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Nicolas S
43 abonnés
543 critiques
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4,0
Publiée le 31 janvier 2021
Dans ce film de mafia classique mais virtuose, Scorsese raconte l'ascension puis la chute attendue de Henry Hill, gangster impénitent et narrateur peu digne de confiance. 'Les Affranchis' détone en grande partie grâce à ses brusques changements de rythme qui rendent le dernier tiers irrespirable et à son emploi très littéraire de la narration qui, par le contraste entre ce qui est dit et ce qui est montré, permet de brosser un portrait nuancé du protagoniste. Les autres personnages, néanmoins, s'approchent davantage de types et sont très souvent sources de scènes comiques succulentes où toute l'ironie de Scorsese transparaît, en dépit de l'extrême violence du film. Malgré des effets un peu voyants (que de plans-séquences !), on a ici affaire, de toute évidence, à un divertissement de grande classe.
Il n'y'a jamais véritablement de pause avec Scorsese dans les films mafieux. On a toujours l'impression que la caméra est toujours trop en avance ou en retard ? Ce qui écarte tout sentiment d'ennui. Un maître tacticien dans l'art d'égayer l'œil et l'esprit du spectateur. Scorsese sait donner du tempo a un film, ce qui n'ai jamais chose aisée. En tout cas, les affranchis est la pure définition du film sans temps mort. À apprendre dans toutes les écoles. Maestro!
Une version un peu dépoussiérée du Parrain (avec tout le respect que je dois à Don Corleone, mais les films ont quasiment 20 ans d'écart) mais dans laquelle on retrouve la même ambiance et le quotidien de truands mafieux dans les quartiers populaires de New York. Violence et langage des bas fonds dans le style propre à Scorsese, l'excellent trio Liotta-Pesci-de Niro derrière le flingue, les "Affranchis" est un film de gangster qui encouragerait presque les vocations (le fait qu'il soit basé sur des faits réels apportant comme d'habitude le petit plus)
Le début du film est vraiment très long, je me suis ennuyé la première heure. Au fil des minutes, l'histoire commence a être intéressante. Je retiens surtout les prestations des acteurs.
JAMAIS BALANCER LES COPAINS ET TOUJOURS LA METTRE EN VEILLEUSE... L’ascension d’Henry, un jeune irlandais dans les confins de la mafia italienne de New-York accompagné de Jimmy le cow boy et de Tommy le fou furieux complexé. Trois personnages diamétralement opposés mais unis dans le crime et les combines. Une galerie de portraits agrémentée de folklore, d’accents, de coutumes, de styles capillaires, de classe, d’intimidation, de magouille et de meurtres... Tout n’est que vice pour la monnaie. Beaucoup d’humour même si la mort conclu nos éclats de rire. À noter l’oscar décerné à Joe Pesci pour son second rôle de barjo nerveux, la courte et expéditive présence de Samuel L. Jackson et la tendre et adorable présence de Catherine Scorsese qui interprète la mère de Tommy... À voir absolument, grand film et belle épopée souvent drôle et au scénario fourni de subtils rebondissements...
Film culte basé d'une histoire vraie, ce film fait partie des films à voir absolument si on est fan de cinéma, un des meilleurs films de Gangster, un des meilleurs films tout court.
Impossible de le critiquer, tant "Les Affranchis" est LA base. La base du film de gangster, du film de mafieux, du film à New York. Certes des films de gangsters ou sur la mafia, il y en avait eu pas mal avant celui-ci (M.Scorcese n'étant pas à son premier essai), mais "Les Affranchis" est d'une cohérence parfaite entre un récit passionnant, une réalisation parfaite, des dialogues exquis et percutants, des scènes tendres et chocs, et des acteurs magistraux. La famille, l'amour, la violence, les sommets de la gloire, les chûtes fatales: la fresque Scorcésienne est définitivement mise en place, et la même recette sera d'ailleurs reproduite de manière exquise quelques années plus tard ("Casino", "Les Infiltrés"," The Irishman"). En le visionnant 30 ans plus tard, on ne peut s'empêcher de penser que L.DiCaprio est le R.Liotta que Scorcese ne pouvait pas avoir en 1990, finalement digne successeur d'un acteur soufflé par la consécration de ce film.
Très bon film de gangsters. Ce film est tiré d'une histoire vraie. Dommage que ce soit un peu trop long. Le casting est en revanche XXL. De Niro et Pesci sont au sommet de leur art dans ce film.
Sans doute un de mes films préféré. Étant un grand fan des films sur la mafia et pour en avoir vu la quasi totalité Les Affranchis fait parti des 3 meilleurs film sur la mafia avec Le Parrain et Scarface selon moi. Bourré de scènes cultes si vous êtes un amateur des films de mafieux vous allez adorer
La douche froide !!! Vu la réputation qui précède le film on s'attends à prendre une claque, et ben pas du tout, un film correct mais sans plus. Il y a des films après les avoir vu, on dit ; OK si je n'avais jamais vu ce film j'aurais raté quelque chose et ben les Affranchis ne rentre clairement dans cette catégorie ! Film surcoté, statut de chef d'œuvre incompréhensible et non mérité
Que dire de ce film hormis que c'est un chef-d'œuvre de Scorsese et même un chef-d'œuvre du cinéma depuis sa création. Le film commence avec une phrase qui accroche le spectateur et qui donne le ton du film : "As far back as I can remember, I always wanted to be a gangster". Après cette phrase, on se dit qu'on va passer 2h20 de folie. Martin Scorsese nous lâches un de ses meilleurs films (avec taxi driver et casino) et aussi un des meilleurs films de gangsters all time avec The God Father et Reservoir Dogs. Scorsese a un incroyable don pour réaliser des films tirée d'une histoire vraie comme celle de Jake LaMotta dans Raging Bull, Franck Sheeran dans The Irish Man, Le Loup De Wall Street, Franck Costello dans Les Infiltrés et encore quelques autres. Ce film raconte l'histoire vraie d'Henry Hill (Ray Liotta) lorsqu'il était affranchis avec Paul Cicero (Paul Sorvino) , Jimmy Conway (Robert De Niro), Tommy De Vito (Joe pesci) de ses débuts jusqu'à la fin de sa vie de gangster. Je pense que ce film doit être un de mes préférés car le film est incroyable, que dire du casting, des performances de ce cast, de la réal, du montage, du fil de l'histoire ? C'était une question rhétorique, elle n'attendait pas de réponse. Il n'y a rien à dire tout est parfait dans se film. Ce film est réalisé quasi 30 ans avant The Irish Man mais ces 2 films se ressemblent beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup. C'est pour ça que je kiffe ces 2 films. En tout cas regardait ce film car c'est un des meilleurs films de Scorsese et un des meilleurs films de gangster.
Le cinéma de Martin Scorsese est souvent réduit aux films de gangsters qui représentent au final qu’une toute petite partie de sa filmographie. Si cela est ainsi, c’est très certainement dû à la réussite que représente Les Affranchis. Ce dernier adapte effectivement de manière magistrale Wise guy de Nicholas Pileggi, une biographie du truand Henry Hill. En effet, Scorsese y atteint le sommet de son art avec une mise en scène magistrale servi par un montage brillant (malgré quelques faux raccords voyants) de Thelma Schoonmaker. Mais, comme souvent chez le cinéaste, le son est traité avec autant d’importance que l’image. Ainsi, on y trouve la technique récurrente chez Scorsese de la voix-off (avec une petite originalité car, si l’essentiel du film utilise celle d’Henry Hill, cette dernière cède parfois la place à celle de sa femme, Karen). La musique, quant à elle, reprend de nombreux standards de l’époque du récit. Cette utilisation fréquente chez Scorsese permet à ce dernier de donner au spectateur un sentiment de réalité de la situation qu’il présente. Il ne faut, en effet, pas oublier que le récit est tiré d’une histoire vraie (ce qui est précisé dans le générique de début) même si certains noms ont été changés. Ainsi, le film essaie d’éviter de starifier les personnages de gangsters en les montrant dans leurs vies quotidiennes (la vie amoureuse tumultueuse d’Henry occupe une part importante du récit) et en expliquant régulièrement les comportements des personnages et le fonctionnement du Milieu. Le tout est servi, une fois de plus, par un casting plus que brillant. Ray Liotta est parfait dans le rôle de cet homme qui a toujours rêvé d’être un gangster et qui connaîtra les différentes étapes que peuvent traverser ce type de personnagesspoiler: (parcours ascendant l’amenant de petit voyou à celui de truand très important puis la chute allant jusqu’à le pousser à devenir une "balance" qui doit être protégée par la Police et qui doit désormais vivre une vie "normale", Henry Hill étant d’ailleurs le seul à être mort de maladie en liberté dans la réalité) . Même si on est surpris de le retrouver dans un rôle secondaire, Robert De Niro est lui aussi excellent dans un type de personnage où il a l’habitude d’exceller. Mais celui qui est très certainement le plus marquant dans son rôle est Joe Pesci. Celui qui, l’année précédente, faisait rire le public dans L’Arme fatale 2 le glace désormais avec son personnage très violent et irritable. Le comédien sera d’ailleurs récompensé à raison de l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 1991 (face tout de même à Al Pacino et Andy Garcia). Martin Scorsese retrouve donc un milieu qu’il apercevait dans son enfance à Little Italy et l’illustre avec toute sa science de la mise en scène et son amour du cinémaspoiler: (l’avant-dernier plan est d’ailleurs une reprise de celui, très célèbre, montrant Justus D. Barnes tirer sur la caméra dans Le Vol du grand rapide d’Edwin S. Porter) . Les Affranchis est donc un des meilleurs films de Martin Scorsese et un des meilleurs films de gangsters de l’Histoire du cinéma tout simplement.
Grand registre de Scorcese, les Affranchis figures certes parmi les grands du registre "gangsters / film noir", mais la vulgarité de Joe Pesci, même si son personnage lui imposait, s'est franchement avérée gonflante, tel un romain insultant gratuitement son esclave. Une histoire qui s'est suivie au départ très facilement, puis d'un instant à l'autre, presque trop d'infos en même temps, le jeune ados débutant dans le "métier" devient adulte en un seul plan et devient dès l'ors, l'as des as, s'attirant par la même occasion les meilleurs foudres possibles, aussi bien positives que négatives. Gangsters ou Mafia italo-sicilienne, qu'importe si ce n'est que leur fonctionnement est le même. Sur le -16 maintenant, verbalement parlant rien à dire, la Palme d'or à l'acteur précédemment cité, mais niveau visuel, franchement pas assez voir décevant. Un récit complexe comme la plupart des films du genre, avec un verbale très directe et un DeNiro très bien dans ses bottes. Liotta en fera par moment trop, comme les scènes de bar en groupe, insupportable (comme les Italiens de bases qui en fond des tonnes pour bien se faire remarquer), comme bien ailleurs.
Martin Scorsese réalise en 1990 un véritable chef-d’œuvre. S’étirant de 1955 à 1980, l’histoire retrace l’ascension progressive de trois gangsters (Ray Liotta, Robert De Niro, Joe Pesci) jusqu’à leur chute vertigineuse. C’est efficace, violent et terriblement vraisemblable. Accompagnées d’une bande-son remarquable, les 150 minutes du film se laissent dévorer tant la mise en scène ciselée du réalisateur alterne les séquences longues et les fulgurances. Bref, nominé six fois aux Oscars, il s’agit d’un monument du cinéma qui, au même titre que « Le Parrain » de Francis Ford Coppola, brosse un portrait époustouflant de la mafia italo-américaine.