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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 octobre 2006
Un très bon film, bien qu'ayant quelques points faibles, sur le pouvoir. Dupontel est fort, Rich aussi. L'ensemble est plutot crédible. Je suis juste un peu ... mmh ... déçu la critique ne va pas assez loin. Les hommes ici sont dressés en coupables, ils ne faudraient pas oublier de critiquer les institutions qui les corrompent.
Dommage, on n'est pas passé loin du bon film... Attention, on ne peut pas dire que l'on passe un mauvais moment dans la salle, loin de là ! Mais si l'ambiance générale est assez réussie, si par moments on se croirait à partager la puissance de ce Président Dupontel, par d'autres, on ne peut que se questionner sur le but de cette oeuvre et de ses protagonistes qui semblent, tout comme le spectateur, ne pas du tout savoir où on les mène. A part Claude Rich, franchement convaincant en mentor du président, les acteurs dérivent petit à petit jusqu'au dénouement qui finit de noyer le spectateur dans un océan de perplexité...
Une étoile : parce que je suis resté jusqu'au bout. Faut dire, dans une salle comble, difficile de s'échapper. Un film que je déconseille. Tout d'abord l'histoire est trop confuse, sans but précis, des scènes sont paraitement inutiles, on y trouve des longueurs à la pelle... Ensuite, le jeux des acteurs est médiocre. Fan de Dupontel autant dans ses films (le convoyeur, fauteuils d'orchestre) que ses spectacles, j'ai été déçu, il n'est absolument pas convaincant dans le rôle de président, on retrouve les intonnations de ses sketchs... Il n'y a que C. Rich et Jackie Berroyer qui parviennent à rendre leurs personnages crédibles... Bref, un film à louer en DVD un jour de pluie...
Président. Neuf lettres qui font rêver mais sont surtout synonymes de tracas et de petites embrouilles. Lionel Delplanque, bien à son aise derrière la caméra, filme son chef de l'Etat avec intérêt et fascination. Si le sujet est original, le traitement l'est toutefois beaucoup moins. Le scénario par exemple, à lenchaînement souvent grotesque, ne cherche jamais à se détacher des lieux communs inhérents à la politique: petites uvres, obsession du pouvoir, manipulation... Heureusement que les principaux protagonistes, Albert Dupontel et Claude Rich en tête, sauvent du naufrage un film nanti de bonnes intentions mais plombé par un manque singulier de profondeur.
J'adore Albert Dupontel (excellent dans Fauteuils d'orchestre), mais qu'est-il aller faire dans cette galère ? Un scénario "abracadabrantesque", auquel on ne croit pas une seconde, Claude Rich qui surjoue comme cela ne devrait pas être permis, une "arme propre" plus antinomique que réelle, ... !
La mauvaise série B française s'enrichit d'une unité !
Le rôle correspond bien au registre de Dupontel. L'histoire aurait plus etre plus travaillée mais cela est compensé par le jeux des acteurs. Et on se dit bien qu'il doit y avoir une grande part de vérité à cela.... troublant
Un film qui démontre à nouveau tout le talent de Dupontel. L'ambiguité du personnage, loin de tout cliché permet une réelle reflexion sur la complexité du pouvoir. En ces périodes préelectorales, ce film pose les bonnes questions.
Mon copain voulait absolument voir ce film alors j'ai dit oui et j'ai perdu 7,5 euros en clichés sur le monde présidentiel. D'ailleurs, qui est le véritable héros de cette fiction? Le président lui-même ou Matthieu? Je doute. J'aurais pu donner deux étoiles à ce film s'il ne terminait pas de manière tortueuse : "Tu es ma fille" dixit le président à sa fille Naïma... Quel truisme. Un peu plus et j'entendais Dark Vador : "Je suis ton père"... Risible. S'il fallait malgré tout redorer le blason de la République parallèlement à cette production, je dirais que la monstration d'un pouvoir sous-jacent était bien traitée. Frédéric Saint-Guillaume est un personnage décisif, il oeuvre dans les ténèbres, peu de gens rattachés au paysage politique français le connaissent, en témoigne son enterrement qui était aux antipodes de ce que nous avions pu voir à Jarnac en 1996. A ce propos, c'est le décès de Saint-Guillaume qui oriente la trame du film, et c'est justement cette fin tortueuse qui rabaisse un peu le rôle de Claude Rich. C'est ici que nous attendions des conséquences davantage effectives qu'un regroupement familial classique. Imaginez un instant quelqu'un pratiquer l'autodafé sur le Prince (livre accompagnateur de l'ancien président) dans la chambre de Mitterrand...
Un film qui se laisse regarder, que l'on vienne pour l'intrigue (bien ficelée mais sans plus) ou bien le côté plus critique que l'on pourrait attendre de Dupontel. On retrouve avec plaisir quelques petites citations de nos amis politiciens, quelques poses très gaulliennes. Un policier correct doublé d'un parti pris qui donne à réfléchir. Déjà pas mal pour un film.
Il est vrai qu'il est rare de voir des thrillers politiques en France. Mais ce "President" la est une bonne surprise ! Passé du registre de l'horreur a ce registre, Delplanque signe un bon film ou l'on nous sert un étonnant Albert Dupontel en président de la république française tout frais plongé dans un scandale mélant l'armée francaise, un ex-dictateur africain, une juge assez curieuse donc génante et des anciens démons qu'il croyait oublier. Entre temps, sa jeune fille est amoureux de Mathieu, un jeune homme perturbé par le suicide de son père anarchiste, qui enquète sur ce scandale, en même temps de travailler au gouvernement. Bref un scenario bien emmelé, mais très convaincant et pleins de rebondissements. Comme je le disais tout a l'heure, le Dupontel nouveau est arrivé ! Jamais plus nous le verrons comme ce comique trash et incompréhensible qu'il etait, il signe une superbe composition, emouvant et poignant. On trouve aussi Jeremie Renier (bon acteur a surveiller), Melanie Doutey et Claude Rich, en père spirituel vieillisant. Le tout sous une bonne mise en scène, et voila comment passer un bon moment en 1h35, malgré que le film peux paraitre long.
Les arcanes du pouvoir sont bien retranscrits, les conseils des ministres assez jouissifs et Dupontel est crédible en président. Le problème c'est le thriller parallèle avec la fille, pourtant fort jolie, et le beau-fils. Traiter la vie privé du premier personnage de l'Etat pourquoi pas, mais là c'est trop caricatural et cela prend finalement une part démesurée. Dommage.
Se risquer à traiter des hommes de pouvoir est un exercice rare en France donc forcément louable. Malheureusement, même si quelques tentatives atteignent plus ou moins leur objectif, lensemble est néanmoins trop décousu ou tissé de grosses ficelles. Le spectacle se fait donc moyennement agréable : linterprétation dAlbert Dupontel, de Claude Rich et de Mélanie Doutey offrent quelques satisfactions non négligeables, mais malheureusement le moulin ne fait pas automatiquement du bon café.
Président se voulait être un film ambitieux en passant au révélateur les dessous de la vie politique française à travers l'ascension et la chute d'un président fictif incarné par Albert Dupontel. Malheureusement Lionel Delplanque manque son coup et signe un thriller très soigné esthétiquement et techniquement mais manquant sérieusement de crédibilité notamment Albert Dupontel (pourtant mon acteur français préféré) , son interprétation de président nerveux , volage (comparaison avec Mitterand un peu facile) ,machiavélique et en même temps dépassé par son pouvoir et avec un look plus de mafieux que de premier homme de France laisse à désirer , elle reste trop au second degré et la critique du pouvoir passe donc un peu à côté et la fin frise presque le grotesque. Seul Claude Rich en manipulateur expérimenté parvient à insuffler du crédit à ce film qui ne brille que par ses qualités esthétiques et techniques ce qui est bien dommage.
On a beaucoup repproché à ce film ce que moi, au contraire, d'habitude haineux total des films français, lui félicite. On a repproché à Delplanque de filmé son film comme un vieux feuilleton des années 50 et à Dupontel de se ridiculiser totalement. Que les critiques aillent se faire foutre moi j'ai été complètement hypnotisé par les deux. Aussi ai-je eu le privilège d'assister à une avant première du film en présence de Lionel Delplanque, ainsi ai je pu avoir un point de vue plus éclairer sur le sujet. Il s'agit donc bien sur d'une synthèse Chiraco-Mitterand harpentant les tristes coulisses de la politique. C'est également un film sur le pouvoir, la référence constante au roi apporte au film une dimension shakespearienne qui fluidifie le film. Sous tout cela est enfouit une relation père-fille, complètement écrasée et glacée, comme nous le fait si bien dire cette étrange fin que nous a donné Deplanque... Le film frôle la satire parfois, comme quand les médias dramatisent complètement la tentative d'assassinat du président après un discours de lutte pour l'Afrique... Dupontel est aussi convaincant que jubilatoire dans son rôle de président, mais il manque néanmoins d'imposture. Certaines critiques ont insultées ce film car, selon moi, elles ont été choquées que "Président" se hasarde hors du territoire principal du cinéma français, lequel contient généralement la comédie dramatique et le drame. Tout comme elles ont insultés la prestation de Dupontel qui cette fois, a également joué dans quelque chose de moins habituel. "Président" est un film sombre et glacé dont on ressort frissonant, on a longtemps attendu un film tel que "Président" dans les registres du cinéma français. Un grand bravo à Lionel Delplanque!