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Un visiteur
0,5
Publiée le 13 avril 2007
Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? Ca un film ? On dirait un documentaire pour le parti socialiste ! C'est mou comme une nouille trop cuite, creux comme un trou sans fond, filmé avec les pieds (plutôt avec les ongles), et je ne parle même pas des "acteurs". Une pure bétise du cinéma belge francophone qui me fait malheureusement me rappeler que je le suis, hélas, belge ! ^^
Un très joli film, assez réaliste pour une fois! Les acteurs sont bien, plein de fraîcheur. Le thème est sympa, bien que sombre. On ne trouve pas le temps long et on peut voir à quel point certaines personnes sont capables d'aller pour de l'argent. Un sujet brillamment traité!
Un film social trop attaché à son personnage principal, la caméra le suit pas à pas sans la moindre distanciation et oublie complètement de montrer le milieu dans lequel il évolue : on ne le voit pas, on ne le comprend pas, donc finalement le film ne nous apprend rien et on ne ressent rien.
Magnifique! Voilà pourquoi nous pouvons être fier de notre cinéma francophone. Le petit plus que nous avons par rapport au cinéma américain. Un film profondément humain avec des images qui restent en tête bien après la vision du film. Pas besoin d'en faire des tonnes, une caméra à l'épaule suffit à nous bouleverser.
Fidèle à leur cinéma, sujet abrupte dun couple de gamins paumés avec en toile de fond une banlieue grise du nord le drame avec la vente de lenfant et linconscience de ce père-enfant. Terrible mais sublime, le film est magistral tout comme létait « Rosetta » qui leur valut leur 1ère Palme dOr (en fallait-il une seconde malgré tout mest avis que non mais bon), bref, on suit ce parcours glauque à souhait et on sattache aux personnages excellents sans juger ce geste, du moins la caméra tente de lamender. Du grand art. Incontournable.
Si le style des frères Dardenne est toujours aussi sec et sans concessions (absence de musique, rien de glamour ni dans les décors ni chez les personnages), "L'enfant" m'a semblé plus facile à voir que Rosetta ou Le fils, car moins silencieux et plus posé. L'argument du film est terrible : un jeune père décide d'abandonner son enfant contre de l'argent. La grande réussite du film est de rendre absolument crédible cette situation, qui pourrait paraître incroyable en Europe et au 21ème siècle. Les motivations du personnage sont dévoilées avec beaucoup de pudeur et sans aucun manichéïsme : il n'est pas "mauvais", simplement complètement privé de repères. Une très grande critique sociale, qui rappelle Ken Loach, mais en mieux !
***1/2 Les Dardenne ont bien mérité leur deuxième Palme dor en égalant ici lintenstité dramatique et lémotion de leur chef-doeuvre "La promesse". Par rapport aux deux films précédents, la caméra sest assagie, rendant le film plus accessible et plus agréable, tandis que laction ainsi que les dialogues se sont étoffés. Quant à lhistoire, elle est tout simplement superbe et boulversante.
Un tableau alarmiste sur la jeunesse d'aujourd'hui dans nos pays industrialisés. L'insouciance de ces jeunes en proie à des responsabilités qui les dépassent dérange. Ce film nous montre à quel point notre société laisse en marge une partie de la jeunesse sans le moindre scrupule, les abondonnant à un futur sans avenir où la délinquance est leur seul possibilité de survie... Les acteurs sont convaincants et la mise en scène, bien qu'un peu lente, semble parfaitement réaliste.
Je n'ai pas trop accroché à l'histoire. C'est peut être dommage, je ne sais pas, mais toujours est-il que l'histoire d'un jeune homme (post ado) qui accumule conneries sur conneries et à la fin du film grandi (un peu, beaucoup ??) en se dénonçant à la police, ne m'attire pas vraiment. Donc, pour moi, 2 étoiles pour ce film (je sais, il a été palme d'or en 2005, et alors ?) parce que les réalisateurs ont bien su faire ressortir la difficulté d'être parents quand on y est pas préparé dans une pauvreté très présente.
Palme d'or méritée pour ce film au ton juste, à la mise en scène précise. Si le film peut faire froid dans le dos, c'est de se dire que cela existe. Jérémy Rénier est exceptionnel.
C'est un film qui,à mon avis,n'a pas eu l'accueil qu'il méritait. Il est (hélas!)d'actualité.L'enfant, qui n'est qu'un bébé dans le film,est considéré comme une monnaie d'échange.Evidemment,l'histoire va très loin!Mais je pense que c'est une caricature moins choquante au premier abord,mais tout à fait REALISTE! D'ailleurs,si on ne voit jamais vraiment le bébé,ni les soins qui lui sont nécessaires (biberons ou sein,changes etc),c'est bien pour mettre en lumiére la problématique dont je parlais précédemment.
après le très bon Rosetta, les frères Dardenne portent là encore leur regard pointilleux sur la marginalité. Sur ces bas mondes qui sont couverts d'anonymat et dont ils mettent en lumière la misère insondable. L'Enfant commence comme une chronique sociale qui souffre d'une caméra trop passive, qui souffre de filmer les petits riens d'une vie, puis au bout de 20 minutes L'Enfant vire au drame aigu. La caméra subversive des frères Dardenne vient alors filmer l'impardonable, l'implacable, l'irréversible. La caméra venant marginaliser encore plus deux marginaux (Déborah François et Jérémie Rénier). Réalisme et émotion garantis. Mêlant cela à une intrigue poisseuse, les frères Dardenne livre avec L'Enfant une photographie glaçante d'une once d'économie souterraine malveillante et sournoise.
Seuls les frères Dardenne sont capables de faire d'une critique sociale un film lent, beau et poétique. Palme d'or au festival de Cannes 2005, L'Enfant raconte l'histoire de Sonia et de Bruno et celle, de façon plus anecdotique, de leur enfant Jimmy ( on ne voit quasiment jamais le visage du bébé ). Car le véritable enfant de l'histoire, c'est bel et bien Bruno ( touchant Jérémie Rénier ), jeune adulte immature et irresponsable, capable de vendre son propre enfant à des parents adoptifs pour une importante somme d'argent. Et bien sur, lorsqu'il se rend compte du mal qu'il a fait à sa compagne ( jouée par la belle Déborah François ), Bruno va tout faire pour se racheter et devenir enfin adulte ( ce qu'il n'arrivera pas à accomplir au final, puisqu'il finira en prison, en pleurs face à Sonia venue lui rendre visite...). L'Enfant, dont la mise en scène frappe par son réalisme et sa crudité, n'en demeure pas moins un film majeur dans la filmographie des réalisateurs belges. A découvrir absolument!
Les frères Dardenne se posent en excellent témoins de leur temps, avec une complaisance dans le misérabilisme et un soucis de minimalisme qui peuvent néanmoins agacés. Et à mon humble avis, leur attribuer une seconde palme d'or, les hissant au même niveau de reconnaissance critique que Coppola, Polanski ou Kusturica entre autres, est un peu exagéré. Car, non les frères Dardenne ne font pas partis des meilleurs cinéastes de tous les temps! L'enfant est l'exemple type du film qui fait passer les critiques pour les fervents d'un intellectualisme, d'un élitisme de mauvaise foi.