Pour oublier une rupture et suivre les traces de sa grand-mère, une provinciale déboussolée "monte à Paris" tenter sa chance (parfaite Cécile de France). Une actrice populaire et capricieuse attend le rôle de sa vie au cinéma (très sophistiquée Valérie Lemercier). Un pianiste de génie se met à douter de ses ambitions (Albert Dupontel à contre-courant). Un septuagénaire en conflit avec son fils se sépare de sa précieuse collection dobjets dart (désabusé Claude Brasseur). Ces individus vont se rencontrer, ou simplement se frôler, autour de lavenue Montaigne, quartier artistique et théâtral. Cette option toujours délicate des portraits croisés est plutôt réussie par Danièle Thompson qui sétait déjà essayée a ce type dexercice avec La bûche (1999). On reconnaît lexpérience de scénariste de la réalisatrice par les caractéristiques des personnages très travaillés. Fauteuils dorchestre est une comédie de murs moderne, un tantinet bourgeoise, dont le ton alerte tient la distance, si ce nest que lemballage final reste toutefois approximatif.
Je n'ai pas aimé ce film.Comme "la bûche" d'ailleurs.Je n'aime pas Danièle Thompson réalisatrice parce que j'ai l'impression qu'elle fait des films pour les bourgeois cathos des beaux quartiers.Pourquoi pas,remarquez,elle trouvera un public...En fait,je me suis ennuyé malgré les comédiens qui font ce qu'ils peuvent.
Nous voici entrés dans la vie dorée mais parfois crevante des artistes toutes catégories confondues. Entre faux-espoirs et peines, meme si on a l'impression que le film a du mal à démarrer, la promenade de Jessica est jolie et agréable à regarder. A voir surtout pour les prestations impériales de Cécile de France et Valérie Lemercier véritablement SUR leur fauteuil. Sinon, j'aurais choisi un autre film pour représnter la France aux oscars.
La diversité du casting, le talent indéniable de chacun ainsi que la grande part de simplicité du film font de celui-ci une oeuvre respectable et convenable. De là à être mémorable et exceptionnel, n'exagérons pas. FAUTEUIL D'ORCHESTRE sonne juste et privilégie de bonne scènes de cinéma bien de chez nous avec de grands acteurs donc (imparablement et sans chauvinisme aucun) du grand spectacle français à souhait !
Ce film est un film Choral réussi grace à son histoire tendre et un jeu d'acteur juste. Cecile de France rayonne dans ce film. Ne pas se priver de regarder un film qui nous entoure de tendresse...
Le navet de l'année. Guimauve déguisée en film insupportable jusqu'à l'écoeurement. Ce film se veut être la promotion d'une actrice blonde dont le joli minois aux expressions enfantines aussi élaborées qu'un diabolo fraise est au service d'une histoire qui n'intéresse personne , sauf les bourgeois oisifs et névrosés de l'avenue Montaigne. Il n'y a pas de scénario mais juste un lent déroulé de situations improbables dont l'issue est aussi crédible que dans les histoires où les roturières séduisent le prince charmant. Ca pue le luxe dans son expression la plus vil, mais ça doit censer être un hommage à la positive attitude chère à Bernadette.
Gros gâchis et perte d'image pour cécile de france dont les premiers films (haute tension, Irène,...) avaient pu donner une image de son talent qui se noie ici dès les premières minutes dans ce sirop vraiment trop sucré. Il serait temps que le cinéma français traverse le périph pour commencer à respirer vraiment le pays tel qu'il est.
Danièle Thompson est définitivement une valeur sure du cinéma français avec des films qui réussissent à trouver l'équilibre entre comédie et films d'auteurs sans pour autant sombrer dans les travers de chacun des 2 genres (humour gras pour le 1er, austérité pour le 2nd). "Fauteuils d'orchestre" ne déroge pas à la règle puisqu'il s'agit sans doute du meilleur film de la réalisatrice à ce jour. Il faut dire que le scénario (co-signé par le talentueux Christopher Thompson) ne manque pas de charme avec ses histoires entremêlées qui sont l'occasion de découvrir une galerie de personnages attachants campés par des acteurs exceptionnels avec une Cécile de France pétillante en serveuse naïve, un Albert Dupontel stupéfiant dans ce contre-emploi de pianiste classique pris d'une crise de conscience, une Valérie Lemercier très drôle en actrice en quête de crédibilité, un Claude Brasseur émouvant en directeur de galerie d'arts bradant ses souvenirs, une Dani étonnante en concierge des stars sans oublier une pléiade de 2nds rôles réjouissants (le charismatique Christopher Thompson, l'énorme Francois Rollin, l'amusant Guillaume Gallienne, Laura Morante en épouse dévouée, Sidney Pollack en metteur en scène étranger, la superbe Annelise Hesme, la regrettée Suzanne Flon dans son dernier rôle...). De grands acteurs au service d'une belle histoire (ou plutôt de plusieurs belles histoires) mais également une réflexion pertinente sur la culture (et notamment la frontière entre l'élitisme et le populaire) que symbolise parfaitement le cinéma de Danièle Thompson. Certes, on pourra éventuellement trouver l'histoire d'amour de l'héroïne un peu trop prévisible mais au final, on se souviendra de "Fauteuils d'orchestre" comme d'un formidable film choral au charme typiquement parisien (ces salles de spectacles, ses cafés, l'omniprésence de la culture...) mais surtout comme d'un film qui fait du bien.
Un film aussi décevant qu'il était prometteur. A la fois naïf (l'héroïne provinciale trouve un travail en 2 mn !), bavard, superficiel, mou et donc interminable. Beaucoup de personnages - aux problèmes peu passionnants et aux vies excessivement bourgeoises - sont relativement opaques et leurs interprètes monoexpressifs (Dani, Laura Morante, Christopher Thompson...). Il reste simplement l'excellente Valérie Lemercier qui est bien la seule à mettre du pep's dans ce chassé-croisé interminable, Albert Dupontel toujours classe et la regrettée Suzanne Flon, forcément trop rare dans ce film. Le problème, c'est qu'il faut supporter les autres personnages...