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Jérôme H
168 abonnés
2 295 critiques
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1,0
Publiée le 22 juillet 2008
Ce film cré un tableau des plus cynique du monde politque mais l'oeuvre finale me fait pensé à une dissertation dans l'intro et le développement aurait assurer alors que la conclusion ferait du Hors Sujet.
Président se voulait être un film ambitieux en passant au révélateur les dessous de la vie politique française à travers l'ascension et la chute d'un président fictif incarné par Albert Dupontel. Malheureusement Lionel Delplanque manque son coup et signe un thriller très soigné esthétiquement et techniquement mais manquant sérieusement de crédibilité notamment Albert Dupontel (pourtant mon acteur français préféré) , son interprétation de président nerveux , volage (comparaison avec Mitterand un peu facile) ,machiavélique et en même temps dépassé par son pouvoir et avec un look plus de mafieux que de premier homme de France laisse à désirer , elle reste trop au second degré et la critique du pouvoir passe donc un peu à côté et la fin frise presque le grotesque. Seul Claude Rich en manipulateur expérimenté parvient à insuffler du crédit à ce film qui ne brille que par ses qualités esthétiques et techniques ce qui est bien dommage.
Un film à priori intéressant qui ne convainc quà moitié, faute à un ensemble flirtant trop souvent avec la caricature (la représentation de la politique nest quune vaste inspiration de la réalité de ces trente dernières années), à une surdose de manipulations politiques qui se veulent trop démonstratives dans leur « dénonciation » et à des images ou des séquences trop souvent symboliques (le président qui se regarde dans une multitude de miroirs, ). Président se laisse toutefois regarder comme un petit thriller porté par un Albert Dupontel convaincant (mais bien loin de ses rôles démesurés qui ont fait son succès) et mis en images par un cinéaste talentueux certes, mais qui sest quasi cassé la gueule sur un sujet des plus casse-gueule ! Intéressant mais bien trop caricatural en somme.
Un film plus marquant qu’on ne croirait au premier abord. Il manque sans doute d’un peu de souffle, le scénario est parfois convenu ou au contraire tiré par les cheveux. N’empêche qu’on a là un tableau assez convaincant du pouvoir, de ses zones d’ombre et de lumière, de la façon dont il transforme les hommes. Bien sûr, la prestation remarquable (comme toujours) d’Albert Dupontel y est pour beaucoup. Avec ses yeux perçants et ses lunettes de soleil à la "agent Smith" de "Matrix", il compose un personnage insondable, échappant à toutes les grilles d’analyse, pétri de contradictions mais pourtant d’une grande cohérence, tour à tour paternel, cassant, charismatique, odieux, visionnaire, calculateur... Même à la fin du film, on continue à se demander qui il est. Voilà une grande performance de comédien qui fait d’un film sur le papier juste passable une fresque ambiguë et assez passionnante! L’entourage est de bon niveau: Jérémie Rénier qu’on est content de retrouver là après sa belle prestation de "L’enfant", Mélanie Doutey pleine de charme, Jackie Berroyer très convaincant en clone de Jacques Séguéla, Claude Rich qui nous ressert son éternel numéro de Talleyrand républicain vieillissant, Carlo Brandt qu’on souhaiterait voir plus souvent avec son regard désabusé, sa voix grave et son parler lent... L’ensemble se suit sans déplaisir et, plus rare, ne s’oublie pas dès la fin de la projection. De l’ouvrage très honnête.
Un film touchant et réaliste sur le pouvoir présidentiel et la vie familiale d'un président. Dupontel est impeccable en homme puissant mais faible face à sa fille.
Dupontel est un très bon acteur, mais il ne me convainc pas dans ce film et je n'arrive pas à le voir comme un président. La trame du film est peu interressante avec une affaire censée mettre en péril le devenir d'un président. Il va tout faire pour étouffer l'affaire. Je trouve, par ailleurs, que le personnage du gendre est mal défini. Son comportement oscille entre le dévouement et la trahison, entre l'amour et son intérêt personnel. Ce va et vient n'est pas cohérant et au final on à le sentiment de tourner un peu en rond pour rien. Il choisira l'amour (c'est beau !!!!). La seule chose qui reste, c'est cette morale que le pouvoir change les hommes. Ils seraient prêt à tout pour s'accrocher au pouvoir. On s'en doutait...mais n'est ce pas la régle du jeu politique ?
Un film qui se contente de survoler tous les sujets qu'il aborde au lieu d'en prendre un en particulier et de le développer correctement. En résulte une sensation d'inachevée. A certains moments on décèle le potentiel d'un grand film sur les arcanes de la politique française, las, le film manque cruellement de couilles et ne surprend jamais (dès les 10 premières minutes on peut déjà anticiper toute l'histoire). Un gâchis qui se laisse gentiment suivre grâce à l'efficacité de ses ficelles et à la distribution correct.
Pour son deuxième long métrage, Lionel Delplanque met dans le mille en réussissant dans le genre du film politique où les chefs d'œuvre sont assez rares. Albert Dupontel, tout en maîtrise, campe un président ressemblant à un curieux mélange de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Le film est un terrible réquisitoire contre le pouvoir qui corrompt tout, les hommes en premier. Rien ne lui résiste que ce soit le désir de vengeance du jeune polytechnicien joué par Jeremy Rénié, l'amour paternel de Dupontel pour sa fille ou encore la relation père fils que le président à nouer avec son mentor . Dupontel retranscrit parfaitement l'ambigüité de ce président tiraillé en permanence entre son envie de réaliser de grandes choses et sa lutte pour conserver le pouvoir qui l'oblige à des compromissions intolérables. On ne doit pas être très loin de la vérité. Le tout est filmé de main de maître par Lionel Delplanque qui sait mettre sa caméra au service des acteurs tout en donnant un léger ton hitchockien à son métrage. Claude Rich notamment qui livre une performance de premier choix en campant le vieux politicien qui œuvre en coulisse pour orienter la carrière de son poulain (on pense évidemment au couple Pasqua/Chirac) et qui finira sacrifié quand sa parole sera jugée dangereuse. De la belle ouvrage.
Un sujet pas souvent abordé au Cinéma sous cet angle politique. Ce film m'a rappelé par certains côtés « Féroce » sorti en 2002 dans l'indifférence générale (3 salles à Paris). Par rapport aux présidents, sympathiques et lisses, représentés dans les comédies modernes du cinéma américain (« Le Président et Miss Wade » (The American President, 1995), « Indépendance Day » (1995), « Président d'un Jour » (Dave, 1993), « Air Force One » (1997)), ce président-là a vraiment de la consistance et son côté obscur. C'est une approche plus psychologique et moins divertissante de la fonction de président avec ses petits arrangements avec la morale, l'utilisation et la manipulation des médias (...et donc du peuple !). Un film dans la lignée de « Simple Mortel » (1991), « Les Associés » (Matchstick Men, 2002) ou « Le Maître du Jeu » (Runaway Jury, 2003) en terme de manipulation de personnages. J'ai été frappé en voyant le film par le soin apporté aux détails dans le scénario (la vie quotidienne des policiers chargés de la protection des personnalités, les petits services demandés à son fils par la mère du président, les starlettes qui offrent leur corps au président...) et dans la réalisation (le mobilier, les costumes d'apparat). A noter aussi un casting remarquable : Jérémie Renier, que j'avais découvert et adoré dans « Violence des Echanges en milieu tempéré » (2004) est encore ici parfait, tout comme Albert Dupontel. Par ailleurs, si l'on compare ce film avec « l'Ivresse du Pouvoir » sorti en début d'année, j'ai personnellement préféré l'interprétation de la juge Benoît par Florence Thomassin, très complice avec les journalistes et toute en retenue, à celle d'Isabelle Huppert dans « l'Ivresse du Pouvoir », plus caricaturale. Qui tire les ficelles (le président, son mentor, la juge, le jeune idéaliste, le trafiquant d'armes...) ? Qui manipule qui ? Qui aura le dernier mot ? Tel est le suspense qui anime ce film.
politique fiction orriginale mais manquant de peps! si on jubile parfois aux envolées d'albert on s'aperçoit vite que le tout est cousu de fils blancs ! et puis il y a Albert on ne sait pas si on doit rire ou pas ! on est pris un peu a contre pied! c'est pas mal mais sans plus!
Pour une fois qu'on avait un film Français au coeur de la politique... mais malheuresement le résultat n'est pas à la hauteur des attentes. On retrouve chez Dupontel des relets de ce qu'ont pu être les derniers Présidents Français et surtout l'actuel en fait, mais le scénario vraiment très improbable va tout gacher. Bien sur, il fallait faire un truc à l'Américaine avec de la trahison, de l'amour, une tentative d'assassinat... Au final cela ne rime à rien, car au leiu de nous montrer les dessous de la politique ce qui est fait habilement par moments, on a voulu en faire trop. Mais bon soyons indulgents quand même, c'etait un premier galop d'essai.
Albert Dupontel est implacable en président morbide, sérieux et parfois un peu dérangé. Les acteurs secondaires sont tout aussi bons mais néanmoins il manque une réelle intrigue pour nous plonger au coeur du film et pour se faire une meilleure idée de la république française qui semblait à première vue bien traîtée à travers d'une oeuvre se plongeant au-delà des simples discours et décisions du chef d'état français.
La moyenne. Bonne histoire, bien interprété mais je pensais que ça aurait été plus palpitant comme le présageait l'intro du film ! mais ça se regarde bien.
Un film assez noir, particulier, comme d'habitude j'aurais envie de dire avec Albert Dupontel, et comme ce n'est pas vraiment le style de film que j'apprécie...