Darroussin un homme extraordinaire, supérieur, avant de l’imaginer en une sorte de monstre. Décalage magnifique aussi lorsque le médecin annonce de manière très professionnelle, sans aucune humanité, le résultat du scanner à celui qui n’est déjà plus dans le monde professionnel (on pense beaucoup à la superbe scène presque identique du Petit prince a dit).

    Quelle belle prestation aussi que celle de Valérie Stroh (trop rare au cinéma, où étiez-vous passée Valérie ?) en ennuyeuse patentée et mauvaise à la fois car jalouse. Et puis tous ces gens, ces petites gens, qui sont comme ils sont, avec leurs potins de quartier et vivent dans une sorte de misère dont le trait n’est jamais trop grossi.

    Il y aussi l’enchaînement des scènes qui, rythmées par la nonchalance active de notre héros, nous rappellent des ambiances truffaldiennes. Et tant d’autres choses encore…

    Bravo, M. Darroussin, et merci.

    Un 17,5 bien mérité. Quand sort votre prochain film ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 octobre 2006
    J'ai tout simplement adoré ce film,adoré Darroussin qui campe ce personnage avec son efficacité habituelle et ce rôle lui va si bien...
    La lenteur de ce film est pour moi un atout dans ce monde de l'urgence et un réel repos.Prendre son temps de regarder,voir et comprendre.
    La ville est très présente et d'un quartier à l'autre,j'ai ressenti un amour pour Paris dans le cheminement de Darroussin/Bénesteau à travers les rues.
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