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Un visiteur
5,0
Publiée le 20 juin 2007
Excellent. Ce film peut se résumer en ce seul mot. Les acteurs jouent à merveille leur rôles et les scènes d'interrogatoires sont extrêmement bien réalisés. La scène du procès reste pour moi la scène la plus poignante. Un film qui devrait être vu par tous pour nous rappeler cet élément de l'Histoire que beaucoup de personnes oublient et aussi montrer que la résistance n'était pas que du coté de la France (avec Moulin et Moquet) mais aussi du coté de l'Allemagne (avec les membres de la Rose Blanche)
Même si l'austérité est de mise dans la mise en scène et que l'on peut regréter une musique parfois envahissante et inadaptée, voici un film historique qui joue son rôle pédagogique. Dans la lignée de "La chute", tout se joue ici en huis-clos dans des confrontations de personnages forts. L'interprétation de l'héroine est très émouvante jusqu'à l'épilogue tragique qui nous laisse longtemps réfléchir sur le courage de ces gens fâce à la barbarie.
Très bon film, intense, pleins d'émotions ! De très bon acteur (l'inspecteur qui interroge Sophie Scholl tout le long du film joue super bien). Les scènes d'interrogatoire sont tout simplement excellent. On y voit ici un peuple allemand révolté par cette société nazie. On ressent intensemment la volonté du réalisateur de montrer ce peuple présent pendant la guerre. Très interrésant et ludique, chapeau bas ! 4 étoiles, je conseille évidemment.
Sophie Scholl, une étudiante anonyme parmi tant dautres, qui, par refus de rester parquée dans un troupeau, devient une résistante anonyme face aux horreurs de la guerre. Fondatrice, avec son frère, dun groupuscule dactivistes dénonçant les horreurs commises par cette Allemagne nazi du III Reich, elle sera arrêtée et condamnée à mort à lâge de 21 ans ! Ce film hautement « symbolique », nous narre ces quatre derniers jours dexistence ou elle fera face à ses bourreaux et défendra ses idéaux de paix et de justice sans faillir ! Jusquà la fin, elle nous montrera la voix à suivre . « Non !!! » Non à la barbarie, non à la destruction, non à la manipulation et non au sacrifice inutile de toute la jeunesse dun pays pour la gloire et la folie dun seul homme ! Sophie Scholl était « un esprit libre » dans un pays à feu et à sang. Elle à refusée, jusquà son dernier souffle de vie lemprisonnement de sa conscience et crié haut et fort à ses juges de pacotilles « Un jour, cest vous qui serez sur le banc des accusés !! ». Elle avait raison ! Un film à voir ABSOLUMENT !
Quelle émotions de suivre le chemin de ces jeunes qui s'engagent à assumer pleinement leurs convictions pour défendre l'essentiel qu'ils reconnaissent plus grand que leur propre vie.
Ce film fait la synthèse entre la jeune vague allemande (Goodbye Lenin, The Edukators) et les films sur le IIIème Reich (La Chute) qui ont relancé le cinéma allemande. Julia Jentsch est magnifique, le film est d'ailleurs assez magnifique visuellement, et l'intensité dramatique y est maintenue à un très haut niveau du début à la fin. Sensible, touchant, révoltant, ce n'est pas encore un n-ième film sur le IIIème Reich, c'est bien plus que ça. Le parallèle le plus prégnant est à faire avec "L'Aveu" de Costa-Gavras.
Ce film est un immense chef d’œuvre. "Il nous offre l’opportunité de célébrer la permanence de la force de la conscience individuelle mise à l’épreuve de la tyrannie d’un pouvoir barbare. La résistance de Sophie Scholl n’est pas celle des français envahis et asservis. Elle est celle, inattendue, d’une jeune femme membre du BND, la branche féminine des jeunesses hitlériennes, qui découvre les crimes des SS grâce au témoignage de son frère Hans qui revient du front de l’Est. À l’horreur des faits, elle oppose sa détermination à informer et ouvrir les yeux de ses concitoyens. Une fois arrêtée par la Gestapo, la force tranquille qui l’anime impressionne jusqu’à l’officier qui l’interroge. L’espace d’un moment, il semble vouloir la sauver avant de l’abandonner à son sort tel un Ponce-Pilate moderne qui rend les armes face à la volonté intangible de Sophie, fidèle jusqu’au bout à sa conscience et à ses amis. La dimension christique du sacrifice de Sophie Scholl est encore plus évidente lors de son « procès » quand, tenant tête à Roland Freisler, l’implacable et sinistre président du tribunal du peuple, elle déclare que la terreur répandue par les nazis est bientôt finie et que, dans la nouvelle Allemagne libre, siégera un tribunal pour le juger lui et ses comparses. Face à l’aveuglement fanatique, Sophie représente la flamme, vacillante mais toujours lumineuse et jamais éteinte, de l’honneur de l’Allemagne, contrepoint d’une tyrannie diabolique. « Le soleil brille encore », telles sont les dernières paroles, pleines d’espérance, de Sophie Scholl face à l’échafaud qui, en ce 22 février 1943, met un terme à la courte vie de cette jeune femme de 21 ans, forte de sa foi chrétienne et sûre d’avoir été utile à son pays". (extrait d'un article publié sous ma signature dans Ouest France le 30 janvier 2009 à l'occasion de la sortie de "Walkyrie", film nettement moins intéressant que "Sophie Scholl, les derniers jours").
Sujet original, et qui à mon avis très important historiquement. Comme dans toutes des guerres, les méchants ne sont pas d'un coté et les gentils de l'autre. Cependant pour apprécier ce film il faut avoir certaines connaissances historiques, sinon ne pas hésiter à vouloir en savoir plus ...Ce film doit aussi nous faire réfléchir aux conséquences de nos choix politiques... à méditer pour les prochaines présidentielles...
Sophie Scholl est de ces films qui ne laissent pas tergiverser : de la première à la dernière seconde, le spectateur est happé par l'histoire de cette femme, suspendu à son destin. Nous ne sommes pas dans le plaidoyer, mais plutôt dans l'empathie. La radicalité extrême est l'une des grandes qualités de ce récit qui ne cherche ni à nous convaincre, ni à nous émouvoir, mais à nous rendre témoins d'une vie, d'une vérité. Les scénaristes s'en sont tenus à l'authenticité la plus fidèle aux faits établis. Et c'est peu dire que l'actrice est formidable de dignité, de pudeur et de précision. Qu'elle ressemble ou non à la vraie Sophie Scholl, elle se dresse devant nous, non comme une madone, une égérie ou une martyr, mais une jeune fille comme tout le monde, amoureuse de vivre, qui, pourtant, accepta de mourir décapitée au nom d'un idéal qu'elle ne voulait pas renier. Ces derniers jours d'une sacrifiée sont implacablement bouleversants !
Ayant étudié l'histoire de Sophie Scholl en cours, le film m'a beaucoup plu et j'ai trouvé le courage de Sophie et son frère admirable! Une histoire touchante qui permet une autre vision des allemands (résistants) en Allemagne nazie!
C'est le genre de film que l'on ne peut qu'aimer de par son sujet (une histoire vraie sur l'arrestation d'une jeune resistante allemande contre le pouvoir nazi). Un sujet d'ailleurs, magnifiquement servi par Julia Jentsch. Toutefois, à cause d'une realisation qui selon moi est un peu trop "plan-plan", on ne parvient pas totalement à rentrer dans le film et on reste finalement trop spectateur. Peut être aussi parce que le réalisateur à voulu serrer au plus près de la réalité sans se détacher véritablement du sujet. En conclusion, un film à voir surtout pour son côté "informatif" et "pour ne pas oublier", ce qui en soit est quand même fort louable.