Après Ivanhoé Robert Taylor incarne Quentin Durward, un autre héros inventé par Walter Scott. C'est d'un bon film d'aventure dans le style hollywoodien des années 50 l'action et le romantique se mêlent à l'intrigue. Du divertissement classique mais de qualité pour ceux qui ont la nostalgie d'un certain type de cinéma.
Un film de cape et d'épée Américain se passant en France réalisé en 1953 par un Richard Thorpe inspiré !! Ce long métrage était passé chez Eddy Mitchell dans "La dernière séance" et il faut avouer qu'on passe un bon moment au visionnage de nos jours. "Les aventures de Quentin Durward" commence avec un chevalier Ecossais ayant par son supérieur une mission de faire passer un message de demande de mariage à une princesse en France. Le vaillant personnage connaitra une guerre entre la Bourgogne et la gouvernance Française, des rebondissements, des batailles, des arrangements de roi, mais aussi le coeur de la princesse en question envers lui. On assiste durant tout le film à un très bon divertissement , c'est drole, spectaculaire, romanesque. Richard Thorpe a une filmographie variée et là, c'est en haut de l'échelle (bon, il faut reconnaitre que les costumes sont un peu désuètes) mais on s'amuse comme des enfants a vivre ces aventures. Robert Taylor incarne un héros charismatique, bondissant et un zeste d'humour remarquable avec un très bon casting qui l'entoure. Une belle oeuvre a voir en famille.
Vu sur une copie VHS en vf qui l’abime, ce film au scénario ahurissant pour qui connaît juste un peu l’histoire de France garde cependant un charme pour les cinéphiles et, principalement pour ceux qui l’ont découvert à l’âge de 15 ans. Je n’avais pas oublié le duel à mort entre Durward et le sanglier des Ardennes qui rappelle les ‘’tarzan’’ du même réalisateur, le son des cloches remplaçant le célèbre cri. La jolie et fine kay Kendall, bien trop tôt disparue, forme un beau couple avec Robert Taylor, le premier baiser dans un champ est superbe. L’histoire américanisée au delà de l’imaginaire français contient un second degré inénarrable qui en vérité m’amuse beaucoup aujourd’hui : la valse des châteaux à la fois inventés et réels, les dialogues ahurissants de la vf, le conseiller du roi Olivier Le Daim en bouffon, le rôle jouée par les bohémiens et leur espion bafouilleur, l’entrevue de Péronne, l’assassinat de l’évêque de Liège. L’ «universelle araigne » enfin interprétée par l’acteur anglais Robert Morlay vaut à lui seul la vision du film, Louis 11 qui fut un de nos grands rois à une réputation de rusé bien ancrée chez nous mais la roublardise insensée dont les américains l’affublent devient un épisode comique dans un film pour enfants mais néanmoins se voulant sérieux.
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4,0
Publiée le 12 décembre 2012
Encore un excellent film de chevalerie à ranger dans l'escarcelle de Richard Thorpe! il existe une quantitè de films qui prennent le contexte moyenâgeux pour raconter les exploits individuels de personnages ou hèros divers! Dans ces films, la guerre n'est qu'un prètexte! Ainsi naquit en 1955 "Quentin Durward" où un seigneur anglais envoie son fils chercher sa future èpouse (les jeunes gens vont d'ailleurs tomber amoureux l'un de l'autre). Ici, les actions individuelles mythiques ou inventèes de toutes pièces, intèressent plus que les luttes collectives menèes par tout un peuple! Robert Taylor, dans le rôle titre, prèsente un intèressant personnage d'un point de vue psychologique ou mystique! On n'oubliera pas de sitôt son duel final d'anthologie dans la salle des cloches enflammèe où Durward et le Comte William de la Marck se battent suspendus à des cordes! Quant à la "Girl" Kay Kendall, elle ajoute au film de Thorpe une pointe de charme en comtesse de Marcroy...
Tiré de l'oeuvre de Walter Scott, Richard Thorpe raconte les aventures de Quentin Durward au service du roi de France Louis XI. Le noble chevalier devra affronter anglais et bandits, protéger une princesse, spoiler: en devenir amoureux et l'épouser à la fin.
Bon film d'aventure historique qui de déroule après la guerre de 100 ans. La reconstitution historique est de qualité (avec des erreurs au niveau des châteaux) et les acteurs font leur possible pour rendre crédible cette histoire. Le combat de la fin est mémorable, les acteurs se combattant suspendus aux cordes des cloches. Agréable film qui n'a d'autre prétention que d'être un bon divertissement. (vu ce film au cinéma il y a plus de 55 ans)
Ce célèbre roman de chevalerie écrit par Walter Scott en 1823 a fait l'objet d'une série télévisée de renom à la télévision française en 1971 et une première adaptation en 1912. La version de Richard Thorpe est certainement la plus étincelante. On lui doit d'ailleurs les plus beaux films de chevalerie et d'aventure dans les années cinquante (Le Prisonnier de Zenda et Ivanhoé en 1952, La Perle noire en 1953, Les Chevaliers de la Table ronde en 1954). La première scène est tournée au château de Bodiam dans le Sussex (Angleterre), puis plus loin, au château de Chambord (château de Péronne dans le film), d'autres parties sont filmées au château de Maintenon et à Chenonceau. Ce film réunit quelques contemporains de l'histoire, Charles le téméraire, ennemi du roi Louis XI, et Guillaume de la Marck, le fameux Sanglier des Ardennes. Ça, c'est pour le contexte historique où l'on voit apparaître les premières arquebuses (véridique). C'est également l'occasion de revoir Robert Taylor dans un rôle de héros qu'il affectionnait, en nobliau écossais au port altier et à l'esprit chevaleresque. Il tourna plusieurs films avec Thorpe (voir plus haut). En revanche, si l'acteur qui incarne le duc de Bourgogne en a l'apparence majestueuse, Robert Morley qui joue Louis XI n'en a guère le physique. Mais c'est sans doute voulu par le réalisateur qui introduit quelques brins d'humour par-ci par-là dans le scénario. Par contre, Son personnage retraduit bien l'homme rusé et le diplomate avisé qu'était Louis XI. Le tournage a été réalisé en cinémascope, ce qui donne un aspect haut en couleurs et amène la flamboyance nécessaire. Outre les tournages extérieurs qui sont particulièrement soignés, le récit présente une belle romance entre Quentin Durward et la jolie comtesse de Marcroy incarnée par la charmante Kay Kendall. Le contexte historique est respecté jusqu'à l'assassinat de l'évêque de Liège. Le duel final entre Quentin Durward et Guillaume de la Marck est très original pour l'époque et c'est une scène à ne pas manquer. Historiquement, ce dernier fut arrêté et décapité à Maastricht en 1485. La fin est purement romanesque et fidèle au roman de Walter Scott. Thorpe nous a habitué à produire des films de qualité, celui-ci en est un illustre exemple.
Très bon film d'aventure hollywoodien dirigé par Richard Thorpe un spécialiste du genre; sur un fond d'histoire de France, relatant la rivalité entre Charles le Téméraire et Louis XI. L'acteur Robert Taylor excelle dans ce rôle de chevalier écossais, bien épaulé par la charmante Kay Kendall. C'est un excellent divertissement avec un original duel final dans des cordes de cloches de la chapelle d'un château.