Désolé, fans de Scorcese et surtout fans de ce film. On m'a de nombreuses fois conseillé de visionner les Affranchis et je remercie Arte de diffuser un bon nombre des films de Martin Scorcese durant les vacances. Grâce à cette chaîne, je vais pouvoir rattraper mon retard sur la filmographie de Scorcese. Et en plus, ils diffusent son "chef d’œuvre ultime". Et... non, franchement, j'ai pas accroché. Autant les acteurs étaient très bons, la musique sympa, la mise en scène correct mais franchement, j'ai pas accroché. Pourtant, j'adore les films avec de la violence jouissive (genre Kick-ass ou Tarentino) mais là j'ai juste trouvé cette violence désagréable. On suit l'ascension de Henry Hill dans le monde merveilleux de la mafia, de la drogue, etc... Et non, j'ai pas trouvé ça intéressent, même en me disant que c'était une histoire vraie je trouvais pas ça incroyable. En fait, je trouve qu'il n'y a pas grand chose à retenir dans ce film. Quelques passages marrants, d'autres un peu tristes, mais dans le fond, je trouve Les Affranchis vide. Et pour ça, je suis désolé pour les fans. Les personnages ne sont pas attachants, les scènes de meurtres ne sont pas jouissives. Du coup, on se retrouve face à un film qui dit du bien de la mafia. Et est-ce une bonne chose? Bon je sais que c'est le personnage de Henry qui veut ça. Après tout, c'est un personnage qui aime faire du mal. Mais même... Il n'y a rien à retenir des Affranchis. 3/5 Voilà qui est dit!
Les Affranchis est un chef d’œuvre. Je dirais même un « fucking » chef d’œuvre, un monument du cinéma, un modèle dans le domaine du film sur la mafia, un genre auquel je ne lui voue pourtant pas un culte comme certains. Tout ce qu’on a pu dire à son égard, est totalement justifié. Plus de récompenses aurait été mérité pour ce film, mais il a tout de même reçu un Oscar totalement mérité pour Joe Pesci pour le prix du meilleur second rôle masculin. Tout est parfait dans ce métrage devenu culte. De ses dialogues savoureux, de ses scènes de violence marquantes, aux passages d’humour grinçants. De son rythme frénétique rendant le tout enivrant, captivant et envoûtant. De son récit follement racontée et adapté d’une histoire vraie. Que dire de sa bande son magistrale et extraordinaire en totale symbiose avec l’œuvre, dans un style très rock où l’on peut entendre du Rolling Stones et du Cream notamment le merveilleux Sunshine Of Your Love brillamment mis à l’écran et tant d’autres. Le cinéaste Martin Scorsese marque les esprits et signe sans aucun doute l’un de ses meilleurs films avec sa réalisation techniquement incroyable et riche, de ses travellings fou, aux plans séquences magistraux. Le réalisateur italo-américain s’est choisi un casting en or où tous nous livrent des prestations follement incroyables avec : notamment l’excellent trio Robert De Niro, Ray Liotta, Joe Pesci tous les trois parfaits mais également Lorraine Bracco parfaite, Paul Sorvino excellent, Frank Sivero excellent. A noter aussi les deux petites apparitions pour ceux qui ont l’œil de Samuel L. Jackson et Tobin Bell (Jigsaw plus tard). Notons aussi la présence des parents de Scorsese, Charles et Catherine qui composent de belles prestations également. Un film intense, fort et choc que nous procurent ces affranchis et en bref une œuvre intemporelle, culte et majeur du 7ème art. Ma note : 10/10 !
"Les Affranchis" est le film « scorsesien » par excellence. Nous suivons le parcours de Henry Hill dans la Mafia américaine qui sévissait plus particulièrement il y a quelques décennies. Inspiré d'une histoire vrai, Martin Scorsese indique avec précision les dates de ces différentes séquences jusqu'à l'épilogue final. Le cinéaste donne ainsi une grande crédibilité à son oeuvre. A cela s'ajoute une violence extrême qui n'est pas sans rappeler "Le Parrain", le film référence de Francis Ford Coppola. Elle nous plonge définitivement dans un film sombre où Scorsese agit comme un chef d’orchestre signant une mise en scène impeccable. Difficile de ne pas souligner les performances du trio d'acteur : Ray Liotta, Robert De Niro et Joe Pesci. Un trio qui est devenu mythique au fil des années. Ainsi, "Les Affranchis" est devenu une référence du genre. Le film a quelques faiblesses, mais minimes évidemment. L'épilogue surgit un peu rapidement. Par ailleurs, Lorraine Bracco n'est pas franchement convaincante. Mais qu'importe, le résultat est bien au rendez-vous. Pourquoi est-ce le film le plus représentatif de la cinématographie de Scorsese ? Parce que cette Mafia italiano-américaine ne pouvait être mieux filmée que devant la caméra de Scorsese, avec une atmosphère sombre, des décors épurés, des meurtres sanglants, et surtout Robert De Niro, jamais mieux dirigé que par Scorsese.
Les affranchis décrivent avec précision la vie des gangsters newyorkais plus ou moins sous le contrôle de la mafia italienne. Ces gens là ont leur business : rackett, trefaic de drogue, assassinats mais aussi leurs petites vies familiales, épouses, enfants, maitresses et la hiérarchie : les malfrats, les parrains, les caïds et leur système de promotion. Mais ce que montre le film de Scorsese, c'est que l'amitié ne vaut guère, que seule la violence et l'ambition sont utiles et le "héros", au demeurant pas sympathique malgré sa belle gueule, ne s'en sort qu'en donnant ses potes au FBI. Le film est à un rythme soutenu, les personnages sont bien campés, les décors superbes. Malgré toutes se qualités,mon sentiment est que Scosese a fait et refait ce film plusieurs fois : Mains Streets, les Infiltrés, Gangs of New-York, comme s'il était attiré par ce monde de la pègre, à la fois macho, violent et fraternel
Même si il est un peu longuet, on retrouve une fois de plus le savoir faire et le talent de Scorese. Réalisation et mise en scène intelligente, acteurs superbes, bo aux petits oignons... Ce fut un véritable plaisir de découvrir ce film! L'ambiance est par ailleurs très travaillée et les dialogues sont bien écrits.
Scorsese n’épargne pas le spectateur devant son chef-d'œuvre Goodfellas, à aucun moment il prévient qu'une scène sera plus importante qu'une autre, tout se déroule de façon fluide et logique, une sorte de tourbillon infernal à l'issue tragique, si la délation est considérée par ce qui est de plus tragique dans le monde mafieux dépeint ici, et qui ne laissait rien présager de tel. C'est tellement bien raconté et façonné dans une intrigue de fiction qu'on en oublie aisément qu'il s'agit d'une histoire vraie. Les personnages dans toutes leur ambivalente façon d'être reste attachants, bien que fatalement repoussant. Comment ne pas sourire devant le flegme marque de fabrique de De Niro et l’insolence de Pesci ? Je vous le demande. Puis certaines scènes sont drôles et mythiques, le plat de patte aux boulettes en prison…, quand d'autre le sont dans leur pathétique, notamment avec certaines actions du personnages de Pesci. Bref rien ne sert de tergiverser sur les Affranchis, c'est un indiscutable chef-d'œuvre du genre, dans le top 3 selon moi. Ray Liotta n'a pas fait carrière et c'est dommage pour lui, mais il reste du coup le bon samaritain gangster comme en connaît pas d'autre, à qui l'on reste irrésistiblement attaché. Culte et re culte.
Ce film est un monument, il est a manquer sous aucun prétexte. Robert De Niro est irréprochable une fois de plus, le casting est excellent. Les Affranchis nous montre la facilité de rentrer dans la mafia et d'y faire ses preuves avec des choix plutôt lourds en conséquences. Martin Scorcese confirme une fois de plus qu'il est un réalisateur de génie et que aucun autre ne lui arrive rien qu'a la cheville. Mention spéciale a la scène dans la chambre froide du camion de surgelé qui m'a fais rappeler un certain jeu.
" Goodfellas " est l'ultime chef d'oeuvre de Martin Scorsese. Cette fresque noire de 2h30 est maîtrisée de bout en bout par le réalisateur d'origine sicilienne, si bien qu'elles défilent à une folle vitesse. Ray Liotta, Robert de Niro et Joe Pesci forment l'un des trios les plus marquants d'Hollywood. La moitié des scènes de ce film sont cultes, la BO est très bonne, sans parler des personnages secondaires (Karen, Paulie, Spider, etc...) qui excellent et viennent ajouter un plus à ce si grand film. Même 25 ans après, on a toujours envie de devenir gangster.