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Un visiteur
3,5
Publiée le 17 mai 2012
Un Alan rickman jamais vu & une sigourney weaver attachante. Quoi que le film tire un peu en longueur il n'en reste pas moins boulversant et attachant. un bon film de dimanche soir.
Un bon petit film très attachant. Il est agréable de voir Sigourney Weaver dans un rôle à contre emploi et Alan Rickman confirme comme d'habitude qu'il est un grand acteur. Alors certes on pourra reprocher au film son scénario qui possède un petit côté mièvre, mais honnêtement on est loin de la surenchère de bons sentiments (cette retenue est d'ailleurs sans aucun doute dû à son duo d'acteurs). En dehors des scènes de sensibleries, il faut signaler que le film comporte aussi de nombreuses scènes réellement drôles qui viennent agréablement alléger les propos du film (qui vont d'ailleurs bien au delà de la question de l'autisme). Ce cocktail émotion/drôlerie, ajouté au talent des acteurs, rend au final le film très touchant.
Une jolie étude de caractère pour ce mélo, étiqueté cinéma indépendant. Ou comment un homme venu présenter ses condoléances à la mère de l’autostoppeuse avec qui il vient d’avoir un tragique accident, découvre que celle-ci est autiste. Cet homme en question venant tout juste de sortir de prison pour un meurtre dont les circonstances nous seront révélées au cours du film. Tarabiscoté me direz-vous. Certes. Disons le tout net, la réalisation n’est pas très inventive. Marc Evans semble un peu limité dans l’exercice du mélo. Cependant, il parvient à filmer ses personnages avec justesse. La force du film vient de sa pudeur et de l’épaisseur de ses personnages. Or étrangement, le personnage interprété avec beaucoup de talent et de retenu par Sigourney Weaver semble au final le plus solide des trois. Ce n’est pas la caricature attendu de l’autiste, tendance Rain Man. C’est une femme à la réflexion complexe mais marqué par le désir profond d’être indépendante et de ne surtout pas être fataliste. Au final, c’est elle qui fera du bien aux deux autres personnages principaux. Alan Rickman campe intelligemment cet homme, pétri de regrets, profondément gentil mais d’une maladresse à toute épreuve quand il s’agit de prendre un nouveau départ. Carrie-Ann Moss complète le casting avec un personnage à priori banal mais qui se révèle passionnant au fur et à mesure que le film avance. Un joli film pour ceux qui comme moi aiment les films qui laisse la part belle aux personnages.
Ce film est assez mystérieux je trouve, il est sobre et pourtant beaucoup d'émotions s'en échappent. De très nombreuses longueurs malheureusement limite ces derniers, ce qui le rends d'ailleurs assez ennuyant par moment. Je n'ai pas vraiment apprécier le rôle d'Alan Rickman dans ce film, trop différent de ce qu'il a l'habitude de faire, cependant celui de Sigourney est saisissant !
Un très joli film dont je n'ai pas souvenir d'avoir vu une sortie salle en 2007 mais que j'ai eu la chance de voir en DVD. Beau, original, qui nous emporte dans un univers étonnant, dont les personnages forcent l'empathie malgré leurs problèmes et leur grande solitude. A conseiller...
S'il est vrai Snow cake demeure discret, c'est pourtant un film qui est des plus savoureux. Un des plus beaux rôles de Sigourney Weaver. Le film est touchant et juste. Snow cake "effeuille" délicatement les sentiments humains. Le passé, le présent, le futur... L'amour, la mort, la vie... Tout en retenu, ce film est un hymne à l'autre, à la relation avec l'autre... à l'importance des choses. Je le conseille très vivement.
Joli film méconnu, sur un sujet tire larmes Marc Evans arrive à trouvé le bon ton et réussi à rester sobre. Des interprètes au diapason et une Sigourney Weaver vraiment étonnante. Beaucoup d'émotion (et même des larmes pour certains spectateurs).
Alex, un anglais introvertie et renfrognée, débarque en plein hiver au Canada. Sur la route, il prend une jeune fille en stop qui rentre chez sa mère. Pendant quelques heures, ils vont apprendre à se connaitre et à s’apprécier jusqu’à ce qu’un camion les percute accidentellement et mette fin à leur joyeux périple. Taraudé par la culpabilité, Alex décide de se rendre chez Linda, la mère de Vivienne, pour lui rapporter les affaires de sa fille unique. Il découvre alors que Linda est autiste… Il est des films qui n’ont l’air de rien à la lecture de leur sujet mais dont la vision marque durablement l’esprit du spectateur. Snow Cake en fait indéniablement partie ! Il est également rare qu’on aborde de front - et dans un même film - le thème du handicap (ici l’autisme) et celui du décès d’un être cher et cela sans jamais tomber dans le drame lacrymal ou pontifiant. C’est pourtant le cas, ici ! Préférant aborder son récit par petites touches sensibles et drôles, Marc Evans décrit avec justesse la renaissance d’un homme qui se croyait perdu au monde au contact d’une femme vivant en marge de ce monde. Une femme qui ne le juge pas pour ses actes passés mais pour ce qu’il est vraiment : un homme bon, blessé par la vie. C’est de la confrontation de ces deux solitudes que le film tire tout son sel et son mordant. A ce titre, la partie de Scrabble entre Alex et Linda est un grand moment de cinéma, humoristique et plein d’émotion. Les acteurs, tous excellents, contribuent indéniablement à la réussite du film. Sigourney Weaver impose avec finesse son personnage d’autiste bavarde et pourtant détachée des autres. Elle nous offre une composition tendre et cocasse sans jamais chercher l’effet facile. Alan Rickman, quant à lui, confirme qu’il vaut beaucoup mieux que les seconds rôles ou les personnages de méchant auxquels on le cantonne trop souvent. Il est tout bonnement impayable avec ses airs pince-sans-rire et son visage passant de l’étonnement à l’exaspération devant les frasques de Linda. Profondément humain. Quant à Carrie-Ann Moss, elle donne chair à un beau et singulier personnage de femme libre, à des années-lumière de son personnage de Trinity dans Matrix. Peut-être pourra-t-on juste reprocher au réalisateur l’utilisation épisodique, mais peu judicieuse, de musiques à la mode finissant paradoxalement par dater le message intemporel du film. Qu’importe… C’est à regret que l’on quitte le petit monde de Linda. Mais le cœur léger et plein d’espoir grâce à un bel épilogue, aussi rafraîchissant qu’un gâteau glacé.
en dépit du fait que ce genre de film est toujours surestimé, c'est un bon film assez interressant malgré une B.O insupportable (pour les groupes de rock récents et mièvres à deux balles qui gachent de nombreuses scènes), les prestations des acteurs sont correctes.
Bof bof, franchement, c'est assez glauque et ennuyeux. Un homme qui sort de prison pour avoir tué le chauffard responsable de la mort de son fils, prend une autostoppeuse, qui meurt dans sa voiture à cause d'un autre chauffard qui passait par là. L'homme est secoué et va passer quelques jours chez la maman de l'autostoppeuse, qui se trouve être une femme autiste (mais pas trop quand même). Son truc à elle, c'est pas de compter les cure-dents qui tombent par terre, non, elle, elle aime manger la neige dans son jardin et faire du trampoline. En attendant l'enterrement, l'homme va faire quelques visites chez la jolie voisine pas farouche. Et donc notre homme reprend goût à la vie, forcément. Et repart dans le soleil couchant... Alan Rickman est vraiment déprimant, petits yeux chassieux et gueule à la Berléand quand il fait la gueule (c'est dire), pendant que Sigourney Weaver s'amuse avec ses dingoboules. Gentil mais cafardeux et long.
C'est un très bon film, avec de l'émotion mais sans tirer sur le pathos, Sigourney Weaver est vraiment bien comme autiste, et Alan Rickman est excellent. A voir.
Ce "Snow Cake" se révèle être très indigeste, et fortement pollué de bons sentiments. Servit par un scénario simplet, ce film a pour unique but de nous mettre la larme à l'œil aux moyens d'une subtilité propre aux grosses productions. Ca se voudrait intimiste, mais l'identification aux personnages principaux s'avèrent très difficile, avec d'un coté le professeur Rogue des "Harry Potter", et d'un autre coté l'héroïne des "Alien" Sigourney Weaver, dans des rôles aussi fades qu'inappropriés.