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WonderfulLife
5 abonnés
299 critiques
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3,0
Publiée le 6 août 2010
L'immaturité des parents est poussée à l'extrême dans ce film. Un jeune couple bien trop crédule pour avoir un enfant: la mère est amoureuse, lui vit de petits larcins. Un jour la vente du bébé lui traverse l'esprit... Ce film bien que très dramatique m'as fait bien rire par moment.
Le debut du film était raisonnable bien que déjà mou.Mais que ce film ce met à suivre Jérémie Renier pendant presque 1 heure avec seulement 2-3 personnages qui passe pour dire coucou,là,ça devient REELLEMENT chiant.Je me suis rarement autant ennuyé devant un film.Je ne met une étoile que pour Déborah François,seule bonne actrice du film,Jérémie Renier,c'est du trés bof,et pour le premier quart d'heure.
Après avoir été déçu du résultat de leur dernier film (Le Silence de Lorna), j’étais assez réciproque à l’idée de voir un autre film des frères Dardenne. Dès que le film commence, je sens l’ennui qui s’installe. J’essaie de rester concentré, mais après vingt minutes, je craque, l’ennui a pris place. C’est alors qu’on me dit que la suite est bien meilleure, qu’il faut que je reste jusqu’au bout. N’ayant rien de plus intelligent à faire, je reste dans mon fauteuil et regarde la suite de l’Enfant. Et j’ai bien fait de rester regarder ce film, car la suite est bien meilleure que le début. Le film est enfin lancé et l’ennui s’écarte. Les comédiens ont l’air plus à l’aise dans leur rôle, le récit est plus prenant. Jérémy Rénier, à qui le titre fait allusion, est excellent dans son rôle de délinquant. Le final est génial! J’ai rarement été aussi concentré devant un film. Et je ne sais pas si vous avez entendu, mais lorsque le personnage principal est en pleine ville, on peut entendre des bébés mêlés au son de la circulation. Dingue! Ce film m’a donné envie de voir d’autres films de ces réalisateurs compatriotes.
Voilà un coup de maître de la part des frères DARDENNE... En effet, ce film est intense, passionnant et nous tient en haleine tout au long de cette histoire. Dépourvu de musique, L'ENFANT ne laissera personne indifférent grâce à l'ingéniosité des scènes réellement captivantes jusqu'au final... LE PLUS GRAND FILM qui ne comporte AUCUNE musique... BRAVO!!!!
un très bon film, plein d'émotion. on s'attache aux personnages. Jeremie Renier a bien interprète son rôle Bravo a lui et a toute l’équipe pour ce bon film.
Ah ça pour être sobre, c'est sobre!! Et il est vrai que l'on peut avoir un peu de mal à rentrer dans ce film tant le rythme peut paraître parfois pesant. Pourtant, il faut reconnaitre qu'une fois que l'on s'y est habitués, on ne peut être qu'étonnés devant la justesse de ton trouvé par les frères Dardenne, aussi bien dans la très belle évocation sociale qu'ils nous offrent qu'à travers leurs jeunes "anti-héros" permettant de donner à l'ensemble un véritable impact, une réelle intelligence dans la vision du monde, désenchanté certes mais gardant toujours un petit espoir, notamment dans le comportement humain. L'absence totale de musique ne fait que renforcer ce constat et la dernière scène s'avère magnifique. Si bien qu'en définitive, alors que j'étais bien inquiet de découvrir le cinéma des frères Dardenne, la surprise n'en est que plus belle. Un très bon film.
Une tres bonne interpretation ,notament celle de Jeremie Renier exceptionelle de justesse et qui est pour beaucoup dans l'interet du nouveau drame social des freres Dardenne.Ca ne vaut toutefois pas ,a mon avis, la palme d'or mais c'etait peut etre le meilleur film en competition cette annee.La realisation camera a l'epaule nous permet de suivre au plus pres les faits et gestes de ce jeune couple qui galere mais qui s'aime et dont l'arrive d'un bebe va etre le point de depart de leurs mesaventures.Les Dardenne brothers continuent de laisser tourner leur camera indefiniment pour capter les petits details qui constituent la vie de tous les jours ,c'est tres louable de leurs part mais ca donne pour resultat a l'ecran de nombreuses longueurs parfois soporifiques :on dirait que c'est filmé en temps reel !!!!.Le vol du sac et la poursuite en scooter apporte une certaine tension bienvenue absente de la 1ere partie qui brosse neamoins avec justesse le portrait d'une generation de l'immediat.
Qu'est ce que c'est chiant!!! J'en ai vu des grands films très longs et pourtant passionnants où on ne voit pas le temps parce que c'est très bien fait passer que ce soit le Parrain 2, Lawrence d'arabie ou il était une fois en amérique. Mais là c'est absolument insoutenable pour seulement 1h30, il ne se passe absolument rien, les dialoques sont nuls et c'est déprimant au possible. Alors si maintenant c'est ça le cinema où l'on sort à moitié endormi et déprimé du peu qu'on a pu retenir du film, je vois pas vraiment l'intérêt
Un film social, très bien interprété (en particulier par Jérémie Renier). Mais au delà de ça, le film n'a pas grand chose à raconter. Les auteurs cherchent avant tout à émouvoir sur le misérabilisme d'une certaine jeunesse. L'intention est louable, guère plus tellement le trait semble lourd.
Le jeu du cinéma, son plaisir de l’illusion, sa condition de projection proche du rêve en fait un art, une technique pour enfant. Le spectateur, seul et entouré dans la salle obscure, est ramené à la solitude de l’enfance. C’est ainsi que certains des plus grands cinéastes consacrent une part de leur cinéma à l’enfant. Ce préambule permet de révéler ce que les frères Luc et Jean-Pierre Dardenne ont fait avec «L’Enfant» (Belgique, 2005) : parler de cinéma. La vie est au cinéma une patte à modeler, matière d’une propagande, d’une idée ou d’un sentiment. Les Dardenne s’interroge sur la légitimité du cinéma à modeler le monde. Cette interrogation est une tendance qui aujourd’hui seulement commence sérieusement à questionner les films. Peut-on faire une fiction détachée de ce qui est dans la réalité ? En reformulant quelque peu la question : Peut-on faire un cinéma désaliéné du réel social ? Quand le puéril Bruno vend son bébé sans s’en soucier, peut-on rester désinvolte devant l’ignominie du geste ? Au-delà de la réalité politique que décrit les Dardenne, cette chronique emblématique des jeunes gens trop tôt parents, c’est une mission de l’image cinématographique qui est remise en question. Le titre du film leurre son véritable essence, les Dardenne auraient dû nommer leur film «Le cinéma». Emprunt d’un réalisme jamais gratuit, les deux frères cinéastes rendent à la matière complexe qui nourrie leur œuvre sa pleine délicatesse. Générique muet, lettres discrètes blanches sur un traditionnel fond noir, sans musique, «L’Enfant» est sauvage, épuré d’un siècle d’affèteries spectaculaires. La véracité du contenu des plans, leur authenticité, l’effacement d’une mise en scène au profit d’un rendu juste du réel porte au nue la source des images. Le véritable sujet de ce film n’est pas la vivacité de l’enfance et sa trouble innocence mais plutôt la préconisation d’un retour à la source. «Le premier venu» de Doillon partage avec ce film le rappel à l’origine du cinéma : le réel.
D'un côté, L'Enfant n'est pas franchement une réussite. La faute en revient principalement au réçit qui manque assurément de conviction, d'écriture et de réalisme. Par ailleurs, le film n'a rien de poignant, ni même de bouleversement. Pourtant, le film des frères Dardenne a de très nombreux atouts. La palme, si l'on peut le dire ainsi, peut certainement revenir à la manière de filmer. C'est d'ailleurs le point qui trace la plus grande contradiction dans le long-métrage : donner un style très réaliste mais qui ne se marie difficilement avec une histoire trop puérile. Cependant, une question s'impose. En effet, et si l'enfant n'était pas plutôt ce (faux) couple d'adolescnents insouciants ? Et dans ces circonstances, quel est le rôle de l'enfant venant de ces deux adolescent, dont le visage souvent peu visible nous faire percevoir plus à une poupée qu'à un être vivant ? C'est peut-être dans ces idées là que le film peut véritablement devenir intéressant. Mais le second degré, s'il y en a vraiment un, reste un peu trop foullis. Mais les réalisateur auront au moins le mérite de proposer un film au fond qui peut-être assez vraiment intéressant. Mais peu trop mitigé hélas pour persuader.
Seconde Palme d’Or pour les frères Dardenne après celle reçue pour Rosetta (1999), c’est L'Enfant (2005) qui est l’heureux gagnant du 49ème Festival de Cannes en 2005. L’histoire poignante et si dramatique d’un jeune couple (à peine la vingtaine), avec un enfant sur les bras et déjà dépendant des alloc. Bruno, 20 ans, encore insouciant, petite frappe qui ne vit que de petits larcins et Sonia, 18 ans, jeune mère de famille, qui tentent de survivrent avec les moyens du bord. L'Enfant, cela peut être celui de Sonia, mais nous on opterait plutôt pour Bruno, jeune adulte encore ado dans sa tête et dans sa façon de réagir face à certaines situations. Dans le besoin, au lieu de se chercher un travail, il revend tout ce qu’il trouve ou ce qu’il vole, jusqu’au jour où on lui suggère de vendre l’enfant de Sonia à un couple qui cherche à adopter. L’idée lui plaît, normal, cela rapporte beaucoup ! Les frères Dardenne réalisent ici un drame social et humain, dérangeant et pourtant si réaliste. Porté par deux excellents acteurs du « plat pays » (dont sont originaire les réalisateurs), Jérémie Renier & Déborah François. Une énième œuvre pour les frères, qui ont bien mérité leur Palme !
ça m'a fait penser à "la vie rêvée des anges" avec cette volonté de réalisme mais malheureusement "l'enfant" ne parvient jamais à avoir la force émotionnelle que les critiques lui reconnaissent tant. Un téléfilm d'arte de qualité avec des acteurs très impliqués, de là à ce que ça soit une PALME d'OR......