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Un visiteur
2,5
Publiée le 5 janvier 2007
Je reviens de la séance et je tiens à vous faire partager mes impressions toutes fraîches. Je ne connaissais pas l'histoire de George Reeves, et je veux bien croire que le film a respecté la réalité des faits.
Cela dit j'ai trouvé le film longuet, pas tant sur sa durée que sur le rythme de l'action. Je n'ai jamais été fan de Ben Affleck et je crains, de n'avoir pas été convaincue, ce rôle d'acteur raté lui va peut être trop bien...
J'ai découvert Adrien Brody au cinéma, et ....pas mal du tout! Je me suis sentie plus proche de lui que du malheureux superman.
Tout était pas assez, pas assez émouvant, pas assez prenant, pas assez parti pris sur le Hollywood noir de cette époque, l'enquête intéressante au début, puis ça s'étiole et la fin, la fin....pas assez concluante. Même si on n'a jamais su réellement le pourquoi du comment, le détective aurait pu avoir un parti pris plus marqué, c'était vraiment trop morne.
Fade, c'est le mot qui me vient à l'esprit. Relativisons: techniquement nickel, jolie ambiance...personnages attachants même les rôles secondaires. Mais bon, ça manquait d'étincelle.
Si vous tenez à aller le voir allez y, mais à ceux qui hésitent...je ne vous encourage pas spécialement :D
Un excellent thriller, dans la lignée du Dahlia noir mais en moins sombre et plus accessible. Le style année 50, l'humour noir et, surtout, l'interprétation remarquable (moi qui suis le premier à dénigrer Ben Affleck, je voudrai être le premier à lui tirer mon chapeau) font de ce film une des révélations de ce début d'année. Excellent!
Réalisateur récurrent d'épisodes pour séries télés (tendance haut du panier : Les Sopranos, Six Feet Under), Allen Coulter se lance dans le long métrage et choisit le film de genre. Entre film noir et biopic, Hollywoodland retrace l'enquête menée par un privé autour de la mort (dans des circonstances troubles) de Georges Reeves, acteur télé très populaire dans les années 60 aux States. On y explore la face cachée de personnages publics, prisonniers de leurs images télévisées ou sociales. En posant subtilement un parallèle entre le personnage du détective privé et celui de l'acteur raté et boudé par le public et les studios, le réalisateur brasse des thèmes intéressants: la solitude, le paraître, la peur de vieillir... Grâce à un scénario fin et bien écrit, il saisit la complexité et les interrogations liées au métier d'acteur. L'enquête multiplie les fausses pistes, les hypothèses pour, au final, ne jamais trancher. Meurtre? Réglement de compte? Suicide? Là n'est pas l'important, car, au final, c'est bien le déni de soi, l'obligation de rester enfermé dans un costume que l'on a choisi pour lui et l'impossibilité de vivre son rêve qui a tué Goerges Reeves. La mise en scène est propre, académique on aurait parfois aimé un peu plus de violence, de douleur, d'intensité: il manque à Hollywoodland un côté poisseux , une noirceur plus appuyée. Côté interprétation Ben Affleck est je pense surestimé, il n'est pas si exceptionnel que ça, et n'a en tout cas rien à envier à Adrien Brody. A noter d'excellents seconds rôles : l'inquiétant Bob Hoskins, la garce Robin Tunney et la fragile Diane Lane.
Le passage du petit au grand écran d'Allen Coulter était attendu. Sétant illustré dans des séries célèbres, on comptait sur un film décalé au langage percutant, et lon y trouve quune uvre filiforme, non dénuée de charme, mais manquant cruellement de fièvre. Le scénario pourtant se voulait ambitieux. Nous sommes à laube des années 60, fin de la grande époque dun Hollywood confronté à la concurrence de la télé et qui nest plus que la caricature de ce que donnèrent pendant quarante ans les grands studios. La rentabilité à tout prix, les scandales provoqués, les magouilles sont devenus les maîtres à penser de cet univers moribond. Le rêve y trouve encore sa place, mais il tient de lillusion. A limage de Georges Reeves, jeune premier sur le tard, qui veut devenir un Spencer Tracy, là où simposent les figures de légendes « qui parlent dans leurs dents » à la James Dean ou Marlon Brandon. Plus escort boy que véritablement acteur, il trouvera son salut, et par là même sa perte en incarnant Superman à la T.V. On le retrouve mort, une balle dans la tête. Suicide ? Meurtre ? Cest au tour de Louis Simo, détective privé dentrer en scène. Il revendique la thèse du meurtre, plus par opportunisme que par conviction. Ce sont deux marginaux qui évoluent dans un milieu hostile. Reeves, incarné avec conviction par Ben Affleck, le pseudo acteur empâté ringard, naïf rejeté et gaussé par tous et Simo, ardent Adrian Brody trop égal à lui-même ici, le détective qui est lantithèse du privé de lépoque : débraillé, ne fume pas, ne boit pas. Ces deux individualités sont jumelles. Pugnaces, sûr delles, elles caressent un idéal de vie qui leur est à jamais inaccessible et savèrera douloureux. Ce film pêche par manque dambition et on ne peut que le regretter. Certes la partie relative à lunivers de Georges Reeves est plutôt bien menée et inspirée. Mais ces efforts louables seffondrent quand il sagit de lenquête avec son traitement trop aseptisé et un peu conformiste.
Une histoire peu envoutante sur les déboires du Hollywood des années 50 qui devient assez vite ennuyante mais les acteurs restent remarquables, à la fois pathétiques et séduisants. Dommage.
L'action se passe dans le Hollywood des années 50 et l'ambiance est bien restituée, cela devrait suffire à justifier qu'on aille voir ce film. De plus, l'affiche est très belle, avec 4 artistes de talent. Ce qui cloche c'est que le film se traîne un peu en longueur, et que le sujet le plus captivant (la vie et la mort de George Reeve), est trop souvent éclipsé par les états d'âme et la vie privée, sans aucun intérêt, du privé "looser" interprété par Adrian Brody. Dommage ! J'aurais préféré voir davantage à l'écran, le beau couple formé par George Reeve (Ben Affleck) et Toni Mannix (Diane Lane), sans oublier le mari Eddie Mannix (Bob Hoskins).
Même si le thème de l'envers du décor Hollywoodien a déjà donné lieu à de nombreux films, le réalisateur Allen Coulter disposait pour cette Nième variation de bons matériaux de départ : un très bon scénario, de bons acteurs (même Ben Affleck s'en tire bien dans un rôle de looser pataud fait pour lui) et des moyen permettant une bonne reconstitution de l'époque. Mais autant donner de la confiture à un cochon ! On a beau attendre que la mayonnaise prenne, elle ne prend pas. C'est mou, ça ne décolle pas, pas d'émotion. Diane Lane fait ce qu'elle peut, Adrien Brody, cariricatural, traverse le truc tel un zomby, les quelques moments forts de B. Affleck tombent quasiment à plat ... bref la mise en scène est une cata.
Imaginez un peu: la reconstitution des années 50 à Hollywood, les secrets et autres connexions mafieuses, des personnages myhtiques, du suspens...tant de matière à exploiter pour se retrouver avec un Brody au regard désesperemment vide, le pire vient quand il doit faire sembler de réflchir, jouer le mec intelligent quoi, et là, c'est abyssal. La mise en scène est d'un mécanique ipmplacable alternant avant / après meurtre, aucune surprise, rien de rien, c'est froid, voire glacé...et je n'ai même pas eu le courage de rester jusqu'au bout tellement fatiguée de tant de nullité, même pas eu envie de savoir qui l'avait tué finalement...on s'en fout!
Allen Coulter réussit avec "Hollywoodland" là où Brian de Palma a échoué avec "Le Dahlia Noir". Avec ce film, il signe un polar assez ingénieux, intéressant, et rendant hommage à l'industrie cinématographique américaine des années 1950. Tout d'abord, le sujet traité par Allen Coulter est assez intéressant et permet le fait que le spectateur ne s'ennuie pas vraiment pendant l'enquête. Ce point peut être nuancé car le film peut paraître long vers la fin. La représentation de l'époque est très bien faite. Concernant l'interprétation, elle est plutôt excellente. Ben Affleck revient la tête haute. Dans ce film, chacune de ses apparitions montre un acteur humble, rayonnant à chaque scène. On retrouve le Ben Affleck de ses débuts et non celui de ses derniers films! Il mérite totalement son prix d'interprétation de Venise. Diane Lane est vraiment resplendissante dans ce film et est bien plus glamour que Scarlett Johansson dans "Le Dahlia Noir". Bob Hoskins est effrayant de machiavélisme dans ce film. Le seul qui est ni bon ni mauvais est Adrien Brody. Il n'arrive pas à tirer l'épingle du jeu. Il ne marquera pas les esprits avec ce film. La mise en scène de Allen Coulter reste très sobre mais elle ne devient pas un défaut pour le film. Ainsi, "Hollywoodland" est un polar très agréable, pas mal du tout, mais qui permet surtout de voir la renaissance d'un acteur sous-estimé, Ben Affleck.
Hollywood, années 50, l'obscur Reeve, héros de superman à la télé, est retrouvé mort à son domicile. Suicide? Pour le privé qui se charge de l'enquête (Adrian Brody, impeccable), la pilule est dure à avaler. Il va enquêter et passer derrière le décor de Hollywood. Pas d'effets de style dans cette mise en scène fluide orchestrée par un transfuge de la télé, encore!, mais une passionnante descente dans les décors truqués. Ben Affleck, en looser touchant, est plus que surprenant, et le parcours en parrallèle de deux hommes blessés se révèle émouvant. Un des plus beaux films sur la cité de l'indicible joie.
On ressort de ce film baigné d'un doute, celui qui fait que le resenti passe du j'ai aimé à j'ai apprécié. La réalisation se veut carrée sans être académique et le réal. apporte sa propre patte à son édifice. La photo est impeccable (surtout concernant la partie flashback cf. Ben Affleck). Les échos se voulaient à la gloire de Ben Affleck et de sa prestation (irréprochable certes) mais à partager avec (une fois encore) Adrian Brody, incarnant un personnage emplit de doutes évoluant au film du récit (mais personnage déjà filmé sous cet angle dans d'autres films). Le principal défaut du film qui en fait aussi son évolution c'est le montage entre le temps présent de "l'enquête" et celui de la vie vécue par George Reeves (B.Affleck), les raccords sont justes mais la narration en patie lourdement, au risque de tomber dans quelques longueurs. Il en reste un film à voir au cinéma, les atouts de ce dernier ne passeront pas en vidéo (réalisation, photo, musique, ambiance de l'époque) mais au récit trop décousu (même si l'intrigue porte le film de bout en bout). Le casting reste impeccable des premiers rôles au seconds...dans l'attente de la prochaine réalisation du metteur en scène...2 stars.
Je recommande particulièrement ce film aux adeptes d'enquêtes teintées de suspense, aux fans d'Adrien Brody et de Ben Afflek (méconnaissable dans un autre registre, grandiose!) et aux personnes sensibles à la débauche d'hémoglobine habituellement plébiscitée dans ce genre de film. Ici, on ne voit rien, on ne cherche même pas à nous faire deviner la moindre horreur sanglante, car ce n'est pas le but. C'est donc une enquête "propre", menée avec brio par Brody, détective privé. Il faut tout de même être vigilant: l'enquête est menée et filmée parallèlement aux événements, cela peut prêter à confusion au début, mais on s'en rend tout de même compte assez vite. Un petit mot pour Diane Lane que j'adore: elle est également fantastique dans son rôle. En résumé, à voir sans hésiter pour les adeptes du genre.
J'ai beaucoup hésité entre 2 et 3 étoiles. Tout d'abord, il faut avouer que c'est un bon film. Les acteurs sont excellents, les personnages ont une réelle psychologie, quelques brins d'humour, on ne s'ennuie pas et c'est très bien filmé. Il plane sur le film une atmosphère très particulière empreinte de ce glamour des années 50 (les scènes de nus, très pudiques, sont magnifiques). Seulement, il n'y a pas de réelle conclusion. Et bien que cela puisse être un point positif (ouvrir un débat, l'enquête n'a jamais été résolue), on reste tout de même sur sa fin. Je savais qu'il n'y aurait pas de réelle prise de position, je n'est donc pas été déçue. Mais les gens qui n'étaient pas au courant peuvent avoir l'impression d'avoir passé 2 heures dans la salle pour rien. Un beau film donc, original, car pour une fois, l'affaire n'est pas démêlée trop facilement, et tout reste plausible.
Film extrèmement soigné et superbement réalisé : j'ai noté les dialogues, la prise de vue, l'interprétation (en VO) le choix des acteurs, même la couleur des prises de vue, les mouvements de caméras, le scénario est une belle mécanique. On se perd un peu au début avec les retours en arrière, mais on s'y habitue très vite, car justement, l'histoire (vraie) de ce fait divers des années 50, veut qu'un mystère reigne encore de nos jours sur la mort du premier superman, et le doute qui entoure l'enquète fait que l'on ne pourra jamais savoir ce qu'il s'est réellement passé. J'ai été très impressionné par le gout du détail et la façon méticuleuse de nous replonger dans ces années là, on imagine le travail précis du réalisateur et des comédiens qui ont visiblement abordés leur personnage en très grand professionnels qu'ils sont. Film à voir bien sur, un des meilleurs en ce début d'année, à mon avis évidemment !