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bobmorane63
189 abonnés
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4,0
Publiée le 14 mars 2021
Un polar issu d'une histoire vraie dans le Hollywood des années 50 tourné en 2006 par le réalisateur Allen Coulter !! Un fait divers qu'on croirait écrit par l'écrivain James Ellroy, du moins son univers, sur la mort mystérieuse de l'acteur George Reeves plus connu pour avoir jouer "Superman". L'action de ce long métrage repose sur le détective privé engagé par la mère de l'acteur défunt qui ne croit pas au suicide et le comédien en question sur sa relation avec la femme d'un Pacha d'Hollywood, son tournage de "Superman" qui l'a rendu célèbre et la raison de sa mort, je garantie qu'on n'est pas au bout de nos surprises. J'ai regardé "Hollywoodland" parce qu'il avait de bonnes critiques de la presse à l'époque de sa sortie et les histoires d'Hollywood d'autrefois me passionne. Ce film est doté d'un très bon scénario qui nous emmène sur différentes pistes et j'avais un peu d'appréhension sur le jeu des comédiens, comme Ben Affleck par exemple, bah il m'a surpris en étant excellent tout comme Adrien Brody, Diane Lane, Bob Hoskins et le reste du casting remarquable. Une belle surprise que j'invite a voir.
L’évocation de la mort de Georges Reeves, acteur qui incarna Superman dans les années 50 est l’occasion pour ce film de nous plonger dans le Hollywood de cette période. Mais en dehors de cet aspect je n’ai pas trouvé grand chose à tirer d’Hollywoodland. Le scénario n’est pas parvenu à m’intéresser aux différents personnages et en particulier celui d’Adrian Brody dont les différentes scènes ont fini par m’ennuyer. Pour la direction artistique j’ai trouvé le film tristounet et sans rapport avec ce qu’il raconte. Et puis le film manque tout simplement de rythme et de rebondissements. Le décorum est réussi mais comme tout autour est fade, il n’est pas mis en valeur. Je n’ai pas trouvé ça foncièrement mauvais mais c’est beaucoup trop commun.
Attention film d'auteur et d'acteur! Un film qui d'entrée va frapper par sa reconstitution, sa force des propos, son interprétation. La qualité d'interprétation est sûrement le grand point positif de ce film avec un Ben Affleck qui trouve là un rôle marquant et un Adrien Brody borderline en détective complètement paumé. Cependant, ce film désabusé ne vous donnera jamais le sourire, l'enquête sur le meurtre étant plus un faire valoir pour montrer le mal-être de chacun des protagonistes et la théorie d'un suicide possible. Un film qui loin d'être guai reste très intéressant et passionnant, surtout lorsqu'il explore les coulisses d'un Hollywood d'antan où régnait une sorte de mafia. Un film particulier qui ne laisse pas indifférent.
Ce film noir inspiré de faits réels n'est pas grandiose mais l'ensemble reste intriguant grâce une mise en scène sobre et efficace, un suspense qui fait mouche et son casting s'en sort plutôt bien. Les excellents Adrien Brody et Ben Affleck sont les deux gros atouts de ce thriller policier qui se veut dans un premier temps pessimiste, mais qui ensuite tourne en rond à cause d'un scenario qui multiplie des sous-intrigues qui ne sont pas forcément utiles à l'histoire. Possédant autant de qualités que de défauts, " Hollywwoodland " est dans le respect des codes du film noir mais n'apporte aucune innovation au genre. Correct.
Ce film dédié à la mémoire de george Reeves, ouvre sur une enquête policière au ton singulièrement dramatique. De bon comédiens, Adrien Brody, Ben Affleck, trouve tous deux de bon rôles, dans cette reconstitution soignée, et ce malgré quelques longueurs.
Si pour des millions d'Americains ,le nom de Reeves (rien a voir avec Christopher Reeve) reste associé a celui de Superman ,il faut bien avouer que pour la majorité des cinephiles ,cet acteur ne laissera pas une trace indelebile dans les memoires tout comme ce film d'ailleurs qui evoque sur le ton du thriller sa tragique disparition.A la maniere d'un polar des annees 50 (la couleur en ) le cineaste s'attache a decrire de facon parallele l'existence chaotique de Reeves et l'enquete effectué par Simo.Le tout manque clairement de rythme et de rebondissements , a l'inverse , on avance dans l'histoire et l'ennui guete ,ce n'est pourtant ni la faute d'une reconstitution minutieuse ,ni de comediens qui sans etre fabuleux realisent d'honnete prestation avec a leur tete un Brody convaincant en minable privé tentant de bousculer la toute puissance des studios ,Affleck etant nettement fade dans le role titre.Au final ,une oeuvre bcp trop longue pour resumer un fait divers si peu captivant.
La mort de Georges Reeves, interprète de Superman et idole de toute une générations de gosses, a traumatisé l'Amérique encore innocente des années 60. On ne s’étonnera donc pas qu’Hollywood se soit (enfin) emparé de ce sujet au mystère toujours irrésolu aujourd’hui. Le film a d’ailleurs l’intelligence de ne pas privilégier une piste par rapport à une autre (suicide, accident, meurtre…) pour, au contraire, les exploiter les unes après les autres en se servant du personnage du détective (Adrien Brody très bien) comme référent du public, avec ses soupçons et ses doutes. Le réalisateur Allen Coulter a malheureusement tendance à accorder un peu trop d’importance à ce personnage (en mettant notamment en avant sa vie de famille et son boulot) au détriment du véritable intérêt du film : l’enquête et les révélations sur la personnalité torturée de Georges Reeves. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le principal atout de cet "Hollywoodland" est la prestation de Ben Affleck, donné pour mort artistiquement depuis ses errements peoples (comprendre "J-Lo") et artistiques, et qui se rappelle aux bons souvenirs de ses détracteurs de la plus brillante des façons. Il excelle dans ce rôle d’acteur dépressif, las de jouer les super-héros en collant et qui aspire à une véritable reconnaissance de ses pairs (voir la scène terrible où il s’aperçoit que sa scène dans Tant qu’il y aura des hommes a été coupée au montage). Difficile d’ailleurs de ne pas percevoir les troublantes similitudes entre ce rôle et la carrière de l’acteur (abonné jusque là aux superproductions raillées par la critique). Il n’étouffe pas pour autant les autres 2nds rôles du film que sont Diane Lane (impeccable en femme trouble), Bob Hoskins (flippant en patron de studio) et Robin Tunney (détestable en petite amie). "Hollywoodland" est donc un bel hommage à un acteur et à un fait divers aujourd’hui tombés dans l’oubli, qui s’autorise quelques grands moments de cinéma (la scène où le gamin veut tirer à balles réelles sur Reeves en costume de Superman pour voir s’il les arrêtera est grandiose) mais qui aurait gagné à davantage dynamiser son intrigue.
On ressort de ce film baigné d'un doute, celui qui fait que le resenti passe du j'ai aimé à j'ai apprécié. La réalisation se veut carrée sans être académique et le réal. apporte sa propre patte à son édifice. La photo est impeccable (surtout concernant la partie flashback cf. Ben Affleck). Les échos se voulaient à la gloire de Ben Affleck et de sa prestation (irréprochable certes) mais à partager avec (une fois encore) Adrian Brody, incarnant un personnage emplit de doutes évoluant au film du récit (mais personnage déjà filmé sous cet angle dans d'autres films). Le principal défaut du film qui en fait aussi son évolution c'est le montage entre le temps présent de "l'enquête" et celui de la vie vécue par George Reeves (B.Affleck), les raccords sont justes mais la narration en patie lourdement, au risque de tomber dans quelques longueurs. Il en reste un film à voir au cinéma, les atouts de ce dernier ne passeront pas en vidéo (réalisation, photo, musique, ambiance de l'époque) mais au récit trop décousu (même si l'intrigue porte le film de bout en bout). Le casting reste impeccable des premiers rôles au seconds...dans l'attente de la prochaine réalisation du metteur en scène...2 stars.
La reconstitution de l'âge d'or des grands studios hollywoodiens est on ne peut plus fidèle jusque dans l'évocation de la vie privée arrangée des vedettes homosexuelles. Les décors et les costumes sont absolument fantastiques. Quelques scènes resteront en mémoire spoiler: comme celle où Superman est en représentation devant les enfants contre de méchants cow-boys ou celle où George Reeves assiste à la première du film qui doit lancer sa carrière post-Superman et où il subit les quolibets de spectateurs qui ne voient en lui que Superman . A noter d'ailleurs que Ben Affleck, par sa carrure et ses mouvements caricaturaux, aurait fait un très bon superman de blockbuster. A part ça, une intrigue qui s'étire en longueur et qui reste trop floue pour qu'on se passionne réellement pour la véritable cause de la mort de George Reeves.
Encore un film sur la face cachée de Hollywood avec comme toujours des acteurs aux vies chaotiques et dissolues et un portrait d'un nabab (Eddie Mannix). Le scénario est intéressant mais la fin est loupée et la mise en scène peu inspirée (le coup du flashback est raté).
Bon casting autour de cette enquête inspirée par la disparition de l'acteur Georges Reeves dans les années 50. Le scénario est bien écrit même si j'ai mis un p'tit moment à distinguer les flashback de la réalité. La réalisation est très correcte mais on ne peut pas dire que les acteurs aient de nombreuses scènes pour donner de l'ampleur à cette histoire dont la fin est malheureusement ratée...
Une histoire à laquelle on accroche pas mais qui se déroule dans un milieu passionnant, un mort oublié mais qui pourtant était ultra célèbre, un arrière-plan d'histoires de tromperies conjugales classiques mais qui sont le fait d'opportunistes et d'intéressés, un jeu d'acteur moyen mais pourtant un casting qui déchire... Bref, un film qui oppose systématiquement des qualités et des gros défauts dans un univers d'époque très bien retranscrit. Malheureusement, il est long, il ne se passe pas grand chose, l'histoire reste plate et on passe son temps à regarder sa montre! Dommage.
Allen Coulter réussit avec "Hollywoodland" là où Brian de Palma a échoué avec "Le Dahlia Noir". Avec ce film, il signe un polar assez ingénieux, intéressant, et rendant hommage à l'industrie cinématographique américaine des années 1950. Tout d'abord, le sujet traité par Allen Coulter est assez intéressant et permet le fait que le spectateur ne s'ennuie pas vraiment pendant l'enquête. Ce point peut être nuancé car le film peut paraître long vers la fin. La représentation de l'époque est très bien faite. Concernant l'interprétation, elle est plutôt excellente. Ben Affleck revient la tête haute. Dans ce film, chacune de ses apparitions montre un acteur humble, rayonnant à chaque scène. On retrouve le Ben Affleck de ses débuts et non celui de ses derniers films! Il mérite totalement son prix d'interprétation de Venise. Diane Lane est vraiment resplendissante dans ce film et est bien plus glamour que Scarlett Johansson dans "Le Dahlia Noir". Bob Hoskins est effrayant de machiavélisme dans ce film. Le seul qui est ni bon ni mauvais est Adrien Brody. Il n'arrive pas à tirer l'épingle du jeu. Il ne marquera pas les esprits avec ce film. La mise en scène de Allen Coulter reste très sobre mais elle ne devient pas un défaut pour le film. Ainsi, "Hollywoodland" est un polar très agréable, pas mal du tout, mais qui permet surtout de voir la renaissance d'un acteur sous-estimé, Ben Affleck.
Malgré un rythme incertain, une plongée dans le Hollywood de l'age d'or avec tout ce qu'il faut de glamour et de mélancolie... Sur des images dorées et pales à la fois, le trio principal est excellent, Bob Hoskins, habile Diane Lane belle et fragile dans une rôle de femme argentée généreuse et Ben Affleck charmeur et inquiet. Les maquillages pour marquer le poids des années sur ses héros sont très réussis, ce qui est assez rare. Car c'est aussi le thème principal de ce film, le vieillissement et le rapport que l'on entretient avec son image. Et à l'instar du Mullohand Drive de David Lynch, en plus classique, Hollywoodland est un rêve qui vire au cauchemar.
Hollywandland est un film doté d'une excellente mise en scène, le jeu des acteurs/ actrices (Brody, Affleck, Lane..) est convaincant. Malheureusement, le film ne va nulle part, on attend des réponses et on en obtient aucune, on ne peut que supposer, ce qui est agaçant.