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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 février 2016
Ce films mérite les 5 étoiles, chef d'oeuvre mais alors largement. J'vais pas justifier cent ans, mais de A à Z c'est parfait De la prod, au scenar, au cast, au jeu, à la bo, tout s'assemble parfaitement, c'est un boulot parfait où tout le monde se complète, ce qui a pour effet de nous immerger totalement dans l'histoire qu'on aime le thème ou pas. Pour avoir vu énormément de films, The Goodfellas, reste et restera un de mes films préféré, incontournable, dont on ne se lasse pas de regarder encore et encore. Je vous conseil d'aller le voir de toute urgence si ce n'est pas déjà fait
Il y a des films que l’on peut voir et revoir encore sans jamais s’en lasser, les affranchis fait partie de ceux-là. La raison ? Elle est surement due à l’alchimie entre un réalisateur maitrisant parfaitement son sujet et des acteurs magistraux. Le trio Liotta / De Niro / Pesci fonctionne à la perfection, ajoutez à cela un scenario 5 étoiles et vous obtenez l’un des meilleurs films de ces 30 dernières années.
Les films de gangsters ne sont pas ma tasse de thé car en général ils ne se détachent pas du schéma type qui expose l'ascension puis la chute du personnage principal. Par contre j'aime bien Scorsese et j'étais curieux de voir ce qu'il faisait avec ce genre qui lui tient manifestement à cœur. Évidemment le réalisateur ne cherche pas du tout à glorifier les hors-la-loi et c'est le ton employé qui m'a plu. La musique reste toujours gaie, même lors des moments moins heureux. Elle accompagne énergiquement le quotidien de Henry Hill, que l'on suit visuellement grâce des travellings nonchalants donnant à l'ensemble un côté je-m'en-foutiste plutôt plaisant. Par contre, quelques séquences violentes viennent casser cette atmosphère et affectent autant le spectateur que le héros. Elles ont généralement pour origine les réactions à vif de Tommy, un mafieux joué par Joe Pesci qui laisse régulièrement libre cours à ses pulsions. Ce personnage forme avec Henry et sa femme Karen un trio très intéressant puisqu'il permet d'explorer trois facettes des membres de la mafia. Tommy est, comme je l'ai dit, un cinglé de la pire espèce, qui profite de son statut pour exprimer sa cruauté. Henry possède un caractère bien opposé : il baigne dans le milieu depuis le début de son adolescence et voit la mafia comme un moyen de devenir riche et de vivre sans problèmes. Par conséquent, il est conciliant et essaye de ne pas tremper dans des affaires trop sales. Quant à Karen, elle joue certainement le rôle auquel le spectateur peut le plus s'identifier. Elle a beau savoir que son amant est quelqu'un de peu fréquentable, elle n'en est pas moins fascinée par le milieu malsain dont il est issu et elle finira par se laisser tenter par une vie facile. C'est d'ailleurs Karen qui remarque la première que la mafia est un milieu bien pauvre socialement parlant. Quand elle rencontre les femmes des collègues de Henry, elle ne peut s'empêcher de penser que ce sont des pots de peintures ambulants qui ne font que brailler à propos de leur maris ou de leurs enfants. Tout au long du film on observera que les hommes ne sont guère mieux puisqu'ils sont avant tout des beaufs névrosés et violents. Cette déconstruction est classique mais a le mérite d'être bien interprétée, surtout par De Niro qui brille à chaque apparition. Les Affranchis est finalement un long-métrage assez bavard qui présente efficacement la toile dense que forment les relations au sein de la mafia. L'ensemble est assez conventionnel mais bénéficie du soin de Scorsese pour représenter ce milieu peu attractif.
Comment critiquer de façon objective un film qui demeure, après des heures et des heures de visionnage mon préféré ? Nous sommes en 1990, depuis "Godfather" et autre chef d'oeuvre de Sergio Leone (once upon a time in america) les gangster movies sont en plein essor. Et qui de mieux que Martin Scorsese pour s'essayer à l'exercice ? (Après "Mean streets") Il nous signe, avec ce film sans aucun doute sa plus belle réalisation et a fortiori son meilleur film. Sa façon de filmer la violence n'a aucun égal et tout cela est balancé avec un humour très présent (notamment incarné par le personnage de Joe Pesci). La distribution est, quand à elle irréprochable avec des acteurs qui nous livrent tous des performances à oscar. De nombreuses scènes devenues mythiques avec le temps parsèment le film tel que ce magnifique plan séquence au restaurant ou encore la scène "you Mean funny..." au cours de laquelle Scorsese utilise avec brio le silence pour nous faire ressortir toute la pression et l'enjeu de la scène... Trêve de superlatifs, les 2h20 se suffisent à elles mêmes
Après Taxi Driver, New York New York et Raging Bull, De Niro et Scorsese se retrouvent pour "Godfellas" (Les Affranchis), film retraçant la vie mouvementée de "vrais" gangsters new yorkais. Ayant eu la chance de pouvoir voir ce film sur le "géant" écran du Festival Lumière 2015 (son réalisateur ayant reçu le Prix Lumière), je dois dire que ce film m'a épaté. En 1990, lorsque Scorsese a écrit le film, cela faisait 8 ans qu'il travaillait sur "La dernière tentation du Christ", il n'était donc même pas certain de faire quelque chose avec le script de Godfellas, car il trouvait avoir fait et réalisé déjà trop de films de "gangster". Scorsese est en effet un adepte de films de gangsters, mais il trouve toujours un moyen de se démarquer, de trouver des originalités dans ses scénario, ce qui fait de lui un des meilleurs réalisateur de cette époque. Pour en revenir au film, je dirai qu'il s'agit un film rempli d'actions qui font avancer l'histoire et qui font que l'on ne s'ennuie pas ! Entre De Niro, Pesci et Liotta, le jeu d'acteur est parfait et le film est d'une fluidité remarquable! Du Scorsese tout craché !
Un des films majeurs de Scorsese, qui ne retrouvera, à mon sens, jamais ce niveau dans ses films de gangsters suivants (l'horripilant "Casino"). Magnifiquement filmé et monté, doté d'une BO parfaitement équilibrée, "Les affranchis" est aussi l'occasion pour Scorsese de diriger quelques uns de ses comédiens fétiches (en tête, de Niro et Pesci géniaux). Toutes les scènes avec les personnages féminins sont réussies, notamment celles qui confrontent Henry Hill à sa femme et à ses diverses maîtresses (la mise en joue sur le lit conjugal est un grand moment).
Les Affranchis un film culte ou mythique qui nous vend une belle histoire de gangsters et de mafiosis dans les années 70 aux Etats-Unis. C'est bien mais pas non plus excellent. Il manque un peu d'action et de rythme à mon sens pour en faire un excellent film. La narration par la voix off est quand même très efficace et donne du rythme à l'ensemble mais on attend longtemps avant de voir du changement dans l'intrigue. Ray Liotta est superbe dans ce role de jeune mafioso, le personnage de Robert De Niro aurait pu être plus développé, quant à Joe Pesci il glace le sang comme à son habitude, un vrai psychopathe.
Il était inévitable que Scorsese se lance un jour dans la grande fresque sur la Mafia, après Coppola et Leone qui ont signé de véritables chefs-d’œuvre sur le sujet. Le pas est donc franchi avec ce film au casting de rêve, alignant des personnages plus infréquentables les uns que les autres, tout au long du parcours d'une petite frappe rêvant de devenir caïd un jour. L'histoire se déploie lentement et largement, mais avec un côté foutraque que l'on ne trouvait pas chez ses devanciers. Scorsese grossit le trait, caricature au besoin et semble par moments verser dans la parodie. C'est outré, joyeusement bordélique mais au final pas d'un calibre comparable. Le film vaut pour ses compositions d'acteur au poil, ses flambées de violence et sa vision esthétisante, certains diront complaisante, du syndicat du crime.
Scorsese revient encore et toujours au film de gangsters et prend un parti pris très réaliste pour nous dépeindre le milieu mafieux new yorkais. Nous voilà donc immergé dans cet univers d'affranchis, des individus qui seraient totalement émancipés des contraintes du système sociale, qui seraient au dessus des lois et donc libres. Scorsese s'attache à nous montrer pourquoi la figure du gangster fascine autant ( notamment au cinéma) et cherche à comprendre ce qu'il y a d'exaltant dans cette condition. Pour ma part, je ne suis pas fasciné particulièrement par les gansgters comme personnages de cinéma, du moins ce n'est pas cet aspect qui m'intéresse le plus dans ce genre de films. C'est sans doute pour cette raison que malgré que ce film soit considérés comme un des meilleurs de Scorsese, ce n'est pourtant pas celui qui m'a le plus passionné et il est loin d'être parmi mes cinq préférés du cinéaste. En effet, si certaines scènes sont très intéressantes, je n'ai pas réussi à éprouver une réel empathie pour le personnage principal et j'ai eu du mal à me sentir impliqué « émotionellement »dans certaines scènes. Je trouve que la montée en tension est un peu moins maîtrisé comme dans d'autres films de Scorsese ( mais ce n'est que mon avis). La mise en scène est néanmoins très intéressante et il trouve par moment une alchimie parfaite entre la forme et le fond ( je pense notamment à un très long plan séquence visiblement tourné en steadycam et qui est d'une réelle virtuosité). En résumé, ce film m'a surtout convaincu par sa forme et un peu moins par son fond. Dommage que le scénario n'insiste pas plus sur les aliénations auxquels les gangsters sont victimes ( qui sont pour moi au final bien plus handicapantes que les « avantages » dont seraient dotés le statut de gangsters.) Ces affranchis et libres ont finalement une faible espérance de vie et sont aliénés à des choses artificielles qui font que je n'ai pas très bien compris le propos. Mais c'est une interprétation personnelle.
le meilleur film de gangster de tout les temps, avec des scènes cultes et des acteurs grandioses, à noté le premier grand rôle de Ray Liotta, un Joe Pesci excellent ( récompensé logiquement par un Oscar pour son rôle) et un Robert de Niro toujours aussi bon dans ces rôles de mafioso un film dans la lignée de "Casino" avec une réalisation parfaite du grand Scorsese 4/5
Film indispensable sur la mafia, "Goodfellas" trace le parcours de Henry Hill (Ray Liotta formidable), ce garçon qui a "toujours voulu être un gangster", un individu lambda - dans le sens où il est issu d'une famille modeste - qui rejoint une organisation criminelle qui peut être qualifiée d' "intermédiaire". En effet, les gangsters qui la composent sont mieux organisés que ceux de "Mean Streets" mais indéniablement moins puissants que ceux de "The Departed". Ils sont juste une bande de potes qui veulent gagner beaucoup d'argent sans que les coups qu'ils réalisent soient trop risqués. Ces affranchis, Scorsese les filme avec une distance évidente, qui passe par un humour jubilatoire, véhiculé par les personnages (Joe Pesci est le "funny guy"), les situations (la prison presque vue comme un lieu de repos) et par l'écriture. À ce propos, Scorsese atteint une pleine maîtrise dans l'utilisation des voix-off, dont le contenu relaye avec une énergie hors du commun le ressenti des personnages, lequel est même accentué grâce aux arrêts sur image, d'une élégance inégalable. Le film est impressionnant de fluidité et de précision, une impression qui provient de l'exceptionnelle qualité du montage, celui-ci fonctionnant selon des variations tout à fait surprenantes, inscrites dans un mécanisme de décélérations et d'accélérations. C'est au moment de montrer la déchéance du protagoniste et du système mafieux que le rythme s'intensifie et que la durée des séquences se réduit, créant ainsi un contraste vertigineux avec les longs plans-séquences majestueux de la première heure. Moins bouleversant que les chefs-d’œuvre du cinéaste, "Goodfellas" n'en demeure pas moins un film magistral qui met en scène avec un sens aiguisé de la tragédie le célèbre schéma ascension-chute.
Martin Scorsese est vraiment un grand réalisateur – sa filmographie parle pour lui - : il sait créer une ambiance, un cadre pour que ses personnages s’épanouissent. Il sait aussi s’entourer car la distribution du film est plus vraie que nature. Certaines scènes d’humour noir sont inoubliables. Un film que j’ai revu avec beaucoup de plaisir et qui me donne envie de revoir « Casino » (1996) du même duo de scénaristes/réalisateur.