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weihnachtsmann
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4,0
Publiée le 19 août 2022
Superbe film dense et fort. Un drame bouleversant dans sa dernière partie. C'est d'ailleurs étonnant ce changement de ton entre la joie du début: l'exaltation et la résignation peut-être malgré l'engagement de cette homme pour le droit des travailleurs. On sent un peu de Ken Loach mais on est vite happé par un grand souffle dans son parcours et ses actions. Il n'est pas leader mais il a des convictions en lui. En prime une chanson de Joan Baez qui s'intitule tout simplement Joe Hill comme un souvenir poignant d'un homme qui s'est batté pour les autres.
Un biopic méconnu qui retrace le parcours de Joe Hill, syndicaliste au début du siècle dernier. La reconstitution est irréprochable et les comédiens parfaits.
Inspiré de la vie du célèbre militant syndicaliste, un biopic séduisant et engagé sur l’injustice sociale, porté par l’interprétation puissante de Tommy Berggren. Prix spécial à Cannes en 1971. 3,75
Superbe film sur la lutte de classes aux U.S.A. au début du 20ème siècle.
On suit la vie de Hobo d'un jeune immigré Suédois qui au fil des rencontres va se rapprocher d'une organisation prolétaire. Il va peu à peu s'imposer dans le mouvement et en devenir le leader.
Cela dit tout n'est pas rose dans la vie de Joe Hill, se révolter contre un système inégal et englué dans le mépris de la classe ouvrière n'est pas sans risques. Il va payer très chère le fait d'avoir crié et chanté ses droits les plus naturels.
Aujourd'hui et surtout dans les années 40-60, Joe Hill reste un charismatique leader spirituel des luttes de classes. ouvriers contre patronat, bon nombre sont les chanteurs folk à avoir chanté la musique portant son nom (présente plus haut dans le lien) lors de manifestions citoyennes. C'est d'ailleurs la vie de cet homme qui a encouragé Bob Dylan a écrire des chansons protestataires. Son aura est toujours présente dans la culture ouvrière Américaine.
Cependant la fin du film contient une grande forme de cynisme et nous prouve peut être que tous ces sacrifices ont possiblement était fait en vain. Lorsque que l'on regarde les Etats Unis du 21ème siècle, on ne peut pas dire que les inégalités entre grands patrons et ouvriers ont évoluées dans le sens des "petits". Des injustices existent et existeront toujours
L'aura de Joe Hill pourtant si présente, représente peut être finalement qu'une quête de liberté sans fin qui n'aura jamais réussit à trouver satisfaction.
Une biographie de Joe Hillström, émigré suédois aux Etats-Unis du début du 20ème siècle, toujours sur la route et entre deux boulots, qui devint un membre des Industrial Workers of the World, et se signala par ses chansons engagées. Exécuté à 36 ans, pour un crime qu'il n'avait sans doute pas commis. Célébré par Dos Passos et de nombreuses chansons folk, comme symbole de la lutte anti-capitaliste. Widerberg, s'attache au personnage en procédant par petites touches, loin du biopic traditionnel. Excellent film bien méconnu, hélas.
Prix du Jury à Cannes en 1971, Joe Hill est ressorti cette année en version restaurée. Le film raconte l'histoire de deux immigrants suédois qui arrivent aux Etats-Unis pour une vie meilleure. Malheureusement leur rêve de la terre promise s’estompe au regards des préjugés et discriminations dont ils doivent faire face. Hommage à cet homme devenu un emblème du syndicalisme, le film nous transporte avec une réelle dureté, dans ce combat de lutte pour l'égalité des classes sociales. Si l'histoire est réelle et le parcours passionnant, les choix scénaristes ne sont pas toujours simples à adhérer. Les décors lugubres et dialogues brusques, rendent la mise en scène laide et on les sait volontaires. Le cri de ce film résonnera longtemps, mais celui-ci n'est pas intemporel. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
La bande son est sublime (Baez, Dylan), l’histoire quasiment véridique, Thommy Berggren admirable et quelques grands moments parsèment le film mais de grâce pourquoi avoir mis autant de sadisme à raconter la fin de cette histoire. Nous ne sommes pas dans le genre fantastique où tout est permis comme dans ‘’la ligne verte’’ par exemple, nous sommes dans la vraie vie avec un homme qui restera à jamais mystérieux mais qui a terriblement souffert. Est il nécessaire de nous tétaniser sur nos sièges pour que l’on ressente tout ce qu’il a subit ? Ma réponse est non, le cinéma ne permet pas de tout faire, s’il se le permet ce n’est plus de l’art, l’art a ses règles, je peux même dire ses lois et Bo Widerberg est un véritable auteur pas un marchand de pélicule. C’est comme ‘’Amour ‘’ de Haneke où il y a des séquences qui n’auraient jamais du être filmées. En France, du temps de la guillotine les exécutions étaient devenues strictement contrôlées, on ne les a jamais depuis lors, reconstituées au cinéma. Autre reproche, une mise en scène qui brusquement devient laide lorsque nous sommes dans la pauvreté et la misère, là encore il n’y a aucune raison d'agir ainsi. Lorsque Victor Hugo décrit l’habitat des Thénardier, sa plume est toujours aussi belle, il ne se met pas à écrire comme parlait un charretier à son époque. Sans toutes ces maladresses Joe Hill aurait pu être un chef d’œuvre. Il demeure seulement un film fort n’ayant pris aucune ride dont on ne ressort pas indemne et par ce fait, un peu plus aguerri des mœurs des années 1910 aux USA.
Quasiment introuvable depuis des années, "Joe Hill" ressort enfin en salles dans une version restaurée à l'occasion du centenaire de sa mort. C'est l'occasion de redécouvrir le parcours de ce syndicaliste arrivé aux États-Unis en 1902 et qui a parcouru le pays de long en large pour lutter pour les droits des travailleurs. Très bien filmé par Bo Widerberg, le film nous dresse le portrait d'un homme charismatique (incarné par l'excellent Thommy Berggren) se battant pour les masses mais qui est toujours resté profondément solitaire, plein de nuances. Grâce à une mise en scène de qualité, à une solide reconstitution et à un scénario maniant parfaitement l'ellipse, "Joe Hill" s'avère être un film passionnant et fortement instructif, une belle découverte qui vaut certainement le détour.
Prix spécial du Jury à Cannes en 1971, le film reste invisible depuis, il n'en existe aujourd'hui encore aucune copie dans le monde, ni même une édition DVD. J'ai eu la chance de voir cette perle oubliée à Cannes Classics 2015. L'écho que le destin tragique et digne de Joe Hill trouve malheureusement aujourd'hui, en ces temps bien sombres, pousse à la réflexion. Ce film m'a bouleversé.
c'est l'histoire vraie d'un syndicaliste anarchiste qui parcourait les USA pour syndiquer les salariés qu'il rencontrait. A cette époque, le gouvernement des USA ordonnait à l'armée de tirer sur les manifestants. Il a été condamné sans preuves et executé par la justice pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Ce film est sorti dans les années 1980 environ et n'a jamais été rediffusé